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Voici selon quelles pistes Xavier Leton (http://www.confettiS.org, http://criticast.net), poète, auteur/acteur et critique multimédia, envisage sa participation de ce mois-ci sur Instants:
Nous considérons que le réseau distant (internet) est un espace public où le temps se transforme en durée, échappant à la dictature de la chronologie évènementielle. Nous ne sommes pas dupes. Pour le réseau comme pour les villes, l'espace public rétrécit, subissant une stratégie de conquète du "privé", sécuritaire et payante, niant la gratuité, ignorant le don, le partage des pratiques et des connaissances. Suite à ce rétrécissement de la pensée et de la parole, les actes publics disparaissent, laissant une friche propice à la violence, un terrain vague favorable à la politique des marchés, à leurs guerres. Sachant que les techniques informatiques ne suffisent pas à créer la critique, encore faut-il savoir que faire de ces outils, nous vous proposons de créer avec nous cette critique collaborative. InstantPortrait : [voir le texte seulement] [voir avec les dates]
Un instant, c'est bref. Ce n'est pas fait pour durer ou alors si peu, l'espace d'un clin d'oeil, le temps d'aller chercher des clopes, un croissant... Et pourtant, des instants comme ceux-là il y en a qui dure depuis des années, qui ne cessent de durer. Et pourtant "la durée, c'est tout différent", n'est-ce pas ? http://vpar.net/vpar.php?prg=selection&no=282&ed=2003 . A- "x exposant n instants", ça dure une vie ? B- Peut-être. A condition de les vivre au présent. A- Non, ça dure un mois. Rien n'empêche de parler des instants du passé! A- Il faut une mémoire sans absence, pour écrire ces instants-là. B- Bon c'est parti, "c'était dimanche et il pleuvait..." A- C'est foutu. Nous sommes dimanche et il pleut, le passé fait une boucle avec le présent. Et ton histoire et son temps s'arrêtent maintenant. Voici plusieurs tentatives de définitions partiales et partielles et pas, et pas, et passionnées du mot instantané. Instant tanné par l'oeil, sêché dans la mémoire, reflétant une réalité arrêtée. Un instantané. Arrestation arbitraire d'une situation cherchant à mettre en résonnance celui qui regarde et ce qu'il regarde. Les acteurs de cette situation sont immobilisés dans l'instant, un espace clos, afin de focaliser l'attention de celui qui regarde. Voyez-vous ? Un instantané. Prise définitive d'un point de vue momentané qui ne sera jamais rendu à son instant. - A : Vous avez une minute ? - B : C'est toujours comme cela que les choses commencent. Un simple moment suspendu. Les yeux cherchent sans cible précise, sans désir de trouver ce qu'ils semblent chercher. - C : Ils ne cherchent pas. Ou seulement pour combler l'absence de l'attente. - A : Vous avez une minute ? - D : Oui, bien sur... - A : Que faites vous le dimanche ? - D : Rien ! - A : Tiens, c'est dimanche... - D : Oui. Et alors ? - A : Rien ! "créer un instant", voici la proposition qu je rencontre à chaque connexion. A l'inverse, un ami breton taillé comme un Obelix, m'envoit ceci : Même assis, couché aussi, mort encore, bandé, pendu ! Debout, vivant à menacer la fente du ciel. j'avais oublié de vous écrire en un instant éclair, bonjour hop! http://squarewhiteworld.com/2007/02/21/danae-or-resistance/ hop! Afin d'être au plus près de l'instant je vous propose d'en finir avec la nostalgie. Je me suis levé ce midi, j’ai regardé les murs. L’image d’un rabbin en prière confiant des lamentations à la surdité des pierres me fit sourire. Je suis revenu dans la cuisine boire le café, ce jus doux amer, cette clef de la porte de bois qui me couvrait la face après cette nuit éponge. A présent, je suis prêt à me reposer face au vide de ce mur, te remerciant intimemment d’avoir tout quitté, moi y compris. Scrupuleusement je note ce que je vois le long de cette parois, non plus un humain enfermé dans sa foi, mais un mur dénudé, abandonné par l’objet du culte de la mémoire. Celui-ci aurait-il fuit ? Un regard et sans rejoindre le mur, l’objet retrouve la place que nous lui avions attribuée. Le mur s’est incliné, l’objet a glissé d’entre mes mains de monte en l’air, avec lui le souvenir de sa présence, derrière, celui de nos corps à corps affichés sur ce mur. Lâche ! Il rompt ce à quoi il était attaché ! Quel danger fuit-il que je n’ai pas vu ? Qu’ai-je à craindre ? Je n’ai rien vu ; j’ai seulement tout perdu, certain de n’avoir jamais rien possédé. Comme deux amis dénudés, se séparent l’un sourd de l’autre aveugle : "sourd fuit, reste aveugle seul sur la plage de l’écran". Les fils, vois-tu, ne pendent que pour nous deux. Et les mains par-dessus, les vois-tu? Non bien sur. Dès à présent c’est tôt! Et pourtant cela se voit, par exemple, à l’objet volé. Un objet basculé par le vent, privé de la masse des secondes minutes heures journées années passées, levé comme une photographie, sêché par une arrestation arbitraire, tout cela tenu par ce fil coupé ; et l’objet cesse d’appartenir. Non, vraiment pas de plage, les cerf-volants me conduiraient à cette absence, la mimant mal, s’appuyant sur le vent pour nous donner le change de nos suspensions éthérées. Pourtant, Dunkerke ou l’abscence réside dans les salles closes des musées, voyage sédentaire avec le rouleau des vagues ! Pourtant, la Somme, pleine des flux de mer, d’un fleuve se disputant une étendue de sable piétinnée par le poids des conquètes, du sang, des défaites, du sang. La plage porte les mêmes rides qu’un visage vieilli par des rires ! Je suis retourné abandonner le fruit des arbres à larcins. La mémoire se vidait. J’ai perdu les souvenirs ! Tout d’abord, je les ai prostitués sur le trottoir de l’écran faisant de la nostalgie une mère maquerelle. Commerce sans rapport, les humains ne payent pas pour ce genre de compagnies ; parfois certains, certaines me donnent à boire la nuit toute entière, d’un trait, une ligne d’amnésie. Une ligne tendue droite, une case où glisser les mots, à l'instant d'écrire de gauche à droite. A l'instant de lire, les instants appelés par le flux s'affichent de droite à gauche ou se lisent de bas en haut vidéo d'un instant qui passe et s'efface --> http://criticast.net/fichiers/_confettis.org_31641_XL_traces.mov « Ces couloirs qui bifurquent et qui mènent à rien qu'à des salles identiques aux premières et d'où rayonnent ces couloirs homologues, ces répétitions oiseuses, ces duplications épuisantes enferment l'auteur dans un labyrinthe qu'il identifie volontiers avec l'univers. » -Ab : Quelle nuit ? -Cd : Tu n'as pas dormi ? -Ab : Un peu et mal. C'est à cause de ce coussin. -Cd : Oui il est dur et... -Ab : Non, ce n'est pas ça. Je me fous qu'il soit dur ou mou. De toute façon je les balance, je dors à plat sans coussin. -Cd : Ha, et que vient faire ce coussin dans ton insomnie ? -Ab : J'ai rêvé qu'il me sautait au visage, d'un coup pour me faire taire. Pourtant l'instant d'avant, je ne disais rien. Mais j'avais le désir de crier, et à cet instant le coussin m'a bâillonné, mu par je ne sais quelles mains invisibles. Mes pieds étaient tenus comme mes bras, ma nuque, je ne pouvais pas bouger et, avec le sommeil, j'appréciais que cet instant dure sachant que je me réveillerais forcément. -Cd : Et tu t'es réveillé ? -Ab : Oui, sinon je ne serais pas ici en train de te parler de ce rêve stupide. Mais j'ai rêvé que je mourais, et ça, ce n'est pas facile à vivre. -Cd : Surtout si tu dors... -Ab : effectivement. -Cd : Et que tu penses rêver. -Ab : Oui, moi je l'ai rêvée. Mais cette situation a bien été vécue par quelqu'un, non ? Il ne s'agit pas d'un rêve irréalisable comme de survoler la mer en ricochant sur la crête des vagues ou ce genre de futilité ? -Cd : Oui bien sûr. Mais je pense que la personne qui a du vivre ces instants ne s'est pas "réveillée". En plus, l'instant d'après fut irréalisable pour elle, puisque la mort suit le moment du coussin, non ? pour peu qu'aucun témoin n'ai vu la scène et le meurtre restera sans conséquence sur le temps d'une autre vie que celle de la victime. -Ab : Oui, si tu veux. Et toi de quoi as-tu rêvé ? -Cd : Que je survolais la mer en ricochant sur la crête des vagues. http://www.confettis.org/mazecorp/ Le labyrinthe est divisé en quatre temps : « à présent - une arrestation - au matin - une mémoire ». Chaque temps est divisé en poèmes cinématographiques. Ces poèmes et ces temps sont les réalités d’une « arrestation arbitraire ». Celle du photographe dont les photographies sont les éléments de l’histoire de « Mazecorp », celle du poète dont les vers sont présentés comme les dialogues d’un film réduit au silence, et surtout celle commise par les forces de l’ordre sur tout être humain qui contrevient à la loi. En l’occurrence, « Mazecorp » est un hommage à Sémira Adamu exécutée par les forces de l’ordre en Belgique, le mardi 22 septembre 1998. Bien plus que de relater cette histoire tragique, je désire que le spectateur découvre