Pendant
un mois un invité utilise son portable et/ou ordinateur pour envoyer du
texte au site de panoplie.org. Le dernier texte envoyé est
instantanément visible sur la première page du site.
A l'invité de décider comment il utilisera cet outil, cette présence par l'instant.
La totalité des textes envoyés par l'invité formera son InstantPortrait.
Philippe Castellin
publie de nombreux poèmes visuels, sonores ou linéaires publiés sous
formes de livres (Editeurs Evidant, Akenatonb ed, al Dante ed).,
comme en diverses revues et anthologies en France ou à l'étranger
(DOC(K)S, Tam Tam, Lotta Poetica, AIOU, SONART, Art LIFE, BAOBAB,
Offerta Speciale, InterLe Lieu etc.)
Concerné dès le début des années 70 par le développement de la
poésie visuelle qu'il s'attache depuis 80 à élargir vers des pratiques
multimedia non exclusives des formes linéaires de l'écriture. Membre
co-fondateur avec Jean Torregrosa du Groupe AKENATON
(1984) qui développe un travail d'édition créative et d'intervention
par des installations et des performances intermedia d'un genre nouveau
pour lequel Akenaton propose (1986) le terme d' « install'action ».
Participe régulièrement aux diverses expositions, lectures, mail art et
performances liés à l'actualité internationale des poésies
contemporaines. Directeur de publication de DOC(K)S depuis 1990. Très
impliqué dans l¹exploration des nouvelles technologies , CD, CD Rom et
web, domaines où il joue un rôle de pionnier en réalisant de nombreux
travaux de poésie animée programmée par ordinateur dès les années 85
,en fondant avec Akenaton (1997) l'un des premiers sites de poésie
expérimentale sur le web : DOC(K)S_ON _LINE ;, puis, en 2003, avec
notamment Philippe Bootz, Alexandre Gherbran et PHM Burgaud ou J.P
Balpe et Tibor Papp le groupe Transitoire Observable.
InstantPortrait
texte seulement
--------------- /télé : zéro bar : zéronuit : agitée à très agitéelecture : Austin, Jim Koller, Rilkeréveil : caféjournal : lumatinée : atelier, web cam + son + after effects + flashmot important: "ocelle", ce que veut dire "ocelle". Cf aussi : Argos Panoptès.état général : fatiguenervosité : granderésultat : mis en ligne à l’adresse ci-dessousautocritique : c'est trop court, les noirs pourraient se déplacer autrement, le son n'est peut être pas assez fort. Positif: la brutalité.discussion : avec personneaprès midi: programmation avec les voix de synthèsecitation 1
: Wikipedia : "En biologie, un ocelle est une tache arrondie qui sert
de camouflage sur la peau des animaux : Les ocelles des plumes caudales
du paon. On en trouve chez les poissons, les oiseaux, les reptiles
(Phelsuma quadriocellata) et les insectes. (Voir aussi:Camouflage,
Mimétisme) "citation 2 : "Argos -Panoptès ( Panóptês, «
celui qui voit tout ») parce qu'il avait cent yeux, répartis sur toute
la tête, ou même sur tout le corps selon certains auteurs. Il y en
avait en permanence cinquante qui dormaient et cinquante qui
veillaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance."cigarettes : tropOM : 3-1 contre MetzTitre : provisoire : « No_Subject »http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/no_subject.html --------------- /Lundi 26 Novembretélé : pas de télébar : pas de bar (Paul-André: closed on sunday)nuit : réveillé par la chatte qui jouait au hockey avec un bonbon sur le carrelage.lecture : Fini de re re lire Koller, laissé Austin de côté, Rilke encoreréveil : café chez Jeannot - commentaire du match de l'OM - On peut se demander ce que va devenir Cissé.journal : lumatinée : travailler plus pour gagner pareil et dépenser plus.colère du jour
: Bouvard, le journaliste, vient d'écrire un édito dans lequel il
compare les grèves avec le retour larvé de la "dictature du
prolétariat". Et la dictature de la démagogie grassement populiste des
coquelets de la basse cour médiatique, on en parle quand?état général : débordérepas de midi : rienaprès midi : impro web cam à partir des réflexions que m'a suggérées Rilke. résultat : la petite video on line à l'url ci-dessousultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir"autocritique :
la forme est ce qu'elle peut être avec ce genre de projet (qui
d'ailleurs se joue dans la durée). Sur le fond ce qui m'énerve avec
Rilke, c'est le sacré. Il faut absolument dissoudre la relation de la
poésie et du sacré. Sans pour cela tomber dans le gag. La dissolution
du rapport au sacré n'abolit pas toute distinction art/non art.discussion1
: avec Alexandre Gherban, au téléphone. En accord tous les deux pour
songer que la poésie numérique doit franchir un nouveau col. Fin de
Transitoire Observable. On passe à autre chose. Pas facile.discussion2
: par mail avec Frédéric Acquaviva qui trouve que 4' de son sur le CD
audio du prochain DOC(K)S ça revient à dénaturer son travail. Aki Onda
pense la même chose. Pauline Oliveiros non. Je suis d'accord avec
Pauline. Nous sommes 7 milliards d'hommes et de femmes. Et quelques
centaines de milliers d'artistes.Projet1 : retrouver une
photo de l'hôtesse de Rilke, qui serait la princesse Marie von Thurn
und Taxis, née Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst. C'est elle qui a
hébergé R.M.R dans son château de Duino, sur les bords de l'Adriatique.
Elle l'hébergera fréquemment et sera son mécène jusqu'en 1920. C'est
pour elle qu'il a composé son chef d'œuvre, les Élégies de Duino, que
Wikipedia déclare "empreintes d'une mélancolie lumineuse". Rien sur la
nature des relations du poète et de la princesse. Intégrer la photo à
la video ?Projet2 : rencontrer une princesse mécène. On doit pouvoir trouver ça sur le web.Projet3:
panoplie.org, entre la banalité narcissique de l'autoportrait de
l'auteur en train de se brosser les dents d'un côté, l'idéologie
technologisante du temps réel, la fausse urgence, l'info en boucle qui
annule l'info et pas mal d'autres écueils, quelle place pour la
création, son irrégularité, ses silences, ses trous, son alternance du
plein et du vide? - D'accord avec Rilke... et Stendhal, là-dessus!http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/RILKEbis.html --------------- /Mardi 27 Novembretélé : pas de télébar : pas de bar (Paul-André: closed on monday...)nuit : rêves bizarres, oubliéslecture : Austin réveil
: café chez Jeannot - "et Nasri, est ce qu'ils vont vendre Nasri, ils
sont capables de vendre Nasri" - Lyon a t il une chance contre
Barcelone??? - Non.journal : lu - découpé un petit article avec le mot "poétesse", à rajouter à la collection.matinée
: aller relancer le voilier qui taille la bâche depuis 2 mois au rythme
du tango corse. Rendez vous coiffeur: il était temps. Mon coiffeur est
très spécial.théorie du jour : tout poème un peu fort est
nécessairement lyrique mais il y a des tas de façons d'être lyrique. On
peut être lyrique ET concret. cf. Ian Hamilton Finlay. En tout cas il
faut être simple, aussi simple qu'on peut. Koller est simple. Mais
aucun de ses poèmes ne peut avoir été écrit sans une certaine vie, à
l'arrière plan. Il faut avoir coupé du bois en hiver dans la forêt pour
chauffer une cabane pour écrire comme ça. Rapport avec la performance.état général : pas de temps à perdrerepas de midi : rienaprès midi : impro web cam à partir de la séance "coiffure". DOC(K)S : CD audio.résultat : la petite video on line à l'url ci-dessousultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir"autocritique:
pas mal de choses qui me tiennent à coeur, le nombre, le doute sur "ce
qui est poésie" et "ce qui n'en est pas", la performance etc.projet:
un poème qui commence par "Quand tu étais une petite fille..." - Le
dernier vers sera : "quand j'étais un petit garçon" - J'ai une vague
idée du "milieu".discussion1 : avec mon coiffeur, à propos de ses aventures.discussion2
: avec Jean Torregrosa (lui + moi = akenaton) au sujet d'une pièce
plastique que nous sommes en train de réaliser pour une exposition, mi
Décembre. La pièce serait une installation, vaste, au sol, avec un
ensemble de panneaux de signalisation comportant des noms de lieu et
ayant fait l'objet de traitements variés: bombages, chevrotines, petits
plombs, rafales de mitraillette. Récupérer ces panneaux ne sera pas
aisé. Rendez vous demain avec la DDE. Faut-il un texte? J. pense que
non, moi que oui. Ca commence mal, ou plutôt c'est comme d'habitude ! -
Suite de la discussion: demain.le mot du jour : "coiffeur" (d'après wikipedia)"ll
s'entretient d'abord avec son client pour lui conseiller une coupe de
cheveux en fonction de ses souhaits et de ses cheveux. Puis il lui lave
les cheveux, et enfin les coupe. Certaines coupes se font mieux lorsque
les cheveux sont secs et d'autres mouillés. Il peut appliquer des
techniques particulières comme le brushing, le bouclage au fer,
utiliser le fer plat pour raidir les cheveux ou faire une permanente.