par lui-même, lors de son parcours programmé, les caractères essentiels de l’histoire de Sémira Adamu : l’enfermement et la mort. http://www.amnestyinternational.be/doc/article220.html http://www.confettis.org/mazecorp/ je rectififie l'url précédent. les mains ouvertes lorsque je tourne. Je perds, le je_u d'enfants, je .t.o.u.r.n.e. Le sang pique les doigts, jusqu'à__plus de vitesse, {0} -=-=-=-=-=[à la perte]. je vire_v0lte, vo0ol_t!ge, vo0olte-face, vertige par à-coups_[2_clicS] jusqu'à l'in$tant ri€n. instant, 1. instant,e Littéralement pressant. Exemple : écrivez à l'instant ! instant, 2. moment très court. Exemple : il n'est resté qu'un instant avec moi. L'exemple précédent n'est pas juste. Un exemple juste, "prières instantes". La définition de moment "très court" n'est entièrement juste. Par exemple : les instants amoureux. Des courtes phrases, des invitations à poursuivre dans un présent continu, ce moment à deux. N.o.u.s reverrons-n.o.u.s ? [Puis-je] [v.o.u.s] [accompagner ?] [N.o.u.s] [sommes] [partis] [Où] [irons] [n.o.u.s ?] [Jusqu'où] [irons] [n.o.u.s ?] [Mêlerons] [n.o.u.s] [nos pas ?] [N.o.s] [regards ?] [Un] [temps] Basé sur le jeux de la « marelle », ce travail propose des instants relatifs au rapport amoureux suivant une progression qui part de la « terre » pour aller vers le « ciel » qui n'existe pas. Ne vous attardez pas trop longtemps sinon, c'est le retour à la première marche N.o.u.s n.o.u.s sommes liés mais un temps, pas plus. http://www.confettis.org/marelle/ http://www.confettis.org/marelle/ (url rectififé) "C'est le moment de couper les serments !", l'homme était debout, une lame en main, les poings sur les hanches et à ses pieds s'étendait la vigne. Sans le voir, je lui proposais de dire: "rompre les serments". C'est en me retournant face à lui que je me suis tu. J'ai eu 80 ans le 9 décembre, à 20 heures par une bise bonne à décorner un boeuf. Dans l'escalier tournant du vestibule, j'étais pressée de voir le jour, mon frère et la tante Françoise se tenaient du cöté de mère pendant que la grand-mère me retenait de naître jusqu'au lit, ce qui fut fait. Dans le lit où je couche aujourd'hui et qui est celui de ma mère. br //je ne v.o.u.s raconte pas une histoire mais une collection d 'instants sans passés, ni présents. br //Ou seulement des instants sans passés et tant présents. br //Ou [1stantS] [100] [pass_é_s] [é6_présentS] Polaroïd, découverte de l'instant qui dure le temps du développement. Lorsque l'image apparait l'instant s'arrête. L'attente. http://www.criticast.net/fichiers/_confettis.org_39246_XL_attente.mov Ensuite, l'instantané de l'image présente reprend son pouvoir sur le temps dilaté. http://www.youtube.com/watch?v=6BRE6mRkVbI Quelle joie de venir en perme! C'est bien cruel parfois de repartir, il fallait avoir du courage pour repartir là-haut, se replonger dans l'horrible fournaise... On retenait ses larmes... Mais on se laissait échapper au premier tournant du chemin. La guerre finie qui n.o.u.s regardait ? http://www.youtube.com/watch?v=VF8mw1DeWvE Won Soul-Soun regarde... La mer n'a pas bougé, mais il regarde Won Soul-Soun regarde... par dessus mon épaule et voit que je parle de lui, à l'instant. il me corrige : "La mer a bougé, mais je regarde la lumière" La mer a effectivement bougé, et nous la regardons, la lumière. La corne de brume d'un bateau à quai au bout de la rue, nous surprend la période qui s'est écoulée de ma libération du service militaire, jusqu'à la guerre se passa, pour moi, paisiblement à l'exploitation de ma petite ferme familiale. Avec l'aide de ma mère et de quelques journées occasionnelles je songeait vaguement au mariage ayant sur cette question quelques idées bizarres. Aux veilles de la guerre, je crus pourtant avoir trouvé chaussure à mon pied, comme on dit quelques fois, en la personne d'une charmante jeune fille... Mais la guerre survenant me fit peu à peu oublier ce projet qui n'eut aucune suite. Au retour, plus personne ne voulait de moi. Je revins sans jambes des boyaux de la mort. Le couple âgé : Un couple âgé simplement vêtu passe sur le trottoir. Ivres, ils se disputent. Ils s'amusent de cela. Ils se giflent. Ils s'amusent de cela aussi. Ils s’embrassent, aussi. Ils tombent après s’être poussés, se traînent vers les bras l’un de l’autre. Voyant la bouteille d’alcool, ils rient. Mais lorsque l’homme s’aperçoit que la bouteille est vide, il pleure… Le magicien : Le Magicien rit de le voir pleurer. Une autre bouteille d'alcool est suspendue à un fil. Le Magicien actionne le fil, et l'homme âgé prend la bouteille. Les acteurs assis sur le banc croyant à un tour de passe-passe, applaudissent et lancent des pièces. La rue Pour voir la rue où cette scène se passe vous activez le lien ci-dessous. (vous devez disposer d'un lecteur flash ou flashplayer pour cela). http://www.confettis.org/instants/tronc07a.swf Le couple âgé : L'homme prend la bouteille d'alcool. La vieille femme tend au vieux monsieur un joli mouchoir brodé. Il se mouche bruyamment, la sirène des pompiers retentit. Paniqués par l'alarme, ils quittent le trottoir en courant. Reste sur le sol, l'élégant mouchoir de la vieille dame... L'impatient et la bonne : Un homme d’une quarantaine d’année fait les cent pas sur le trottoir. Il frappe du pied des cailloux inexistants. Il marque le sol d'empreintes. Il tient en main un bouquet de fleurs. Á plusieurs reprises, il regarde l'heure; bien que ce soit le mouchoir que son attention attire. Il le ramasse, observe la broderie et sourit. Entre une nourrice. Elle pousse un landau. Il lui tend les fleurs. Elle, attentive au mouchoir, lui arrache des mains le bouquet de fleurs. La vue de ce mouchoir brodé la rend furieuse. Elle grimace un remerciement pour le bouquet, et se sert de celui-ci pour le frapper. Les fleurs ne lui firent pas plaisir !? L’homme ne comprend pas. Il regarde la femme. Il regarde les fleurs restées là. Après un instant d'hésitation, il la suit. Les fleurs reste sur le trottoir… Les agonisants : Un couple de très vieilles personnes très richement vêtues, avec une nuance de très mauvais goût et d'extravagance, se promènent. Ces personnes se prénomment : “Hermenonde et Hermenond”. Elles parlent, chacune à elle-même, têtes baissées. Lui, laisse derrière lui l’empreinte blanche de ses pas. Elle voit les fleurs. Hermenonde : Ho ! Voilà, bien longtemps. Merci mon chou… Le très vieil homme est surpris par ces paroles. Il sursaute et chute. La très vieille femme attirée par le bruit sourd du corps du vieillard, se tourne, et à nouveau, elle pousse un cri, cette fois, étouffé. Puis attendrie par les fleurs, elle attend que le vieil homme se lève. Les jumeaux : Deux hommes vêtus en costume de croque-morts passent. [APARTE]_Nous devons faire remarqué aux l.e.c.t.e.u.r.s avisés que bien souvent que ces personnages suivent les personnes âgées. Qu'entre eux, ils les nomment les vieux. Si certains l.e.c.t.e.u.r.s sont des personnes âgées réellement vieille, nous l.e.u.r conseillons d'être paranoïaqueS. Si elles veulent rester en vie_[/APARTE]. [conversation]Bon au début ce n'est que des regards, puis ça se passe aussi dans des hyper-marchés, chez le poissonier, au marché, puis chez la coiffeuse, etc.[/conversation] Pour le cas n.o.u.s concernant, "à cet instant", ils tombent à point nommé et ramassent le corps du très vieil homme mort. Ils sortent en marchant sans courir, du pas rythmé des funérailles. La vieille dame les suit en sanglotant; le nez dans son mouchoir. Elle pose les fleurs sur le torse du mort… Reste sur le trottoir le porte-feuille tombé de la poche du très vieux monsieur… Les indécis : Un jeune couple se balade sur ce trottoir où tant de monde passe. Une petite main se chauffe au creux de la grande main — la gauche. La droite tient une main, mais fine et douce comme celle d'une mère. Elle, tire un caniche blanc, sale, garni de rubans rouges. L’enfant impatient les emmène… Lorsque le jeune homme aperçoit le porte-feuille. Il s’empresse de le ramasser. La jeune femme, par-dessus l’épaule, tente d’estimer le contenu. L’enfant joue avec une goutte d’eau étoilée. Ravi par les étoiles, l’enfant ne voit pas le jeune couple quitter le trottoir. Distrait par le porte-feuille richement garni, le jeune couple ne voit pas l’enfant jouer avec les étoiles. Mais jamais elle ne lâche son chien… Aussi, reste sur le trottoir l’enfant bercé par la chute des étoiles… La nourrice : Elle prend l’enfant dans ses bras et sans le réveiller, ils partent du trottoir où tout le monde… Reste sur le sol, la boule étoilée en forme de goutte et les empreintes de pas… l'écolier : l'écolier fredonne et danse. Il prend la boule perdue, et s'en va en chantant. Plus personne sur le trottoir, un instant de silence passe. Vient une dame seule, elle s'assied sur un banc et nous parlons. La vieille dame : http://www.confettis.org/instants/tronc07.swf [Tiens, c'est mardi.] Baudrillard est mort. Très tôt dans la matinée, j’ai posté la lettre à Louis. [_a.m.i.t.i.é.s_] Elle lui parviendra dans trois ou quatre jours… Vitesse de SnailMail [_a.m.i.t.i.é.s_] Trop tard, sans doute pour que je reçoive de ses nouvelles avant le 20 décembre... Aujourd’hui 20 décembre, je reçois une lettre. Il s’agit de la lettre que j’ai écrite à Louis. En fait, je me la suis envoyée. J’ai dû confondre les adresses, me suis-je dit... En voyant du courrier dans la boite aux lettres, j’ai eu l’impression d’être moins seul… Un instant j’ai cru que Louis m’avait écrit. Mais jamais, il ne m’aurait appelé, Louis. Je me souviens avoir ri en relisant la lettre. Bruxelles, le 20 décembre 1992. Temps ensoleillé et nuageux. Cher Louis, La saiZon est venue à sa fin en une nuit, avec la rapidité des grandes rézo_lutions que "l’on" "promet" de "tenir", tout en sachant que quelques heures ou quelques années plus tard, on les abandonnera, peut-être par oubli d'un instant ? Les matins froids et gris rendent les lever plus sombres. Le temps ne craint pas les conflits, aujourd’hui il fait ensoleillé et nuageux... Je n’abandonne que rarement “la chère et tendre solitude”, souvent à contre-cœur, pour quelques parties de g0, ou encore pour des discussions sur Musil ... Je l’ai fait… Je le fais. J’espérais DeUx applaudissements... Pauvre tromperie ! Je ne savais pas uN chasseur pour Une proie. Lâchetés, bétises... Vie est plate, et je ne vois que des cataclysmes : la peur 2 mort, la volonté d2 tout. J’allais oublier des insomnies dues à des maux de dents. J’en reviens au silence où les ravissements donnent, en vérité, aux épines du souvenir, des conflits fidèles aux mensonges [c.h.a.o.s]. Même s’ils se confondent à la peur de ce que je ne sais pas, je ris de les démasquer_desKwamé. J’écris avec peu de cer_V_titudes : celle de mourir, et de n'être rien et si peu, à la *. Voilà la labo_U_rieuse excitation de pensée : pourrais-je pousser à échapper à... elle-m'aime ? C’est 1 fait, et c'est fait ! Dans l’arène si le taur_eau ressemble, il est avant tout sacré ça. Je suis toréador_au-lait. Et l’épée est 1 petit rire qui n.o.u.s mettra à mort… Olé ! À moins qu’en une nuit jE revienne à U;n.E fin, avec la rapidité des grandes résolutions Ke je me suis promis de tenir, tout en sachant Ke je les abandonnerai, quelques heures, quelques années plus tard, par nostalgie ? Ou encore par lâcheté ? Dans l’attente de v.o.u.s lire, je v.o.u.s prie d’agréer, cher ami, toute [m.a] - u.n.e réelle sympathie. [a.m.i.t.i.é.s] Plusieurs fois, je suis passé devant la poste. J’ai laissé glisser l’enveloppe dans la fente de la boite rouge, la retenant au dernier instant. Je n’hésitais pas à la poster, je retardais le départ… Je laissais la lettre balancer entre la fin de l’écriture et le début du voyage. À ce moment, suspendue entre mes doigts, je la privais de son rôle. Je lui évitais tout jugement : celui du postier qui l’aurait jugée trop peu affranchie pour son poids ou celui de Louis qui l’aurait trouvée trop légère pour le sujet traité.[a.m.i.t.i.é.s] et_rangéS --> http://www.confettis.org/instants/EtrangerRoi.mp3 Les lendemains de tes courriers. Je glisse. L,embrun marin sous les pas Couvre les yeux Les Etoiles au bout du doigt la perspective s,efface Je trace le chemin a rebours des pertes Sans rien reprendre dans les mains Sans rien toucher du doigt Les objets glissent comme l,eau coule entre les pierres obscurcies sur lesquelles, poser le pied est impossible glisse la pensée comme du rire entre les dents <--d.i.s.PARiTion rEvEe ?--> ¿ de CETte frONTierE vers une [_|Å|u|t|r|e|_] ? Transit de PRISonnier de cette cellule vers, une [_|Å|u|t|r|e|_] ? Des barr|E|Å|U|x Les AIRs Des cHANsonS sIffLéEs <-T_r_a_v_E_R_s_E_n_t-> mÊmeMENT lA muSIque <--p--><--a--><--s--><--s--><--e--> emPOrTEnt _•a•v•E•c•_, MALgres sØÎ mÊmE [uÎnÎe] OrEILle souRde PAr les VIbrationS ··T·E·l·L·u·R·i·q·u·E·s·· les <<•B·A•t·t•e·m•e·n•Ts•,·>> EllE, EnTend les GAmelles sonner contre LEs <--B--><--A--><--r--><--R--><--e--><--A--><--U--><--x--> dEnse, dAnse, dÆnse ! Hier, un jour sans instant ! -=-=-=-=-=[à la perte]. Une journée passée dans la ville à déambuler, à marcher Et si celle-ci était comme l'autre, une ville de passages ? Centre Villes ∏xels au carré des fenêtres. Derrière ces fenêtres, il n'y a rien à voir, les murs sont tombés affichant un masque de façade. Une fenêtre vole en éclats. http://www.confettis.org/instants/debris.swf [- Je n'ai rien inventé, pas même la trace de mes pieds. .../...] http://www.confettis.org/parcours/ [J'ai souvent marché. Je n'ai pas suivi; .../...] http://www.confettis.org/parcours/ ces semelles ont levé une poussière déjà levée par d'autres. .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_19.html [Je n'ai jamais pensé qu'en marchant .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_13.html [Je n'ai jamais pensé en marchand .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_1.html [Je n'ai jamais pensé qu'une marche .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_6.html [celle de l'escalier, colimaçon du sens .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_14.html [le chemin de l'escargot. .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_7.html [J'ai marché aujourd'hui, soucieux d'être là, présent.] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/P_dep.html Au matin --> [question] ! http://www.confettis.org/nomemory/pages/01.html un corps chargé d'images --> [question] , http://www.confettis.org/nomemory/pages/02.html silencieux, avant de se vider --> [question] de mots récipients, http://www.confettis.org/nomemory/pages/03.html Un corps, aux paroles barrées --> [question] de lettres http://www.confettis.org/nomemory/pages/04.html Prends un café --> [question] accepteriez-vous de suivre le lien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/05.html C'était une erreur ! http://www.confettis.org/nomemory/pages/05.html avales la jatte douce amère d'un monde --> [question] cher lecteur accepterais-tu de suivre le lien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/06.html L'erreur est ailleurs ! http://çamarchera.pas.net/ Ce café noir larvé de blancs --> [question] chères lectrices accepteriez-vous de suivre le lien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/07.html Quelque soit la réponse, la question est ailleurs . un monde vu bu, en bouche --> [question] chers lecteurs accepteraient-ils de suivre le lien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/08.html Un monde dit avalé --> [question] chers tois accepteraient-ils-telles de suivre le rien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/09.html celle mêlée au café --> [question] Zy va, suis l'h[url]e[ment] ci-dessous de cette phrase ! http://www.confettis.org/nomemory/pages/10.html Aussi nos corps courbés --> [question] 6-2sous, 7-2mi-phrase ! http://www.confettis.org/nomemory/pages/11.html "noir blanc" --> [question] là--> http://www.confettis.org/nomemory/pages/12.html Les premières paroles dites --> [question] l'autre 1/2vers--> http://www.confettis.org/nomemory/pages/13.html [l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] est-ce charger ou vider les mots de sens ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/14.html br /> [l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] photographiques, un temps, http://www.confettis.org/nomemory/pages/15.html [l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : différences_é&et_ répétitions -->] photographiques, un temps, http://www.confettis.org/nomemory/pages/16.html [l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] au bout des doigts http://www.confettis.org/nomemory/pages/17.html [l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] commence http://www.confettis.org/nomemory/pages/18.html [l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] vienennt au présent http://www.confettis.org/nomemory/pages/19.html http://www.confettis.org/nomemory/index_frames.html Et si nos mails ne mènent à rien. Si les réponses ne sont que des *_ØtØm4tiK_R€pl¥_*. Nous n'avons rien créé, depuis l'enfance nous copions en changeant, par ci, par là, une lettre, un chiffre, une virgule, un point, une orthographe, une autre graphe. Nous ne sommes l'origine de rien, et même pas de cela, rien. Nous reproduisons mal, et c'est bien mieux. mailto:Dites_que_je_copie_colle@confettiS.org --> çamailàrien mailto:Si_l'instit_me_voit_la_tete_vers_le_ciel_dites_que_je_copie@confettiS.org --> çamailàrien InstantPortrait
du Samedi 24 Février / 22h09 au Lundi 26 Mars / 10h28
Dimanche 25 Février / 09h04 : Un
instant, c'est bref. Ce n'est pas fait pour durer ou alors si peu,
l'espace d'un clin d'oeil, le temps d'aller chercher des clopes, un
croissant... Et pourtant, des instants comme ceux-là il y en a qui dure
depuis des années, qui ne cessent de durer. Et pourtant "la durée,
c'est tout différent", n'est-ce pas ? http://vpar.net/vpar.php?prg=selection&no=282&ed=2003 .