Le coiffeur peut prescrire, conseiller ou recommander des produits
capillaires. Dans certains pays, il joue aussi couramment le rôle de
barbier.Le coiffeur doit avoir une grande résistance physique car
il reste debout toute la journée. Il doit avoir aussi un sens
artistique et savoir communiquer afin de bien accueillir et conseiller
les clients..."conclusion : il n'est guère plus facile de définir un coiffeur qu'un poète. Cf Austin.http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/coiffeur.html -------------/ mercredi 28 novembre télé : Lyon-Barcelone - Lyon méritait de perdre. bar : pas de bar (Paul-André: ouvert, mais trop de monde...) nuit : le rêve d'hier m'est revenu. Noté, est devenu un poème. Bon ou mauvais, impossible à savoir. Trop "dedans" : ------------------------------8356 Le Grand Tigre de porcelaine et de jade Jaune et blanc, avec des reflets verts Est en train d’arriver. La nouvelle roule sur le monde. Le
monde qui marche dans les rues. Le monde qui fourmille sur les marchés
aux fleurs et aux légumes. Le monde des villes et celui des champs. La nouvelle roule : Le Grand Tigre est en train d’arriver Le Grand Tigre de porcelaine et de jade. Et la terre ne bouge pas. A cause du feutre sous ses pas et de la lenteur de ses regards. Alors tout le monde s’en va. Toute la vie s’en va. Et les villes, les rues, les immeubles, le monde Demeurent seuls, comme une fresque sans mur Demeurent seuls, comme une flaque d’eau dressée. Le monde ne tenant plus que dans son souffle. ------------------------------------------------------------------------- lecture : Austin. Reçu: le livre de J. Donguy aux Presses du Réel concernant les nouvelles poésies. réveil : tôt. Départ pour Corte. Montagne, brouillard. 90 kms en 2h. journal : lu à midi. La guerre à Villiers m'a rappelé Ferrari. théorie(s) du jour : a)
Kaprow, l'art et la vie, la performance. Doutes, suspicions: le fait
est que plus l'art et la vie sont "confondus" et plus grande est la
prégnance du contexte pour déterminer la chose présentée comme "oeuvre
d'art". Nous avons dépassé ce genre de positions "naïves" depuis la fin
des années 50. Ce qui ne signifie pas que les questions soient résolues.b)
ce que j'aime dans les poèmes de J. Koller c'est que quand on ouvre le
livre on peut sentir l'odeur de la soupe qui mijote dans sa cabane.
Possible qu'elle soit dégueulasse (la soupe). repas de midi : rien fin d'après midi : impro web cam sur le thème "art/vie" - Pas le temps de la mettre en ligne aujourd'hui. discussion1
: avec le représentant de la DDE, au sujet des panneaux. Dans un
premier temps: hostilité et méfiance: "vous allez donner quelle image
de la corse à travers ça?" - Nous lui avons montré le texte qui fera
(éventuellement) partie de l'exposition. ça l'a rassuré, sauf les
allusions à des négligences administratives. Deuxième temps: il va nous
donner des panneaux. Troisième temps: " Et si vous alliez les
déboulonner vous mêmes, ça nous ferait des économies..." - ça, c'est la
Corse! - L'idée de chasser le panneau bombé ou mitraillé sur les routes
corses en filmant le tout nous plait beaucoup. elle est conforme à une
démarche que nous avons déjà eue: l'action + son résultat = l'oeuvre.
discussion2 : avec Jean Torregrosa au sujet du texte . Jean trouve que
la première partie du texte est trop "descriptive", pas assez
"poétique". D'après lui, ça ne rajoute rien, ça "élucide". Je rétorque
que si l'installation parvenait à transmettre les significations du
texte je serais d'accord avec lui mais que d'après moi le simple amas
"ready made" des panneaux ne suffira pas. Décision matérielle:
contacter une boite spécialisée pour voir combien ça pourrait coûter de
faire sérigraphier ou graver le texte sur une plaque d'aluminium
80/120. le nom du jour : Kaprow (d'après wikipedia)
"Allan Kaprow est une des figures les plus influentes de l'art
américain contemporain. Célèbre dès les années cinquante pour ses
Happenings, il est également connu pour ses essais, parmi les plus
profonds, les plus provocants, les plus marquants de sa génération.
Depuis ses premiers écrits importants (L'héritage de Jackson Pollock,
1958) jusqu'à ses essais les plus récents (Le sens de la vie, 1990),
Kaprow a centré sa recherche philosophique sur la relation paradoxale
qu'entretiennent l'art et la vie, et partant, sur la question de la
nature du sens. Significativement, cette réflexion s'est développée en
une époque de bouleversements artistiques et technologiques constants.
Depuis le modernisme des années cinquante jusqu'au postmodernisme fin
de siècle, depuis les premiers temps de la télévision jusqu'à l'ère de
l'informatique, Kaprow a écrit sur les frontières floues qui délimitent
les genres, les médias, la culture, l'expérience. Notre définition de
l'oeuvre d'art et sa relation à la vie forment l'axe principal d'une
réflexion qui témoigne non seulement du développement d'une démarche
artistique personnelle, mais qui commente également l'évolution
contemporaine de l'art. ...les essais de Kaprow - artiste
expérimentateur dont l'oeuvre se veut plus proche de la vie que de
l'art - apparaissent comme les pierres de touche d'une carrière
créatrice, dont ils constituent peut-être la part la plus accessible et
la plus durable. Etc." le texte-problèmatique : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/TERRE_SANS_NOMS/la_terre_sans_noms.html Ferrari :
[N.B: Shockwave Player nécessaire; si vous utilisez Firefox et un mac
intel, il faut régler (dans le panneau informations sur Firefox) afin
qu'il s'ouvre avec Rosetta] http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/FERRARI_f/ferrari.html --------------/ 28 / 29 Novembre télé : pas de télé bar
: Paul-André enfin ouvert et pas trop plein. Mais trop de bruit. Je ne
supporte pas. Petite conversation avec Elise C. au sujet des bâteaux à
voile. nuit : noire lecture : Austin. Lustral! réveil : café chez Jeannot - Les turcs ont battu l'OM. Cissé est en dessous de tout. journal : lu. A Villiers, Sarkozy "prend les affaires en main". Cause toujours. matinée
: Cargese. La route festonne le long de la mer tantôt évidente, tantôt
masquée par les collines. Dans ce coin les panneaux ne sont pas taggés.
Pas de chance, ma clef de 13 est sur le siège avant. Village à peu près
vide, un décor qui attend l'été, les touristes. Une pensée pour Ivan
Colonna. Aurais-je pu vivre à Cargèse? Pourrais-je vivre à Cargese? -
Peut être, à cause de la mer. Je ne supporte pas les lieux qui
enferment la vue. après midi : Un tour en voiture
dans la zone industrielle pour aller récupérer des panneaux dans les
entrepôts de la DDE. Nous en avons trouvé une vingtaine. "Ah, si vous
étiez venus l'an dernier, il y en avait une montagne..." - Le mot
montagne m'a fait sourire intérieurement, une montagne de panneaux,
c'est exactement ce que j'imaginais. Au départ. Ecrivant le texte mis
en ligne hier. En fait, au retour, cette image s'est progressivement
dissipée, au contact des panneaux réels: ils sont très grands, de
formes et couleurs variées, verts, jaunes, bleus, noirs et du coup, au
lieu de me représenter l'installation sous la forme d'un "tas"
maintenant je l'imagine comme une surface au sol, les panneaux aussi
jointifs que possible et agencés en sorte de composer un carré. Si nous
avions tous les panneaux de tous les lieux et lieux dits, ça ferait
comme un résumé (symbolique) de tous les itinéraires possibles dans
l'ile... Et un joli work in progress. Je commence à prendre feu... La
clef de 13 s'impatiente. quand nous aurons 50 ou 100 panneaux ça va
faire mal! Puis: Mettre en ligne la video d'hier pour panoplie. URL
ci-dessous. Puis web cam pour faire celle d'aujourd'hui. URL
ci-dessous. Puis envoyer le fichier du texte au graveur, après
correction du texte initial... voir les corrections : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/TERRE_SANS_NOMS/la_terre_sans_noms2.html ultérieurement : rajouter les 2 videos à la série "fondu_au_noir" discussion1
: avec Jean, au sujet des panneaux. Lui aussi les imagine, a priori, au
sol. Mais plutôt que de les agencer en un carré il voudrait dessiner
une flèche. Tautologie. En tous les cas nous sommes d'accord sur le
sol, et sur le fait qu'il faudra les surélever légèrement, moi je vois
bien un tapis de terre. Jean ajoute "il ne faut pas que ça raconte une
histoire, c'est le danger avec des mots". Je dis que les panneaux vont
être arrangés dans tous les sens, selon des règles plastiques ou
géométriques, comme un tangram et que sa crainte me semble peu fondée.
"C'est pas un tangram, c'est un puzzle". "C'est quoi la différence???"
- etc. discussion2 : avec Jean, au sujet du texte
"corrigé". Les corrections sur la première partie, rendue plus
"perfide", lui conviennent. De toutes les façons le fait que
l'installation se présente comme une surface au sol empêche qu'il
puisse y avoir redondance. d'une certaine manière le texte évoque une
sorte de pièce qui n'est pas celle que l'on voit, tout en l'étant, etc.
On mettra le panneau alu au mur, à quelques mètres pour souligner la
"disjonction". remarque : à travailler à deux, comme c'est souvent le
cas avec Jean, on apprend à se méfier des "idées" (sur ce plan là, nous
ne sommes presque jamais d'accord); à passer à l'acte, tout change, des
évidences apparaissent, les idées s'estompent, l'objet a sa logique
propre et il l'impose.Tout deviendra clair quand nous commencerons à
disposer pour de bon les panneaux, la semaine prochaine, fonction de
plus de l'espace et de la lumière. expression: "micca
nomi", expression corse qui veut dire "parler sans dire le nom des
persones dont on parle, mais que les 2 interlocuteurs connaissent..." -
Sage précaution. petite video sur le sujet du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/idees.html + celle d'hier, comme promis... : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/monoprix.html -------------/ 29-30 novembre télé : Niet ! Sarkozy en boucle sur toutes les chaines bar : pas de bar, beaucoup trop de monde nuit : trop courte lecture : Austin réveil : en retard journal : lu. Colonna. Rien n'est clair . matinée : à trainer, à repenser à Cargese. Vivre à Cargese. repas de midi
: sandwich chez Jeannot . A la télé reportage sur une femme qui vit
avec 32 sangliers dans sa maison. Elle est célibataire, divorcée,
blonde, grosse. Les sangliers elle les a baptisés avec des prénoms de
mecs: il y a Marcel, Etienne, Lucien etc. Une pensée pour Beuys et son
coyotte.Vous avez quoi contre les sangliers? - L'art et la vie... après midi1 : DOC(K)S, achever le CD audio, commencer la maquette papier: 500 pages devant moi. après midi2 : Cargese + video web cam + Flash + dreamweaver etc...mise en ligne URL ci dessous ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir" théorie: réfléchir à l'humour, à la relation de l'humour et de la poésie. discussion : pas de discussion téléphone1 : JM Montera, pour me rappeler qu'il arrive demain, ce que j'avais évidemment oublié. téléphone2 : F. Acquaviva, pour me demander de lui expliquer comment on fait pour mettre un fichier en téléchargement ftp. humeur : ! video du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/arkansas.html -------------/ 29 Novembre -1 décembre télé : Thalassa? - ah, non... alors rien bar
: chez Paul-André, c'est petit, c'est long, on dirait un couloir
d'autobus, sauf qu'au lieu de se tenir aux poignées du toit, les gens
se cramponneraient à la barre du comptoir. Impossible de se parler.