Dimanche 25 Février / 10h20 : A- "x exposant n instants", ça dure une vie ?
B- Peut-être. A condition de les vivre au présent. A- Non, ça dure un mois. Rien n'empêche de parler des instants du passé! A- Il faut une mémoire sans absence, pour écrire ces instants-là. B- Bon c'est parti, "c'était dimanche et il pleuvait..." A- C'est foutu. Nous sommes dimanche et il pleut, le passé fait une boucle avec le présent. Et ton histoire et son temps s'arrêtent maintenant. Dimanche 25 Février / 11h21 :
Voici plusieurs tentatives de définitions partiales et partielles et pas, et pas, et passionnées du mot instantané. Instant tanné par l'oeil, sêché dans la mémoire, reflétant une réalité arrêtée. Dimanche 25 Février / 11h51 : Un instantané.
Arrestation arbitraire d'une situation cherchant à mettre en résonnance celui qui regarde et ce qu'il regarde. Les acteurs de cette situation sont immobilisés dans l'instant, un espace clos, afin de focaliser l'attention de celui qui regarde. Voyez-vous ? Dimanche 25 Février / 13h44 : Un instantané.
Prise définitive d'un point de vue momentané qui ne sera jamais rendu à son instant. Dimanche 25 Février / 20h03 :
- A : Vous avez une minute ? - B : C'est toujours comme cela que les choses commencent. Un simple moment suspendu. Les yeux cherchent sans cible précise, sans désir de trouver ce qu'ils semblent chercher. - C : Ils ne cherchent pas. Ou seulement pour combler l'absence de l'attente. - A : Vous avez une minute ? - D : Oui, bien sur... - A : Que faites vous le dimanche ? - D : Rien ! - A : Tiens, c'est dimanche... - D : Oui. Et alors ? - A : Rien ! Lundi 26 Février / 09h04 : "créer
un instant", voici la proposition qu je rencontre à chaque connexion. A
l'inverse, un ami breton taillé comme un Obelix, m'envoit ceci :
Même assis, couché aussi, mort encore, bandé, pendu ! Debout, vivant à menacer la fente du ciel. Lundi 26 Février / 09h06 : j'avais oublié de vous écrire en un instant éclair, bonjour
Lundi 26 Février / 09h08 : hop! http://squarewhiteworld.com/2007/02/21/danae-or-resistance/ hop!
Lundi 26 Février / 13h06 :
Afin d'être au plus près de l'instant je vous propose d'en finir avec la nostalgie. Je me suis levé ce midi, j’ai regardé les murs. L’image d’un rabbin en prière confiant des lamentations à la surdité des pierres me fit sourire. Je suis revenu dans la cuisine boire le café, ce jus doux amer, cette clef de la porte de bois qui me couvrait la face après cette nuit éponge. A présent, je suis prêt à me reposer face au vide de ce mur, te remerciant intimemment d’avoir tout quitté, moi y compris. Lundi 26 Février / 14h12 : Scrupuleusement
je note ce que je vois le long de cette parois, non plus un humain
enfermé dans sa foi, mais un mur dénudé, abandonné par l’objet du culte
de la mémoire. Celui-ci aurait-il fuit ? Un regard et sans rejoindre le
mur, l’objet retrouve la place que nous lui avions attribuée.
Lundi 26 Février / 16h07 : Le
mur s’est incliné, l’objet a glissé d’entre mes mains de monte en
l’air, avec lui le souvenir de sa présence, derrière, celui de nos
corps à corps affichés sur ce mur. Lâche ! Il rompt ce à quoi il était
attaché ! Quel danger fuit-il que je n’ai pas vu ? Qu’ai-je à craindre
? Je n’ai rien vu ; j’ai seulement tout perdu, certain de n’avoir
jamais rien possédé. Comme deux amis dénudés, se séparent l’un sourd de
l’autre aveugle : "sourd fuit, reste aveugle seul sur la plage de
l’écran".
Lundi 26 Février / 16h54 : Les
fils, vois-tu, ne pendent que pour nous deux. Et les mains par-dessus,
les vois-tu? Non bien sur. Dès à présent c’est tôt! Et pourtant cela se
voit, par exemple, à l’objet volé. Un objet basculé par le vent, privé
de la masse des secondes minutes heures journées années passées, levé
comme une photographie, sêché par une arrestation arbitraire, tout cela
tenu par ce fil coupé ; et l’objet cesse d’appartenir.
Lundi 26 Février / 19h43 : Non,
vraiment pas de plage, les cerf-volants me conduiraient à cette
absence, la mimant mal, s’appuyant sur le vent pour nous donner le
change de nos suspensions éthérées. Pourtant, Dunkerke ou l’abscence
réside dans les salles closes des musées, voyage sédentaire avec le
rouleau des vagues ! Pourtant, la Somme, pleine des flux de mer, d’un
fleuve se disputant une étendue de sable piétinnée par le poids des
conquètes, du sang, des défaites, du sang. La plage porte les mêmes
rides qu’un visage vieilli par des rires ! Je suis retourné abandonner
le fruit des arbres à larcins. La mémoire se vidait.
Lundi 26 Février / 22h02 :
J’ai perdu les souvenirs ! Tout d’abord, je les ai prostitués sur le trottoir de l’écran faisant de la nostalgie une mère maquerelle. Commerce sans rapport, les humains ne payent pas pour ce genre de compagnies ; parfois certains, certaines me donnent à boire la nuit toute entière, d’un trait, une ligne d’amnésie. Lundi 26 Février / 22h11 :
Une ligne tendue droite, une case où glisser les mots, à l'instant d'écrire de gauche à droite. A l'instant de lire, les instants appelés par le flux s'affichent de droite à gauche ou se lisent de bas en haut Mardi 27 Février / 11h17 :
vidéo d'un instant qui passe et s'efface --> http://criticast.net/fichiers/_confettis.org_31641_XL_traces.mov Mardi 27 Février / 11h50 :
« Ces couloirs qui bifurquent et qui mènent à rien qu'à des salles identiques aux premières et d'où rayonnent ces couloirs homologues, ces répétitions oiseuses, ces duplications épuisantes enferment l'auteur dans un labyrinthe qu'il identifie volontiers avec l'univers. » Mardi 27 Février / 13h47 :
-Ab : Quelle nuit ? -Cd : Tu n'as pas dormi ? -Ab : Un peu et mal. C'est à cause de ce coussin. -Cd : Oui il est dur et... -Ab : Non, ce n'est pas ça. Je me fous qu'il soit dur ou mou. De toute façon je les balance, je dors à plat sans coussin. -Cd : Ha, et que vient faire ce coussin dans ton insomnie ? -Ab : J'ai rêvé qu'il me sautait au visage, d'un coup pour me faire taire. Pourtant l'instant d'avant, je ne disais rien. Mais j'avais le désir de crier, et à cet instant le coussin m'a bâillonné, mu par je ne sais quelles mains invisibles. Mes pieds étaient tenus comme mes bras, ma nuque, je ne pouvais pas bouger et, avec le sommeil, j'appréciais que cet instant dure sachant que je me réveillerais forcément. -Cd : Et tu t'es réveillé ? -Ab : Oui, sinon je ne serais pas ici en train de te parler de ce rêve stupide. Mais j'ai rêvé que je mourais, et ça, ce n'est pas facile à vivre. -Cd : Surtout si tu dors... -Ab : effectivement. -Cd : Et que tu penses rêver. -Ab : Oui, moi je l'ai rêvée. Mais cette situation a bien été vécue par quelqu'un, non ? Il ne s'agit pas d'un rêve irréalisable comme de survoler la mer en ricochant sur la crête des vagues ou ce genre de futilité ? -Cd : Oui bien sûr. Mais je pense que la personne qui a du vivre ces instants ne s'est pas "réveillée". En plus, l'instant d'après fut irréalisable pour elle, puisque la mort suit le moment du coussin, non ? pour peu qu'aucun témoin n'ai vu la scène et le meurtre restera sans conséquence sur le temps d'une autre vie que celle de la victime. -Ab : Oui, si tu veux. Et toi de quoi as-tu rêvé ? -Cd : Que je survolais la mer en ricochant sur la crête des vagues. Mardi 27 Février / 16h19 :
http://www.confettis.org/mazecorp/ Le labyrinthe est divisé en quatre temps : « à présent - une arrestation - au matin - une mémoire ». Chaque temps est divisé en poèmes cinématographiques. Ces poèmes et ces temps sont les réalités d’une « arrestation arbitraire ». Celle du photographe dont les photographies sont les éléments de l’histoire de « Mazecorp », celle du poète dont les vers sont présentés comme les dialogues d’un film réduit au silence, et surtout celle commise par les forces de l’ordre sur tout être humain qui contrevient à la loi. En l’occurrence, « Mazecorp » est un hommage à Sémira Adamu exécutée par les forces de l’ordre en Belgique, le mardi 22 septembre 1998. Bien plus que de relater cette histoire tragique, je désire que le spectateur découvre par lui-même, lors de son parcours programmé, les caractères essentiels de l’histoire de Sémira Adamu : l’enfermement et la mort. http://www.amnestyinternational.be/doc/article220.html Mardi 27 Février / 21h38 :