Impossible impossible. On peut seulement regarder le portrait de Ho Chi
Minh. Paul André est le seul bar corse où l'on trouve le portrait de Ho
Chi Minh au mur. Il faut du courage. Ou alors regarder les filles, il y
en a beaucoup, elles viennent en bande. Ca doit être à cause d'Ho Chi
Minh. Ciao! nuit : R.A.S, pas le moindre rêve, rien
que le ron ron de la chatte que je veux enregistrer un de ces 4 pour le
son d'amour. lecture : Austin, encore. J'adore les questions de
logique, de langage, etc. en m'endormant quelques pensées nuageuses
autour du thème de l'humour. Idée d'en faire ce que j'appelle une
"petite théorie". J'ai écrit pas mal de textes de ce genre, certains
publiés dans Java. La forme est celle d'une sorte de conversation de
table, entre plusieurs personnes, sur le même thème. Parfois il s'agit
de "vraies" conversations, dont j'ai gardé le souvenir, parfois de
fausses où je joue successivement les différents rôles. (La video de ce
soir appartient à cette catégorie). réveil : en forme. ça arrive : il
est vrai que le samedi, je ne travaille (alimentairement...) pas. J'ai
tout à coup pensé à Annie Abrahams, à cause des sangliers d'hier. Et
d'une "lecture" d'Annie dont c'était d'une certaine façon le thème. journal
: lu. Colonna. De moins en moins clair . Je n'aimerais vraiment pas
être juge dans une histoire de ce genre. Dans aucune autre? matinée :
aller chercher Jean-Marc Montera à l'avion. Content de le voir. On
s'entend bien sur beaucoup de plans. On a commencé à travailler tout de
suite sur le CD audio du prochain numero de DOC(K)S, intitulé "le son
d'amour", dont l'idée est de faire se frotter les uns aux autres les
musiciens et les poètes. url du son d'amour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/larevue_f/derniers-numeros_f/LESONDAMOUR_F/CHANTIER_SONDAMOUR.html repas de midi : salades au son des guitares . Longue discussion sur Colonna. Jean Marc est aussi hésitant que moi. On peut tout imaginer. après midi
: DOC(K)S, passer en revue toute la maquette du Cd, fade in, fade out,
cut etc. Problèmes multiples avec ceux qui envoient des travaux
beaucoup trop longs. Nous sommes nombreux, nous sommes nombreux,
combien de fois faudra t il le répéter. soirée :
humour, petite théorie, video web cam + Flash + dreamweaver etc... mise
en ligne URL ci-dessous ultérieurement : la rajouter à la série
"fondu_au_noir" théorie: egos, identités, nombre. --------------------------- egos : ergots. discussion : pas le temps courrier
: le catalogue de l'exposition avec les panneaux (le 8 Décembre) est
arrivé. Kleen. Pas mal. question : d'où vient la très bizarre
expression : "si c'est du lard ou du cochon. Est ce qu'on peut imaginer
du lard sans cochon ou du cochon sans lard???" video du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/humour.html -------------/ 1_2 décembre télé :
OM-Lille par fragments, en mangeant avec jean marc au restaurant -
Grand écran plasma - Pas de son - Télé foot - Le garçon est un
connaisseur bar : no bar nuit : rapide lecture :
Austin, un peu, puis Strauss, sur le nihilisme, je me demande bien
pourquoi je lis ça, à cause de ce qu'il dit sur nietzsche en fait. journal : pas lu. matinée
: travail avec jean marc sur le Cd audio, à midi on s'arrête, tout à
l'air de fonctionner. Anecdote: nous écoutons 12 ' de son blanc
vaguement rythmé, persuadés l'un comme l'autre d'avoir affaire à un pur
produit art contemporain poésie expérimentale, qui d'ailleurs nous
laisse de glace. Prêts à censurer. Pour découvrir que le format utilisé
par l'auteur ne correspondait pas à celui du lecteur. repas de midi
: oursins + vin blanc, soleil. Parfois cette ile sait vivre Bob Marley
dans la tête. après midi + soirée : nous sommes tombés de haut;
impossible de faire tout tenir sur le CD, nous avons 20' de son en
trop. Après plusieurs idées inapplicables, la solution (théorique) a
été trouvée, changer le format audio, tomber de 44 à 22, et au lieu de
faire un Cd audio faire un CD rom. J'ai attaqué la programmation du CD
vers 15h et là (21h30) il y a 8 plages qui sont fonctionnelles et un
semblant d'interface. Par contre, des tas de bugs dans tous les coins
et une montagne de problèmes à résoudre. Nous pensions avoir tout réglé
aujourd'hui, désolés! - Là on rempile pour quinze jours... pas de web
cam, pas de video pour panoplie. désolé mais... Il y a des jours comme
ça. à demain... -------------/ 2_Lundi 3 décembre lecture
: Leo Strauss. Je relis; en général quand j'ai fini un livre qui m'a
intéressé je le relis deux fois, parfois plus. Là c'est le cas; la
possibilité de se dire (et d'être) à la fois "démocrate" et "thomiste",
voire aristotélicien ne me semble pas évidente. En y revenant, je me
rends compte que Strauss oppose l'antiquité greco latine et le moyen
âge aux temps modernes, qu'il date du XVII° siècle, avec la jonction
des sciences et des techniques. Bon, mais après tout la rationnalité
grecque était elle si différente. Archimède, si je me souviens bien,
s'est servi de ses talents pour construire des machines de guerre, tout
comme, plus tard, Léonard. Tout ça n'est pas clair, il va falloir que
je relise encore! - J'ai déjà rencontré des questions de ce genre d'une
autre manière, à propos du post modernisme et de la post modernité
dont, n'en déplaise à Philippe Boisnard je persiste à penser qu'il
s'agit de termes certes très "modes" mais bien peu clairs et rarement
définis. la guerre des préfixes : http://www.t-pas-net.com/libr-critique/?p=122
réveil : tôt. J'avais hâte de me précipiter à l'atelier pour reprendre
la programmation du CD. Jean Marc dormait encore. De fait, en une heure
j'ai trouvé et éliminé pas mal de bugs. Techniquement, disons que la
moitié du travail est achevée. Un CD rom en 2 jours, ça mérite le
guiness book. journal : lu. ah si l'OM, en plus, vend Nasri, alors là
!!!! - NON état général : speed ! repas de midi : rien après midi
: le CD. La partie "interactive" de la programmation est fonctionnelle.
Restent l'interface "plastique", une partie automatique (lecture
shuffle) et le réglage des volumes globaux. Perdu pas mal de temps, une
fois encore, à me souvenir des fonctions lingo qui gèrent la couleur du
texte. C'est très mal foutu, les champs et les acteurs texte standards
ne se comportent pas de la même manière.
Sprite(gMember).text.member.color ne marche pas, ni
Sprite(gMember).text.member.forecolor, il faut écrire
Sprite(gMember).member.forecolor etc... discussion1 : avec Alexandre
Gherban, au téléphone, à propos des différents projets que nous avons
pour le suite de Transitoire Observable. Pas question en tout cas de
retomber dans certains des travers antérieurs; pas question que la
complexité "technique" de la programmation soit le critère de la
qualité des travaux; pas question que ceux ci soient présentés dans des
situations "conférencières", bavardes, frontales etc. le soir
: commencer à préparer les affaires et le matériel pour partir vers
l'exposition des "panneaux", qui a lieu à L'Isle-sur-Sorgues.
Vernissage le 8 au soir. J'ai mis le carton en ligne. le nom du jour :
la Sorgue. Il y a quelque temps, Lilianne Giraudon (qui est originaire
du Vaucluse, de Cavaillon je crois) m'a envoyé une photo du partage des
eaux. Très belle cette photo. et, pour moi, concernant des choses qui
me concernent beaucoup. Je suis né à quelques kilomètres de là. La
Sorgue, la nuit, on n'entendait qu'elle. Et j'ai écrit un livre sur mon
voisin, René Char. Il y a une photo du partage des eaux, à
l'Isle-sur-Sorgues, que je m'entête à écrire contre tous les actuels
usages administratifs avec un "s": je sais pourquoi.
"La Sorgue est un cours d'eau situé dans la partie sud-ouest du
département de Vaucluse. Il prend sa source à la Fontaine de Vaucluse,
franchit la «vallée close» pour rejoindre L’Isle-sur-la-Sorgue, puis
s’écoule dans la plaine des Sorgues (secteur situé entre Avignon,
Bédarrides et L’Isle-sur-la-Sorgue). Si la Sorgue s’arrêtait à
l’Isle-sur-la-Sorgue, avant le Partage des Eaux, on ne parlerait que de
LA Sorgue et son fonctionnement serait alors très proche de celui des
autres rivières. Mais, en Provence, une ressource aussi abondante que
celle de la Fontaine-de-Vaucluse n’a cessé de «donner des idées» aux
multiples générations qui ont occupé l’espace de la plaine des Sorgues
depuis la période gallo-romaine. La Sorgue a ainsi été aménagée au fil
des siècles (voir les grandes étapes historiques) de façon à répartir
la ressource de façon optimale sur l’ensemble du territoire. Les hommes
ont «forcé» l’eau à circuler dans des endroits où elle ne serait jamais
allée naturellement grâce à une succession d’ouvrages hydrauliques
(seuils, déversoirs, vannages) qui jalonnent le cours d’eau.La présence
de tous ces ouvrages a permis de transformer la rivière en un vaste
réseau de cours d’eau de plus de 500 kilomètres : le réseau des
Sorgues. Ainsi, la Sorgue est devenue LES Sorgues, réseau
hydrographique maillé comprenant une trentaine de bras aux noms
différents : Sorgue de l’Isle, Sorgue de Velleron, Sorgue de Monclar,
Sorgue de la Faible … Tous ces cours d’eau, à l’exception du Canal de
Vaucluse , se rejoignent dans la partie aval de la plaine pour se
rejeter dans l’Ouvèze à Bédarrides. Le partage des eaux:
je mets la photo en ligne sur le réseau. Merci à L.G. Je rajoute un
son, c'est celui que j'ai utilisé pour la vidéo mise en ligne le
premier jour sur panoplie. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/partagedeseaux.html ------------------3/4 Décembre lecture
: Leo Strauss. Mais je crois que je vais laisser tomber. Peut-on lire
vraiment un livre dont on ne parvient pas à s'approprier les questions?
réveil : très tôt. Aujourd'hui: Corte. Y aura t il de
la neige au col? - Sur le chemin, rencontre d'un ami qui s'apprêtait à
prendre le train pour la même destination, avec le même enthousiasme:
nous décidons de "monter ensemble" là-bas, en voiture. Entre deux
virages et derrière trois semi remorques , longue discussion par
rapport à la révolution américaine et à celle de la Corse, Paoli
faisant trait d'union avec Jefferson - discussion qui ne peut paraitre
surréaliste qu'à ceux qui ignorent la toute spéciale aptitude locale à
percevoir l'Himalaya comme le Monte Cinto, la taille au dessus, c'est
tout. Puis la conversation dérive sur la loi, les lois pensées (ou pas)
comme système (code) et agencement rationnel, par opposition au simple
archivage des cas, à la jurisprudence. Enfin, alors que la cuvette
cortenaise apparaissait à l'horizon , vint le récit d'une réunion
récente à laquelle mon ami assistait et où fut prononcée par le
principal responsable cette phrase que j'estime digne d'être gravée
dans le marbre: "je suis tout à fait contre votre proposition mais si,
au vote, une majorité se dégage en sa faveur, alors je voterai pour
elle". remarque : la famille rocca serra est au pouvoir dans le sud depuis 200 ans, de père en fils. journal : pas lu, sauf le titre : "le commando disculpe colonna". humeur générale : ne m'en parlez pas repas de midi : rien après midi
: retour, discussion sur la corse et ses maux. Le sujet est
inépuisable, les camions ne sont plus là. Je roule vite. Deux panneaux
"intéressants", à déboulonner, en essayant d'être discret et rapide.
Deux de plus à ajouter à la collection de La Terre_Sans_noms. L'un
d'entre eux est totalement noir, parfait. Micca nomi... retour à
l'atelier: affiche et flyer pour la soirée que nous organisons bientôt
ici, avec jean-michel espitallier. Il faut régler cela avant le départ
pour le "continent", demain, et un voyage qui commence aussi mal que
possible: pas de place sur le cargo, on se demande bien comment cela
est possible, on râle, mais c'est un fait, il faut aller à Bastia,
reprendre la route d'aujourd'hui. Marre. Puis, une petite video qui
m'est inspirée par un curieux objet que j'ai reçu ce matin dans ma
boite aux lettres. Web Cam, flash, dreamweaver et voilà. J'ai quelques
idées pour poursuivre dans la même direction: retour aux sources en
suivant le réseau. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/0027.html ps
: je me demande bien comment je vais m'y prendre (pas de connexion)
pour envoyer quoi que ce soit sur panoplie les jours qui viennent : on
verra bien. ------------------5/6 Décembre résumé des épidodes qui précèdent : pas
de connexion sur le bateau. peut-on-vivre sans connexion. hi hi. on
peut évidemment vivre sans connexion. vivre au sens de survivre. mais
les autres, les connectés 100% tout "instant" vivent-ils ? - la bourse
à new york real time dow jones tu veux que je te dises. Je m'en tape.
ah ah. et eux aussi de toi. arrivée à l'Isle: complexe. Connexion trouvée, enfin j'envoie un truc écrit cette nuit . Pas le temps de relire. 8358 - Chaplin dans un cargo + baleines 0 Tempête
sous la coque. Personne sur les ponts. Neige fondue, rafales. La pioche
dans l’écume, le bâteau roule et tangue, les tôles geignent, une porte
claque puis s’ouvre, claque à à nouveau du bec. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? À
l’intérieur, dans la salle du restaurant, tables qui valsent bord sur
bord, assiettes qui glissent… Les convives se lèvent, chacun son tour.
Des ombres. Qui m’en rappellent d’autres. Laisse courir… Dans
les coursives, il y a des gens qui s’entrechoquent. Des couples qui
dérapent, se créent, se quittent. Agrégats temporaires. La vie comme un
tango d’ idéogrammes. On dirait du Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? Au bar, tout seul, un type, cramponné À sa bouteille d’eau minérale. « Vous pouvez me servir un whisky sans glace ? » - j’aime quand le monde bouge. Salon vide où couteaux et fourchettes crépitent. Un serveur y titube, plateau tendu, à bout de bras. Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A l’aube par le hublot la mer anaconda et la côte, encore hagarde, blanche, un tas d’os : Marseille Mais qui chante de moins en moins. Chaplin dans un cargo. Pas de baleine. Non non. demain : travail dans la galerie. La programmation du Cd audio est bouclée. ------------------7/8 Décembre Hier : pas le temps de m' occuper de panoplie. Le web comme un fil à la patte. J'aime pas les fils à la patte. Hier :
laver les panneaux. en corriger quelques uns , à la chevrotine ou au
colt. L'esthétique ready made a ses limites et le hasard ne fait pas
toujours bien les choses. Divers essais dans la nature. L'idée de
disposer les panneaux à terre, selon une forme géométrique simple,
s'avère inapplicable. [cf ce qui précède concernant les "idées"]. Les
panneaux ont des formes très irrégulières, le puzzle ou le tangram sont
sans solution. Après avoir essayé de les disposer en lignes, de
construire un chemin, une étoile etc, l'idée m'est venue de les dresser
comme un wigwam, ou une montagne, ou une montagne wigwam. C'est à la
limite de s'effondrer en permanence mais les résultat me va : les
panneaux indiquent tous le ciel. Et la terre est sans noms... et les
indiens sont là comme dans le texte. le soir : aller "déboulonner" un panneau de la ville. Il est très grand, très propre. Le rajouter à l'installation??? ce matin
: arrivée de Jean qui n'a pas assisté à cette journée de recherches. La
ville est en fête, les rues sont barrées. nous transportons les
panneaux à la main jusqu'à la galerie. surprise des passants. deux
corses s'invitent immédiatement das la galerie où nous commençons à
trav ailler. ils veulent un panneau, pour eux...nous le leur
priomettons pour plus tard: pour l'heure, ils nous servent tous. Jean
(qui a vu le résultat de ma journée expérimentale) ne se rallie pas
d'emblée. il commence à tenter de faire une forme, n'y parvient pas
etc.pour finir on refait ensemble le wigwam. Nombreuses discussions sur
le lieu exact où doit se trouver chacun des panneaux. Forme, couleur,
texte, surface etc. mais bon, c'est classique ce genre de discussions
dans akenaton. Les galeristes sont sidérés. ils croyaient que nous
savions exactement ce que nous allions faire. Et découvrent, en même
temps que nous. C'est une "install'action" en privé. En repartant nous
songeons à une autre solution, la plus belle sans doute, qui
consisterait à répartir les panneaux, au sol, de façon aléatoire, dans
tous les coins de la galerie: obliger les "visiteurs" à se déplacer
dans ce labyrhinthe. Mais nous ne sommes pas seuls dansl'exposition et
il est douteux que Viallat ou Traquandi apprécient cette manière de
"'s'étaler"... Dommage, la prochaine fois... Nous avons décidé de ne
pas utiliser le panneau de la ville. Ca n'était qu'un gag. Nous
n'aimons pas ce genre de clin d'oeil. Le panneau, va falloir le
remettre à sa place! après midi : un diaporama avec les photos de
l'install'action. Hélas il manque les photos des phases préliminaires. Je le mets sur panoplie. Shockwave player nécessaire: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/laterresansnoms.html ------------------9/10 Décembre L'isle - Marseille
: sur la route une idée d'installation. nous nous arrêtons chez Ikea
pour acheter 20 balances. Elles sont blanches, simples, pas chères...