les mains ouvertes Mardi 27 Février / 21h39 :
lorsque je tourne. Mardi 27 Février / 21h41 :
Je perds, Mardi 27 Février / 21h43 :
le je_u d'enfants, Mardi 27 Février / 21h44 :
je .t.o.u.r.n.e. Mardi 27 Février / 21h45 :
Le sang pique les doigts, Mardi 27 Février / 21h46 :
jusqu'à__plus de vitesse, {0} Mardi 27 Février / 21h48 :
-=-=-=-=-=[à la perte]. Mardi 27 Février / 21h49 :
je vire_v0lte, Mardi 27 Février / 21h50 :
vo0ol_t!ge, Mardi 27 Février / 21h51 :
vo0olte-face, Mardi 27 Février / 21h54 :
vertige par à-coups_[2_clicS] Mardi 27 Février / 21h55 :
jusqu'à l'in$tant ri€n. Mercredi 28 Février / 13h31 :
instant, 1. instant,e Littéralement pressant. Exemple : écrivez à l'instant ! Mercredi 28 Février / 18h56 :
instant, 2. moment très court. Exemple : il n'est resté qu'un instant avec moi. L'exemple précédent n'est pas juste. Un exemple juste, "prières instantes". La définition de moment "très court" n'est entièrement juste. Par exemple : les instants amoureux. Des courtes phrases, des invitations à poursuivre dans un présent continu, ce moment à deux. Mercredi 28 Février / 19h27 :
N.o.u.s reverrons-n.o.u.s ? Mercredi 28 Février / 19h55 :
[Puis-je] [v.o.u.s] [accompagner ?] Mercredi 28 Février / 20h13 :
[N.o.u.s] [sommes] [partis] Mercredi 28 Février / 20h25 :
[Où] [irons] [n.o.u.s ?] Mercredi 28 Février / 20h56 :
[Jusqu'où] [irons] [n.o.u.s ?] Mercredi 28 Février / 21h13 :
[Mêlerons] [n.o.u.s] [nos pas ?] Mercredi 28 Février / 21h58 :
[N.o.s] [regards ?] Mercredi 28 Février / 22h28 :
[Un] [temps] Mercredi 28 Février / 22h41 :
Basé sur le jeux de la « marelle », ce travail propose des instants relatifs au rapport amoureux suivant une progression qui part de la « terre » pour aller vers le « ciel » qui n'existe pas. Mercredi 28 Février / 22h57 :
Ne vous attardez pas trop longtemps sinon, c'est le retour à la première marche Mercredi 28 Février / 22h58 :
N.o.u.s n.o.u.s sommes liés mais un temps, pas plus. Jeudi 1 Mars / 10h51 :
"C'est le moment de couper les serments !", l'homme était debout, une lame en main, les poings sur les hanches et à ses pieds s'étendait la vigne. Sans le voir, je lui proposais de dire: "rompre les serments". C'est en me retournant face à lui que je me suis tu. Jeudi 1 Mars / 16h34 :
J'ai eu 80 ans le 9 décembre, à 20 heures par une bise bonne à décorner un boeuf. Dans l'escalier tournant du vestibule, j'étais pressée de voir le jour, mon frère et la tante Françoise se tenaient du cöté de mère pendant que la grand-mère me retenait de naître jusqu'au lit, ce qui fut fait. Dans le lit où je couche aujourd'hui et qui est celui de ma mère. Jeudi 1 Mars / 16h57 :
br //je ne v.o.u.s raconte pas une histoire mais une collection d 'instants sans passés, ni présents. br //Ou seulement des instants sans passés et tant présents. br //Ou [1stantS] [100] [pass_é_s] [é6_présentS] Jeudi 1 Mars / 19h51 :
Polaroïd, découverte de l'instant qui dure le temps du développement. Lorsque l'image apparait l'instant s'arrête. L'attente. Jeudi 1 Mars / 21h24 :
Ensuite, l'instantané de l'image présente reprend son pouvoir sur le temps dilaté. Jeudi 1 Mars / 22h09 :
Quelle joie de venir en perme! C'est bien cruel parfois de repartir, il fallait avoir du courage pour repartir là-haut, se replonger dans l'horrible fournaise... On retenait ses larmes... Mais on se laissait échapper au premier tournant du chemin. La guerre finie qui n.o.u.s regardait ? Vendredi 2 Mars / 14h27 :
Won Soul-Soun regarde... Vendredi 2 Mars / 16h48 :
La mer n'a pas bougé, mais il regarde Vendredi 2 Mars / 17h55 :
Won Soul-Soun regarde... Vendredi 2 Mars / 18h12 :
par dessus mon épaule et voit que je parle de lui, à l'instant. Vendredi 2 Mars / 18h30 :
il me corrige : "La mer a bougé, mais je regarde la lumière" Vendredi 2 Mars / 18h55 :
La mer a effectivement bougé, et nous la regardons, la lumière. La corne de brume d'un bateau à quai au bout de la rue, nous surprend Samedi 3 Mars / 09h25 :
la période qui s'est écoulée de ma libération du service militaire, jusqu'à la guerre se passa, pour moi, paisiblement à l'exploitation de ma petite ferme familiale. Avec l'aide de ma mère et de quelques journées occasionnelles je songeait vaguement au mariage ayant sur cette question quelques idées bizarres. Aux veilles de la guerre, je crus pourtant avoir trouvé chaussure à mon pied, comme on dit quelques fois, en la personne d'une charmante jeune fille... Mais la guerre survenant me fit peu à peu oublier ce projet qui n'eut aucune suite. Au retour, plus personne ne voulait de moi. Je revins sans jambes des boyaux de la mort. Dimanche 4 Mars / 10h24 :
Le couple âgé : Un couple âgé simplement vêtu passe sur le trottoir. Ivres, ils se disputent. Ils s'amusent de cela. Ils se giflent. Ils s'amusent de cela aussi. Ils s’embrassent, aussi. Ils tombent après s’être poussés, se traînent vers les bras l’un de l’autre. Voyant la bouteille d’alcool, ils rient. Mais lorsque l’homme s’aperçoit que la bouteille est vide, il pleure… Dimanche 4 Mars / 11h16 :
Le magicien : Le Magicien rit de le voir pleurer. Une autre bouteille d'alcool est suspendue à un fil. Le Magicien actionne le fil, et l'homme âgé prend la bouteille. Les acteurs assis sur le banc croyant à un tour de passe-passe, applaudissent et lancent des pièces. Dimanche 4 Mars / 12h40 :
La rue Pour voir la rue où cette scène se passe vous activez le lien ci-dessous. (vous devez disposer d'un lecteur flash ou flashplayer pour cela). http://www.confettis.org/instants/tronc07a.swf Dimanche 4 Mars / 13h38 :
Le couple âgé : L'homme prend la bouteille d'alcool. La vieille femme tend au vieux monsieur un joli mouchoir brodé. Il se mouche bruyamment, la sirène des pompiers retentit. Paniqués par l'alarme, ils quittent le trottoir en courant. Reste sur le sol, l'élégant mouchoir de la vieille dame... Dimanche 4 Mars / 16h04 :
L'impatient et la bonne : Un homme d’une quarantaine d’année fait les cent pas sur le trottoir. Il frappe du pied des cailloux inexistants. Il marque le sol d'empreintes. Il tient en main un bouquet de fleurs. Á plusieurs reprises, il regarde l'heure; bien que ce soit le mouchoir que son attention attire. Il le ramasse, observe la broderie et sourit. Entre une nourrice. Elle pousse un landau. Il lui tend les fleurs. Elle, attentive au mouchoir, lui arrache des mains le bouquet de fleurs. La vue de ce mouchoir brodé la rend furieuse. Elle grimace un remerciement pour le bouquet, et se sert de celui-ci pour le frapper. Les fleurs ne lui firent pas plaisir !? L’homme ne comprend pas. Il regarde la femme. Il regarde les fleurs restées là. Après un instant d'hésitation, il la suit. Les fleurs reste sur le trottoir… Dimanche 4 Mars / 17h02 :
Les agonisants : Un couple de très vieilles personnes très richement vêtues, avec une nuance de très mauvais goût et d'extravagance, se promènent. Ces personnes se prénomment : “Hermenonde et Hermenond”. Elles parlent, chacune à elle-même, têtes baissées. Lui, laisse derrière lui l’empreinte blanche de ses pas. Elle voit les fleurs. Hermenonde : Ho ! Voilà, bien longtemps. Merci mon chou… Le très vieil homme est surpris par ces paroles. Il sursaute et chute. La très vieille femme attirée par le bruit sourd du corps du vieillard, se tourne, et à nouveau, elle pousse un cri, cette fois, étouffé. Puis attendrie par les fleurs, elle attend que le vieil homme se lève. Dimanche 4 Mars / 18h41 :
Les jumeaux : Deux hommes vêtus en costume de croque-morts passent. [APARTE]_Nous devons faire remarqué aux l.e.c.t.e.u.r.s avisés que bien souvent que ces personnages suivent les personnes âgées. Qu'entre eux, ils les nomment les vieux. Si certains l.e.c.t.e.u.r.s sont des personnes âgées réellement vieille, nous l.e.u.r conseillons d'être paranoïaqueS. Si elles veulent rester en vie_[/APARTE]. [conversation]Bon au début ce n'est que des regards, puis ça se passe aussi dans des hyper-marchés, chez le poissonier, au marché, puis chez la coiffeuse, etc.[/conversation] Pour le cas n.o.u.s concernant, "à cet instant", ils tombent à point nommé et ramassent le corps du très vieil homme mort. Ils sortent en marchant sans courir, du pas rythmé des funérailles. La vieille dame les suit en sanglotant; le nez dans son mouchoir. Elle pose les fleurs sur le torse du mort… Reste sur le trottoir le porte-feuille tombé de la poche du très vieux monsieur… Dimanche 4 Mars / 18h52 :
Les indécis : Un jeune couple se balade sur ce trottoir où tant de monde passe. Une petite main se chauffe au creux de la grande main — la gauche. La droite tient une main, mais fine et douce comme celle d'une mère. Elle, tire un caniche blanc, sale, garni de rubans rouges. L’enfant impatient les emmène… Lorsque le jeune homme aperçoit le porte-feuille. Il s’empresse de le ramasser. La jeune femme, par-dessus l’épaule, tente d’estimer le contenu. L’enfant joue avec une goutte d’eau étoilée. Ravi par les étoiles, l’enfant ne voit pas le jeune couple quitter le trottoir. Distrait par le porte-feuille richement garni, le jeune couple ne voit pas l’enfant jouer avec les étoiles. Mais jamais elle ne lâche son chien… Aussi, reste sur le trottoir l’enfant bercé par la chute des étoiles… Dimanche 4 Mars / 19h53 :
La nourrice : Elle prend l’enfant dans ses bras et sans le réveiller, ils partent du trottoir où tout le monde… Reste sur le sol, la boule étoilée en forme de goutte et les empreintes de pas… Dimanche 4 Mars / 20h24 :
l'écolier : l'écolier fredonne et danse. Il prend la boule perdue, et s'en va en chantant. Dimanche 4 Mars / 21h02 :
Plus personne sur le trottoir, un instant de silence passe. Vient une dame seule, elle s'assied sur un banc et nous parlons. La vieille dame : http://www.confettis.org/instants/tronc07.swf Mardi 6 Mars / 20h58 :
[Tiens, c'est mardi.] Baudrillard est mort. Mercredi 7 Mars / 11h16 :
Très tôt dans la matinée, j’ai posté la lettre à Louis. [_a.m.i.t.i.é.s_] Mercredi 7 Mars / 11h25 :
Elle lui parviendra dans trois ou quatre jours… Vitesse de SnailMail [_a.m.i.t.i.é.s_] Mercredi 7 Mars / 19h54 :
Trop tard, sans doute pour que je reçoive de ses nouvelles avant le 20 décembre... Aujourd’hui 20 décembre, je reçois une lettre. Il s’agit de la lettre que j’ai écrite à Louis. En fait, je me la suis envoyée. J’ai dû confondre les adresses, me suis-je dit... En voyant du courrier dans la boite aux lettres, j’ai eu l’impression d’être moins seul… Un instant j’ai cru que Louis m’avait écrit. Mais jamais, il ne m’aurait appelé, Louis. Je me souviens avoir ri en relisant la lettre. Jeudi 8 Mars / 03h00 :
Bruxelles, le 20 décembre 1992. Temps ensoleillé et nuageux. Cher Louis, La saiZon est venue à sa fin en une nuit, avec la rapidité des grandes rézo_lutions que "l’on" "promet" de "tenir", tout en sachant que quelques heures ou quelques années plus tard, on les abandonnera, peut-être par oubli d'un instant ? Les matins froids et gris rendent les lever plus sombres. Le temps ne craint pas les conflits, aujourd’hui il fait ensoleillé et nuageux... Je n’abandonne que rarement “la chère et tendre solitude”, souvent à contre-cœur, pour quelques parties de g0, ou encore pour des discussions sur Musil ... Je l’ai fait… Je le fais. J’espérais DeUx applaudissements... Pauvre tromperie ! Je ne savais pas uN chasseur pour Une proie. Lâchetés, bétises... Vie est plate, et je ne vois que des cataclysmes : la peur 2 mort, la volonté d2 tout. J’allais oublier des insomnies dues à des maux de dents. J’en reviens au silence où les ravissements donnent, en vérité, aux épines du souvenir, des conflits fidèles aux mensonges [c.h.a.o.s]. Même s’ils se confondent à la peur de ce que je ne sais pas, je ris de les démasquer_desKwamé. J’écris avec peu de cer_V_titudes : celle de mourir, et de n'être rien et si peu, à la *. Voilà la labo_U_rieuse excitation de pensée : pourrais-je pousser à échapper à... elle-m'aime ? C’est 1 fait, et c'est fait ! Dans l’arène si le taur_eau ressemble, il est avant tout sacré ça. Je suis toréador_au-lait. Et l’épée est 1 petit rire qui n.o.u.s mettra à mort… Olé ! À moins qu’en une nuit jE revienne à U;n.E fin, avec la rapidité des grandes résolutions Ke je me suis promis de tenir, tout en sachant Ke je les abandonnerai, quelques heures, quelques années plus tard, par nostalgie ? Ou encore par lâcheté ? Dans l’attente de v.o.u.s lire, je v.o.u.s prie d’agréer, cher ami, toute [m.a] - u.n.e réelle sympathie. [a.m.i.t.i.é.s] Jeudi 8 Mars / 11h22 :
Plusieurs fois, je suis passé devant la poste. J’ai laissé glisser l’enveloppe dans la fente de la boite rouge, la retenant au dernier instant. Je n’hésitais pas à la poster, je retardais le départ… Je laissais la lettre balancer entre la fin de l’écriture et le début du voyage. À ce moment, suspendue entre mes doigts, je la privais de son rôle. Je lui évitais tout jugement : celui du postier qui l’aurait jugée trop peu affranchie pour son poids ou celui de Louis qui l’aurait trouvée trop légère pour le sujet traité.[a.m.i.t.i.é.s] Samedi 10 Mars / 01h08 :
Les lendemains de tes courriers. Je glisse. Samedi 10 Mars / 01h25 :
L,embrun marin sous les pas Samedi 10 Mars / 01h41 :
Couvre les yeux Samedi 10 Mars / 01h50 :
Les Etoiles au bout du doigt Samedi 10 Mars / 01h55 :
la perspective s,efface Samedi 10 Mars / 01h59 :
Je trace Samedi 10 Mars / 02h06 :
le chemin a rebours des pertes Samedi 10 Mars / 02h16 :
Sans rien reprendre dans les mains Samedi 10 Mars / 02h22 :
Sans rien toucher du doigt Samedi 10 Mars / 02h32 :
Les objets glissent comme l,eau Samedi 10 Mars / 02h39 :
coule entre les pierres obscurcies Samedi 10 Mars / 02h42 :
sur lesquelles, poser le pied est impossible Samedi 10 Mars / 02h43 :
glisse la pensée Samedi 10 Mars / 02h44 :
comme du rire entre les dents Samedi 10 Mars / 12h54 :
<--d.i.s.PARiTion rEvEe ?--> Samedi 10 Mars / 16h39 :
¿ de CETte frONTierE vers une [_|Å|u|t|r|e|_] ? Samedi 10 Mars / 18h16 :
Transit de PRISonnier de cette cellule vers, une [_|Å|u|t|r|e|_] ? Samedi 10 Mars / 21h10 :
Des barr|E|Å|U|x Samedi 10 Mars / 21h23 :
Les AIRs Des cHANsonS sIffLéEs <-T_r_a_v_E_R_s_E_n_t-> Samedi 10 Mars / 21h34 :
mÊmeMENT lA muSIque <--p--><--a--><--s--><--s--><--e--> Samedi 10 Mars / 21h45 :
emPOrTEnt _•a•v•E•c•_, MALgres sØÎ Samedi 10 Mars / 22h07 :
mÊmE [uÎnÎe] OrEILle souRde Samedi 10 Mars / 22h31 :
PAr les VIbrationS ··T·E·l·L·u·R·i·q·u·E·s·· Samedi 10 Mars / 23h02 :
les <<•B·A•t·t•e·m•e·n•Ts•,·>> Samedi 10 Mars / 23h17 :
EllE, EnTend Samedi 10 Mars / 23h40 :
les GAmelles sonner contre LEs <--B--><--A--><--r--><--R--><--e--><--A--><--U--><--x--> Samedi 10 Mars / 23h49 :
dEnse, dAnse, dÆnse ! Lundi 12 Mars / 13h35 :
Hier, un jour sans instant ! Lundi 12 Mars / 13h35 :
-=-=-=-=-=[à la perte]. Lundi 12 Mars / 13h53 :
Une journée passée dans la ville à déambuler, à marcher Et si celle-ci était comme l'autre, une ville de passages ? Centre Villes ∏xels au carré des fenêtres. Derrière ces fenêtres, il n'y a rien à voir, les murs sont tombés affichant un masque de façade. Lundi 12 Mars / 17h14 :