Nous voudrions nous en servir pour calculer le poids des mots, du moins
de certains, à déterminer lesquels. Evidemment nous allons trafiquer le
ressort des balances... retour dans l'île
: cargo, temps détestable, le poème que j'ai écrit à l'aller et que
j'ai très mal mis en ligne (erreur de manipulation sur panoplie) est
plus que jamais d'actualité; mécontent de la version précédente je
réitère. 8358 - Chaplin dans un cargo Tempête
sous la coque. Personne sur les ponts. Neige fondue, rafales. Étrave
piochant l’écume, le bâteau roule et tangue, les tôles geignent, une
porte claque puis s’ouvre, claque à nouveau. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A
l’intérieur, dans la salle du restaurant, tables qui valsent bord sur
bord, assiettes qui glissent… Les convives se lèvent, chacun son tour.
Des ombres. Qui m’en rappellent d’autres. Laisse courir… Dans
les coursives, il y a des gens qui s’entrechoquent. Des couples qui
dérapent, se créent, se quittent. Agrégats temporaires. La vie comme un
tango d’ idéogrammes. On dirait du Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? Au bar, tout seul, un type, cramponné À sa bouteille d’eau minérale. « Vous pouvez me servir un whisky sans glace ? » - j’aime quand le monde bouge. Salon vide où couteaux et fourchettes crépitent. Un serveur y titube, plateau tendu, à bout de bras. Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A l’aube par le hublot la mer anaconda et la côte, encore hagarde, blanche, un tas d’os : Marseille Mais qui chante de moins en moins. Chaplin dans un cargo. Pas de baleine. arrivée 7 h du matin. Jean travaille à 8h moi à 8h 30; retour brutal à la réalité... repas de midi : pas de repas de midi, pas le temps. après midi
: relever les mails; une fois jetés les spams il en reste une bonne
douzaine auxquels il faut répondre. Et tout de suite. Un texte qui doit
être mis en ligne sur "texto digital" ce-mois ci et l'on me dit que le
fichier envoyé ne "marche pas". Après vérifications ça n'est pas grave,
un lien rompu, c'est tout. Demain on verra si tout est OK. Un autre
mail de Fabrice, qui doit publier un livre et un cd rom que j'ai
réalisés cet été et qui rencontre des difficultés techniques: d'autres
liens rompus en perspective??? - un autre mail, du CNL, auquel nous
avons adressé une demande 'aide pour la manifestation que nous
organisons à marseille, à montevideo en mars prochain. Il parait que la
responsable ne trouve pas assez de livres (dans sa banque Electre) liés
aux poètes qui sont invités . Exemple: Michel Giroud. D'où sort il
celui là me demande-t-on... Trois heures à rajouter des
"bibliographies" liées plus ou moins directement aux "performers" de
l'événement. Derrière eux les performers ne laissent bien souvent
qu'une trainée de cendres.... la colère du jour : étant allé par hasard
sur wikipedia, rubrique "revues littéraires" je découvre (après avoir
tenté vainement de rajouter 2 phrases sur DOC(K)S qui, me semble t il
mérite quand même d'en faire l'objet, que c'est impossible parce qu'une
terrible bataille de plume se livre en ce lieu. Je laisse chacun juge
et de la pauvreté du texte initial, de ses extraordinaires raccourcis,
qui font commencer le grand tournant des revues "fin des années 90"
avec la prise en compte des signifiants matériels et la novation
représentée par la revue de littérature générale. Je laisse également
chacun juger des arguments développés dans la discussion. On croit
rêver. En fait c'est toute cette rubrique qui est à jeter. Au delà
cependant on peut s'interroger sur l'énorme vanité de tous ces gens.
Quels egos !!! - Il y a une phrase que je dis souvent et qui me semble
tout à fait adéquate alors je la re re dis : beaucoup d'artistes sont
des trous du cul. D'artistes et de poètes. Faites-nous rire avec vos
positions ultra gauche et vos discours radicaux. NOUS SOMMES 7
MILLIARDS d'HOMMES dont 2/3 crèvent de faim. http://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_litt%C3%A9raire
la video du soir : le voyage à l'Isle a remué en moi de vieilles
choses. Et je corrige, ou complète plutôt ce que j'avais fait
auparavant. Un lien supplémentaire, pour compliquer le réseau. Le lien
souligne un détail qui m'avait échappé. A vous de voir. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/cecile.html Ma grand mère s'appelait Cécile. demain : Corte, départ à 6 h du matin - neige au col??? - La vie est un long fleuve tranquille... ------------------10/11 Décembre matin : levé à 6 h - ajaccio/corte - pas de neige retour : 18h (en chemin, 1 panneau qui manquait à la collection) - Achever les dossiers pour le CNL, la DRAC, la CTC etc etc électro-encéphalogramme : plat idées : aucune, sauf ce qui suit, en rapport avec la colère d'hier... noms propres : LES DICTIONNAIRES AFFICHENT COMPLET ------------------11/12 Décembre lecture du soir
: j'ai attaqué le livre de Jacques Donguy, bien composé, bien imprimé,
sous une épaisse couverture. Chapeau l'éditeur! - Pour le reste, bien
que le livre soit très long je crois que j'en viendrai très vite à
bout. Le titre, séduisant, nous promet une analyse de la situation
créative actuelle et du numérique. En réalité le contenu ne correspond
guère : la plupart des chapitres ne concernent que des aspects que je
connais déjà assez bien, les ayant fréquentés longuement lorsque
j'écrivais DOC(K)S Mode d'emploi, il y a près de 10 ans: avant gardes,
poésie concrète, poésie visuelle, poésie sonore, poésie performance
etc. Item s'agissant de l'iconographie où l'on retrouve, dans la
plupart des cas, des objets plus que connus. Quant aux questions de
nature "théorique" (sémiologie, linguistique) qui me semblent
essentielles au delà de la dimension historique et qui continuent à me
sembler très complexes, ce livre ne les envisage pas. Il s'en tient,
méthodologiquement, à une présentation "historique" des faits. Qu'une
telle présentation soit indispensable, soit. Au moins en ceci que le
récit des faits, effectué avec autant d'honnêteté et de rigueur que
possible, interdit certaines opérations frauduleuses (comme celle que
j'évoquais hier), lesquelles, avec l'avénement du web ont toutes
chances de se multiplier : le numérique, l'âge du numérique, s'inscrit
dans un moment où notre rapport au temps s'est radicalement modifié, il
s'y inscrit et il amplifie les transformations, il les radicalise. Tout
s'y archive d'un côté, tout s'y efface de l'autre et tout s'y accélère.
D'une certaine façon, "instants" et ce que je suis en train de faire,
je l'envisage aussi de ce point de vue. Il ne s'agit pas d'un portrait,
ou pas seulement de cela. Il s'agit d'abord du temps... -----------comme
si l'on n'existait que pour autant que l'on est connecté
-----------comme si les trous n'étaient pas aussi nécessaires que les
pleins -----------comme s'il fallait toujours être visible, disponible,
présent matin : café . OM/Liverpool.