[- Je n'ai rien inventé, pas même la trace de mes pieds. .../...] http://www.confettis.org/parcours/ Lundi 12 Mars / 17h17 :
[J'ai souvent marché. Je n'ai pas suivi; .../...] http://www.confettis.org/parcours/ Lundi 12 Mars / 18h05 :
ces semelles ont levé une poussière déjà levée par d'autres. .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_19.html Lundi 12 Mars / 19h14 :
[Je n'ai jamais pensé qu'en marchant .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_13.html Lundi 12 Mars / 20h01 :
[Je n'ai jamais pensé en marchand .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_1.html Lundi 12 Mars / 20h40 :
[Je n'ai jamais pensé qu'une marche .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_6.html Lundi 12 Mars / 22h12 :
[celle de l'escalier, colimaçon du sens .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_14.html Lundi 12 Mars / 22h19 :
[le chemin de l'escargot. .../...] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/dp_7.html Mardi 13 Mars / 09h36 :
[J'ai marché aujourd'hui, soucieux d'être là, présent.] http://www.confettis.org/parcours/neuf/depot/P_dep.html Mardi 13 Mars / 18h53 :
un corps chargé d'images --> [question] , http://www.confettis.org/nomemory/pages/02.html Mardi 13 Mars / 18h59 :
silencieux, avant de se vider --> [question] de mots récipients, http://www.confettis.org/nomemory/pages/03.html Mardi 13 Mars / 19h43 :
Un corps, aux paroles barrées --> [question] de lettres http://www.confettis.org/nomemory/pages/04.html Mardi 13 Mars / 22h23 :
Prends un café --> [question] accepteriez-vous de suivre le lien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/05.html Mardi 13 Mars / 22h30 :
avales la jatte douce amère d'un monde --> [question] cher lecteur accepterais-tu de suivre le lien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/06.html Mardi 13 Mars / 23h11 :
Ce café noir larvé de blancs --> [question] chères lectrices accepteriez-vous de suivre le lien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/07.html Mardi 13 Mars / 23h26 :
Quelque soit la réponse, la question est ailleurs . Mardi 13 Mars / 23h50 :
un monde vu bu, en bouche --> [question] chers lecteurs accepteraient-ils de suivre le lien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/08.html Mardi 13 Mars / 23h55 :
Un monde dit avalé --> [question] chers tois accepteraient-ils-telles de suivre le rien en dessous de cette phrase ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/09.html Mercredi 14 Mars / 09h32 :
celle mêlée au café --> [question] Zy va, suis l'h[url]e[ment] ci-dessous de cette phrase ! http://www.confettis.org/nomemory/pages/10.html Mercredi 14 Mars / 10h26 :
Aussi nos corps courbés --> [question] 6-2sous, 7-2mi-phrase ! http://www.confettis.org/nomemory/pages/11.html Mercredi 14 Mars / 10h35 :
"noir blanc" --> [question] là--> http://www.confettis.org/nomemory/pages/12.html Mercredi 14 Mars / 10h47 :
Les premières paroles dites --> [question] l'autre 1/2vers--> http://www.confettis.org/nomemory/pages/13.html Mercredi 14 Mars / 11h25 :
[l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] est-ce charger ou vider les mots de sens ? http://www.confettis.org/nomemory/pages/14.html Mercredi 14 Mars / 21h58 : br /> [l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] photographiques, un temps,
http://www.confettis.org/nomemory/pages/15.html Mercredi 14 Mars / 22h05 :
[l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : différences_é&et_ répétitions -->] photographiques, un temps, http://www.confettis.org/nomemory/pages/16.html Mercredi 14 Mars / 22h20 :
[l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] au bout des doigts http://www.confettis.org/nomemory/pages/17.html Mercredi 14 Mars / 22h35 :
[l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] commence http://www.confettis.org/nomemory/pages/18.html Mercredi 14 Mars / 23h29 :
[l'objet de la question est à découvrir en activant le lien] --> [le bouton de la question dit : -->] vienennt au présent http://www.confettis.org/nomemory/pages/19.html Jeudi 15 Mars / 10h28 :
Et si nos mails ne mènent à rien. Si les réponses ne sont que des *_ØtØm4tiK_R€pl¥_*. Nous n'avons rien créé, depuis l'enfance nous copions en changeant, par ci, par là, une lettre, un chiffre, une virgule, un point, une orthographe, une autre graphe. Nous ne sommes l'origine de rien, et même pas de cela, rien. Nous reproduisons mal, et c'est bien mieux. mailto:Dites_que_je_copie_colle@confettiS.org --> çamailàrien mailto:Si_l'instit_me_voit_la_tete_vers_le_ciel_dites_que_je_copie@confettiS.org --> çamailàrien Jeudi 15 Mars / 10h52 :
Jeudi 15 Mars / 10h53 :
mailto:Je_tente_j'essaie_n'y_arrive_pas_toujours@confettiS.org?subject=çamailàrien mailto:Toujours_pas@confettiS.org?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 11h03 :
mailto:Loin_du_pli_centré_du_cahier@confettiS.org?subject=çamailàrien mailto:Colle_la_ligne_de_la_marge_aux_ordres_du_savoir_ça@confettiS.org?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 21h36 :
mailto:Là_pend_le_respect_de_la_licence_la_côte_nulle@confettiS.org?subject=çamailàrien mailto:Vide_de_sens@confettiS.org?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 21h51 :
mailto:De_la_main_gauche_apprise_à_droite_puis_à_nouveau@confettiS.org?subject=çamailàrien mailto:Prise_à_gauche_de_la_pensée@confettiS.org?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 22h02 :
mailto:Loin_de_la_planche_la_clôture_de_la_vue_le_nez_porte@confettiS.org?subject=çamailàrien mailto:Si_vous_entendez_le_rappel_à_l'ordre?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 22h11 :
mailto:Du_maître_ou_de_la_maîtresse@confettiS.org?subject=çamailàrien mailto:Dites_que_je_copie_la_vitesse_des_nuages@confettiS.org?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 22h19 :
mailto:Devant_le_ciel_bleu_sans_bleu@confettiS.org?subject=çamailàrien mailto:cent_bleu_S_transitoires@confettiS.org?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 22h36 :
mailto:Le_sol_gris_blanc_noir@confettiS.org?subject=çamailàrien mailto:Où_je_joue_un_film_muet_projetè_par_le_soleil@confettiS.org?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 22h41 :
mailto: (amicalement du bientôt-brésil) http://motsvoir.free.fr/ Jeudi 15 Mars / 22h42 :
Que la nuit est devenue vacarme ! Jeudi 15 Mars / 22h43 :
mailto:Qu'un_brouhaha_haché_d'activités_éparses_une_nuit_sans_un_où_allez@confettiS.org?subject=çamailàrien Jeudi 15 Mars / 22h43 :
avez-vous du temps ? Nous nous sommes vus un instant. http://www.confettis.org/instants/metro.swf Samedi 17 Mars / 08h52 :
Mode d'emploi Samedi 17 Mars / 09h25 : • Ø
- s'armer d'une bobine de patience et d'une aiguille aiguisée à la
pointe du regard. Faire entrer le hameau du fil dans le chat de
l'aiguille. Si elle glisse c'est qu'il s'agit d'une anguille dont le
”n” a subtilement été remplacé par un ”i”. Á moins que vous ne soyez
passé par le poissonnier avant la mercerie et cela, sans vous en rendre
compte avant ce moment précis, dit "instant".
Samedi 17 Mars / 10h16 : • ØØ
[aparté]Après ce petit exercice de mise en forme, votre présent de
surfileuse et votre avenir de machine à coudre tiennent entre vos
doigts.[/aparté] Faites glisser la page dynamique (Mais pas au point de
descendre toute seule au premier post de cet ensemble d'instants
choisis et mis en scène sur le plateau de votre écran).
Samedi 17 Mars / 11h02 : • ØØØ Lorsque vous voyez apparaître la phrase : Dimanche 25 Février / 09h04 : Un instant, c'est bref.
Vous y êtes ! Tenez vous y ! Si toutefois vous ne parvenez pas à lire
cette phrase c'est "peut-être, mais rien n'est moins sûr", parce que
vous n'êtes pas sur la bonne page, ou que vous n'avez pas allumé votre
ordinateur, ou que vous avez préféré lire un livre devant l'ordinateur
éteint ou allumé, ou.