Catastrophique. enfin, il leur reste la coupe de l'UEFA. avec ça on va
loin. et c'est sur qu'ils vont vendre Nasri. matinée:
envoyer les dossiers CNL. Boucler le CD son, le graver, le tester,
l'envoyer à Jean Marc Montera. Le CD marche mais trop lentement à mon
goût. C'est que les sons sont lourds et que, lus depuis le CD,
l'ensemble tourne bien moins vite que sur le disque dur. Deux
solutions: soit essayer à coup de "preload" ou de "queue" de
pré-charger les sons dans la ram (mais il y a 600M0 de sons...) soit
écrire un programme qui les copie sur le disque de l'utilisateur avant
de lancer la lecture, c'est possible mais la copie va prendre du temps
et en outre ça n'a rien d'élégant ni même de courtois! midi : sandwich.
Grosse discussion sur Ivan Colonna. Tout le monde y va de la sienne,
moi aussi. On peut tout imaginer, donc l'on parle. Tiens, une phrase
qui me plait. après midi : je m'attaque au questionnaire d'Alexandre
Gherban. La première question est "pour vous qu'est-ce qu'un poème", la
seconde "en quoi la poésie désigne-t-elle ou pas un genre spécifique de
la création littéraire" - Ca commence bien !!! - Il me faut au moins
300 pages pour répondre à ces questions et dix ans de travail. Pour
l'instant, j'ai réussi à dégager deux certitudes a) quand je range ma
bibliothèque je ne mets jamais Villon à côté d'Hemingway b) quand je
travaille à un poème je sais que je travaille à un poème même si le
résultat ne ressemble en rien à un poème de François Villon, ce que je
regrette parce que j'aime beaucoup François Villon. D'où une question,
qui est un poème, qui deviendra bientôt une video web cam improvisation
: POURQUOI NE PEINT-ON PLUS COMME POUSSIN PEIGNAIT ? ------------------13/14 Décembre lecture
: retour à Austin - Le chapitre sur les "excuses"; j'y suis revenu
plusieurs fois dans la nuit ; c'est écrit de façon si simple et c'est
pourtant si compliqué. journal : le verdict du procès Colonna; occasion
de songer au chapitre d'Austin. Quant au verdict lui même je ne sais
quoi en penser. En tout cas ici personne ne se réjouit, certains ne
disent rien, d'autres s'en prennent à la raison d'état. Certains enfin
se préparent à répliquer. au bar une vieille dame déclare "maintenant
on sait ce qu'il reste à faire..." - Le patron qui ne manque ni de bon
sens ni d'humour lui rétorque "en tout cas éteignez les portables..." matinée:
écrire le texte pour la soirée que nous organisons à Ajaccio, avec
Jean-Michel Espitallier; je connais Jean-Michel depuis longtemps et
nous nous entendons bien, nous avons au moins deux passions communes,
que l'un et l'autre nous efforçons de traduire poétiquement, l'humour
et la logique. Il veut que nous fassions une performance ensemble
mercredi. Mais c'est dur d'être à la fois dans le rôle de
l'organisateur et dans celui de l'artiste. Mais je ne sais pas, ça va
dépendre de l'humeur du moment, des gens etc... Les soirées en question
correspondent à une idée qui résulte d'une longue expérience des
"festivals" de poésie: je ne supporte plus les "grosses machines", le
spectaculaire, vous avez vingt minutes, au suivant, vite l'avion, pas
d'échanges, rien que du recuit. L'idée c'est donc de faire tout le
contraire: d'organiser des événements à petite échelle mais très
régulièrement et dans le même lieu, de faire venir quelqu'un assez
longtemps pour qu'il puisse rencontrer des gens, de structurer la
soirée comme une "jam session", de laisser des vides, de faire un bar,
de laisser des videos tourner dans les coins etc. Le lieu dont nous
disposons est très grand, viscontien. ambiance club anglais + squat.
presque familial. Pour le reste, faire un truc avec jean michel me
plairait beaucoup. Il y a notamment un texte, sur la corse, que
j'aimerais lire à cette occasion. Pas très éloigné du climat actuel. 6008 - A C.L, poète et mathématicien 0,5 Corse Soit
(S) un système clos et composé de (N) éléments Soit (R) l'ensemble des
relations unissant les différents éléments du système Soit (C) une
échelle graduée de 1 à 100 permetant de quantifier le degré de
corrélation entre un élément quelconque de (S) et un autre élément
également quelconque Soit (S1) un système tel que tous les
éléments y soient corrélés par des relations affectées d'un taux de
relation voisin de 100 sur l'échelle C La Corse est un système de type S1 L'insularité correspond à l'enceinte de clôture Les éléments sont les corses eux-mêmes Les
corses sont des hommes La particularité d'éléments qui sont des homes
est que chacun d'entre eux se forme une représentation du système qui
les unit Le système des représentations (S2) que se forme
les Corses de la Corse (S1) est une représentation isomorphe à (S1) Le
système de représentations (S2) que se forment les Corses de la Corse
se caractérise par un très fort degré de corrélation sur l'échelle C et
entretient une relation circulairement multiplicative avec le taux de
corrélation de (S1) En Corse peu sinon pas d'événements
peuvent se produire qui ne soient immédiatement mis en relation avec
un, plusieurs, et potentiellement tous les éléments Dans un système caractérisé de la sorte toute acion visant A affectera également B et ainsi de suite par récurrence Théorème1: Quand un mulet rue à Bonifacio, la terre tremble à Ile Rousse Dans un système de la sorte le taux de corélation ne peut globalement et localement que s'accroitre sur l'échelle C Dans
un système de la sorte je puis viser B pour atteindre A et atteindre
également au passage C, D, E, ou F ..., par récurrence volontaire ou
involontaire Un système de la sorte est à l'infini un système du ricochet Sur les parois de la Corse consdérée comme enceinte il y a des balles qui ricochent un nombre incalculable de fois Dans un système de la sorte toute balle tirée est une balle perdue Dans un système de la sorte toute balle perdue atteint sa cible d'une manière totalement imprévisible Théorème 2 : Dans un système de la sorte tout tireur quel qu'il soit finit toujours par s'atteindre en plein front. ----------------------------------------- l'affiche est en ligne là : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-live_f/index-live_f/Nouveau.html Une
autre chose que j'oubliais, c'est le travail que j'avais programmé à
partir d'un poème de jean michel. Occasion pour moi de réfléchir
concretement sur un thème qui me tient à coeur: celui des spécificités.