Samedi 17 Mars / 12h23 : • ØØØØVous êtes arrivé à la phrase Dimanche 25 Février / 09h04 : Un instant, c'est bref.
Sinon relisez le poste précédent. Vous plantez votre regard avisé et
pointu, inversement pareil au même, juste avant le D du dit_manche
(tribute 2 Boby) et vous laissez glisser le long du fil de la phrase
pour douce_heureusement arriver à l'adresse qui vous propulse vers
"Vpar".
Samedi 17 Mars / 15h07 : • ØØØØHASi vous activez le lien, alors vous cassez le fil fragile d'une lecture pour en créer un autre, ailleurs. Et c'est fini, ici.
Samedi 17 Mars / 15h22 : • ØØØØHAHASi
vous, chers internautes adorés, n'activez pas le lien et que vous
désirez passer à l'instant suivant, vous piquez juste avant l'url et
faites remonter l'aiguille jusque l'instant donné et intitulé : "Dimanche 25 Février / 10h20 : A- "x exposant n instants", ça dure une vie ?"
[aparté]Ces deux instants, vous montrent à quel point l'auteur n'a pas
inventé le fil à couper le beurre, mais peut-être le point des instants
surfilés[/aparté].
Samedi 17 Mars / 19h11 : • ØØØØHAHAHAÁ
cet endroit précis, quelque soit l'endroit où vous êtes, vous piquez à
nouveau votre nez dans la phrase, et vous lisez avec les yeux la bouche
les oreilles, tous les instants suivants. Bravo! HAHAHA cet instant
précis, vous venez de réaliser votre premier point le lecture surfilée.
Attention de ne pas vous laissez égaré par la joie et vous mettre
l'aiguille dans l'oeil. Si vous n'êtes pas épuisé par la difficulté de
penser de façon cohérente une théorie du mouvement, continuez!
Dimanche 18 Mars / 17h40 :
1_n_1S_[*]_S Ma_t1==(Ø1<"_parce_que_temps_") // [*=tant] http://www.confettis.org/instants/citron.mov Dimanche 18 Mars / 18h17 :
2_1S_[*]_S Ma_t1==(Ø2<"_parce_que_temps_passe") // [*=tant] http://www.confettis.org/instants/cafe.mov Dimanche 18 Mars / 20h18 :
3_1S_[*]_S Ma_t1==(Ø3<"_parce_que_temps_arrêté_pas_à_pas_marche_") // [*=tant] http://xavl.confettis.free.fr/instants/escalier.mov Lundi 19 Mars / 13h25 :
4_1S_[*]_S Ma_t1==(Ø4<"_parce_que_temps_arrêté_par_sommeil_profond_ _2_balles_dans_côté_") // [*=tant] http://xavl.confettis.free.fr/instants/dormeur.mov Mardi 20 Mars / 09h50 :
Des instants glanés en rue. Des mots à maux couchés sur les murs. Silencieux, dressés, les murs attaquent, sans faute et autres graphes, les mumures griffent en surface. Mars attacK et les caravanes passent, partent... "Au bout de ma rue, il y a un PasKeBeau bateau, vert couleur de liberté" == Zadar : écrivain du Panier 9 ans, a fuit l'Algérie Mardi 20 Mars / 10h53 :
Le tramways trace ses voies, l'avenue hausmanienne coupe les quartiers populaires en deux, empêchant les venelles de se joindre en un dédale d'accents circonflexes. _Rue de la République_ . "la rue où tout est publique", Manklöa 8 ans, la Joliette, Ivoirienne, a fuit son pays. Mercredi 21 Mars / 12h13 :
"Nous ne savions pas !" "Que pouvions-nous faire ?" Ces phrases nous les connaissons. Les lourds morceaux de mémoire, sous lesquels elles reposaient sont à présent levés. Elles sont exhumées. Et nous ne pouvons pas ignorer ce qui se passe dans ce pays Hier et ce soir, des incidents graves se sont produits lors de rafles effectuées dans nos quartiers à Paris. Lundi 19 mars en fin de journée, nous avons assisté, révoltés, à une tentative d'arrestation devant l'école maternelle Rampal d'une dame venue chercher une petite fille à la sortie de l'école. Malgré l'intervention des parents présents, et celle d'enseignants, les policiers ont fouillé et interrogé cette femme, prenant de haut les protestations, devant les enfants et parents traumatisés. Ils l'ont ensuite emmené pour une destination qu'ils n'ont pas voulu préciser, laissant la petite fille désemparée... Suivis et à nouveau "interpellés" par des parents de façon véhémente, les forces de l'ordre ont fini par relâcher leur proie plutôt que de provoquer une émeute. Cet incident a eu lieu lors d'une énième rafle dans le quartier de Belleville. [extrait d'un communiqué du réseau RESF] La police est "gestapiste", parce que Sarkozy est le représentant d'une culture de "la mort" [Le pouvoir pour et par le pouvoir. La poitique n'est qu'un prétexte.]. C'est un fait, même pas un parti pris politique. à partir de cet instant, je vous interdirai d'oublier ce fait Mercredi 21 Mars / 18h34 :
Bleu rouge gyrophareS claquent par-dessus nos têtes. Reste le "blanc", pas inquiété, mains dans les poches. Mercredi 21 Mars / 18h35 :
à la télé, une page de publicité. Mercredi 21 Mars / 18h37 :
fin de la pub Ils ont fait charger la police. Ils ont réveillé l'armée. Ils ont fait parler les mots oubliés, l'histoire tue... Celle d'une Algérie française qui fait bander la mort. aujourd’hui encore Mercredi 21 Mars / 18h42 :
Nationaliste. Raciste. Frontiste. Couvre-feu, pour ne pas cessez le feu. Pour qu'ils ne glissent pas, les feux de nos mains de forces de l'ordre, le feu liquide du pouvoir. Mercredi 21 Mars / 18h43 :
Face à face. Porter la main sur soi, Attirer le regard sur soi. C'est l'émeute. Comprendre le geste, et regarder par-delà l'écran, la visière. Eteindre la télé, sortir dans la téci. Si, si ,si… Mercredi 21 Mars / 18h47 :
Marcel écrit vain de Paris, 35 ans, n’a pas encore fuit son pays, la France. Jeudi 22 Mars / 18h25 :
le vent, tant présent dans la bouche de marseillais lors qu'il s'agit de promettre temps présent souffle la mer hors d'elle-même Jeudi 22 Mars / 22h42 :
http://xavl.confettis.free.fr/instants/anarki/AdioLugano.mov http://xavl.confettis.free.fr/instants/flo_an/flo_an1.mov http://xavl.confettis.free.fr/instants/flo_an/flo_an2.mov http://xavl.confettis.free.fr/instants/flo_an/flo_an3.mov Vendredi 23 Mars / 10h11 :
http://xavl.confettis.free.fr/instants/anarki/NoPuiServir.mov http://xavl.confettis.free.fr/instants/aaa/aaa1.mov http://xavl.confettis.free.fr/instants/aaa/aaa2.mov Vendredi 23 Mars / 22h02 :
http://www.confettis.org/instants/anarki/anarchia.mov http://www.confettis.org/instants/at_fi/05_at_fi.mov http://www.confettis.org/instants/at_fi/04_at_fi.mov http://www.confettis.org/instants/at_fi/03_at_fi.mov http://www.confettis.org/instants/at_fi/02_at_fi.mov Samedi 24 Mars / 16h39 :
un mois d'instants, sans un instant à moi 1 mois d'1stants; sans 1 1stant à moi 1 mois d'1s_Temps; sans 1 1s_Temps à moi 1 mois d'1s_Temps; sans 1 1s_Temps ∆ moi 1 mØis d'1s_Temps; 1ØØ 1 1s_Temps ∆ mØi 1 mØis d'1s_Temps; 1ØØZ1 1s_Temps ∆ mØi 1 mØis d'[**]; 1ØØZ1_[**] ∆ mØi // [**]==1s_Temps // 1_mØ!s d'[**]; 1ØØZ1_[**] ∆ mØ! // [**]==1s_Temps // Mot_Monde construise l'un l'autre, *by hands* Samedi 24 Mars / 23h55 :
http://www.confettis.org/instants/anarki/internaute.mov Très cher internaute lecteur, tu sais mieux que quiconque que la lecture commence en haut et à gauche de la page pour se terminer en bas à droite, avant d'à nouveau, commencer en haut et à gauche de la page et ainsi de suite. http://www.confettis.org/instants/anarki/TiemprePhilosophie.mov Je sais que ce n'est pas faire insulte à ton intelligence que de te rappeler ce mouvement de la lecture, assimilé à cette échelle que nous descendons à chaque phrase. Maintenant que te voilà averti, je te souhaite une bonne lecture à écoutes et à visions multiples, mais. http://www.confettis.org/instants/anarki/echelle.mov Lorsque tu seras arrivé à la fin de cet instant, ces instants, n'oublies pas de remonter au sommet en suivant les barreaux de l'échelle, car les raisons qui nous incitent à prendre les échelons et à descendre dans le puits du récit, ne sont pas les mêmes que celles que nous invoquons lors de la remontée du puits. Dimanche 25 Mars / 00h02 :
*Pour*qui*sera*le*portrait*de*l'instant*?* |