Peut être que j'en ai déjà parlé? - Non? - La question est de trouver
des solutions pour "traduire"informatiquement un travail présenté au
départ sur un autre support ou medium. Plus le point de départ est
distant plus c'est intéressant.... http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/E_f/ESPITALLIER_F/nuitanimee_F/NUIT_BLANCHE.html après midi
: emails à la queue leu leu pour annoncer la soirée. comme j'ai horreur
de recevoir moi même des spams je m'efforce de personnaliser les
choses, mais ça prend du temps. dans tout ça je me rends compte que ça
fait quinze jours que je n'ai pas travaillé comme j'aime travailler,
pas dans l'urgence, en rêvassant - ou en m'acharnant sur le même truc.
quinze jours que mon application basée sur les voix synthétiques est
restée en plan. entre Docks et le reste...A tort ou à raison j'ai
toujours considéré que mettre d'aplomb des événements ou des objets
"collectifs" est, aujourd'hui, une obligation pour tout poète. Reste
que cela me pèse de plus en plus. Le temps, toujours le temps. soirée:
un mail d'Annick Bureaud qui me dit qu'elle lit ce que je mets en ligne
sur panoplie. Merci! - J'avoue que je me pose la question de savoir si
tout cela a un sens. Il m'est arrivé d'en douter très fort. Je me suis
même amusé à mettre en ligne des travaux sans en parler à qui que ce
soit afin de me faire une idée de la fréquentation réelle. C'était un
truc assez proche de panoplie, un work in progress qui faisait appel à
des participations. Si je me souviens bien j'ai eu trois réponses:
celle de patrick burgaud, celle d'alexandre gherban et celle de jean
pierre balpe. Pas terrible! il est toujours temps de vous y mettre: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/H_f/HASSOMERIS_f/HASSOANIM_F/TEvar.html (dans
le même ordre d'idée, j'ai également lancé l'idée d'une collection de
réveils d'artistes : pas plus de succès! - Seul Philippe Bootz m'a
envoyé un réveil. Les autres continuent sans doute à dormir sur leurs
deux oreilles... et pourtant l'idée me semble belle...)(elle est en
ligne sur le site de Marc Veyrat) http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/REVEILSDARTISTES_F/REVEILS.html demain
: envoyer les cartons d'invitation, coller les affiches, attaquer la
maquette papier de Doc(k)s, faire une video web cam performance,
réserver des places sur la bateau, aller m'occuper du mien, payer la
facture EDF et donner à manger au chat. lecture : le numero spécial du C.I sur le web 2.0. Pas appris grand chose - Austin . sommeil : agité temps : clair et froid journal : lu - Ce soir OM - Bordeaux . A ne pas manquer. matinée
: j'ai changé la voiture de place: procès, le certificat d'assurance
était périmé...Colère. I'z'on que ça à foutre??? - Colère aussi contre
moi. certains jours c'est comme ça, je ne me supporte plus. Hier soir
j'ai fait cuire sur le gaz mon dessous de plat en raphia. Vous pourriez
vivre avec un mec pareil vous??? - Du coup je me suis cherché sur le
web, une fois de plus. Mes avatars me changent de moi. C'est cool, ça
dépayse. Résultat, ici http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29001928 je suis un moulin, c'est mon côté don quichotte qui le veut, bien sûr, là http://www.dobre-vino.cz/zbozi/34/castellin-villa-chianti-classico-docg-1998/?PHPSESSID=e60c3f38c01848aeac0a8dccf02574c8 une bouteille de vin, espérons qu'il est bon, là http://www.rcttheppignies.be/Results/EqK.htm
une équipe de football belge, là un personnage dans un film de Mocky
qui, en plus, s'appelle "vidange" (le film, pas moi, moi je m'appelle
comme moi). Dans l'interview de Mocky on peut lire : "Ce
qui est intéressant c’est votre manière de faire évoluer votre
personnage, Castellin, comme si vous connaissiez parfaitement le milieu
des secrétaires d’état et des procureurs de la République. Avez-vous
connu un Castellin ? Oui, j’ai bien connu un type comme celui que je joue. C’est une race d’homme politique qui a choisi de rester dans l’ombre. Dans l’ombre, mais il est tout aussi puissant que ceux qui sont dans la lumière. Oui,
c’est un homme qui connaît bien les gens du milieu, c’est une sorte de
deus ex machina capable de faire chanter le tout Paris. Mais ce n’est
pas un Tapie, il n’achète ni ne vend rien. Qui plus est, Tapie est un homme de la lumière. En
plus. Castellin ne fait pas du business, il touche seulement des sommes
pour les affaires qu’il arrange. Ce qui est intéressant c’est que ces
personnes là existent. Ils sont des intermédiaires, on les contacte
pour arranger des affaires, pour acheter des juges et étouffer des
faits compromettant les hommes de la lumière. Castellin
est un personnage qui a l’air désabusé du genre humain. Il fait cela
parce qu’il méprise les gens, et que pour lui, ça ou autre chose, c’est
pareil, non ? C’est ça, et donc c’est un personnage qui
m’a intéressé parce que j’en ai connu deux ou trois. Ces gens là
terminent souvent dans un monastère ou finissent par se suicider. Au
bout d’un moment quand on côtoie trop la saloperie on finit par
éprouver une espèce de dégoût et là, le dégueuli, en général, c’est le
suicide....." - Voilà qui est rassurant ! - Je me demande bien qui joue
mon rôle, le pire étant, si je comprends bien, que j'existe, mais sous
un autre nom. pour finir voici que je
me découvre, au moyen âge et dans les Dolomites au beau milieu d'une
sombre histoire de sorcières ("strie" veut dire "sorcières" en italien)
: http://www.infodolomiti.it/dolomiti.run?3B023C6E,L=2 après midi
: bâteau, faire tourner les moteurs, changer une bâche. Retour à
l'atelier, téléphoner de tous les côtés pour trouver une batterie pour
Jean Michel Espitallier. J'ai fini par y arriver mais ça m'a pris deux
heures ... Puis, retour à la programmation du CD audio. ----
Heureusement qu'il y a des "mois" qui sont plus faciles à fréquenter :
par exemple celui qui est argentin, joueur de football. L'ayant repéré
de longue date, je suis allé voir ses derniers matchs, sur YouTube et,
mixé avec un son que Philippe Boisnard a mis en ligne le mois dernier
sur son site, libr&critik.com, ça a donné une petite vidéo, une de
plus : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/lematch.html. Entendre
son nom scandé par un stade en folie vous ravigote. J'en oublierais
presque mon dessous de plat en raphia, que j'aimais beaucoup, qui est
noir comme un pneu, que je n'ai pas encore jeté, on ne sait jamais, ça
pourrait devenir un poème. Ceci étant, j'ai horreur des dimanches. Evidemment il y a un 404 dans le dernier lien: un .html., ça n'existe pas... le bon lien est: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/lematch.html INSTANT CHAQUE ENTRE S'AGRANDIT OZONE D' COUCHE LA DANS TROU LE ------------------16/17 Décembre lecture
: Beuys - J'ai laissé Austin pour un moment et me suis lancé dans un
texte-interview de J. Beuys, l'un des artistes qui m'intéressent parce
qu'il a une compréhension de l'art a) qui ne l'isole pas du moment social b) qui cependant n'en fait pas l'instrument d'un message pré-construit c) qui prend l'art au sérieux dans sa spécificité d) qui le rapporte à une démarche humaine, cognitive, philosophique e) qui est capable de réfléchir sur ce qu'il fait et comment il le fait f)
qui considère cependant que le faire (et ce qui en résulte) dépassent
toujours la "théorie". Je me souviens des quelques fois où j'ai été
confronté directement à des oeuvres de Beuys, en Italie par exemple, où
il avait installé une pierre à huile dans un musée très kleen, très art
contemporain et où la pierre entrait en contradiction ouverte et
massive avec toute ce qui l'entourait, avec une puissance terrible.
J'aime cette forme de simplicité mutique. Au-delà, le côté shamane, la
religiosité et le mysticisme qui l'enveloppent et qu'il développe ne
m'attirent pas du tout. JE NE SUIS MEMBRE DE RIEN sommeil : 2 ou trois rêves dont je ne me suis pas souvenu sauf de façon très fragmentaire: inutilisables. temps
: de la neige aux abords d'Ajaccio. La chatte s'est installée à
quelques centimètres du seul radiateur allumé dans la maison. Le froid
ne me dérange pas. J'ai horreur d'étouffer en hiver. Le col est bloqué:
demain pas de Corte, hourra! journal : lu - OM -
Bordeaux. Ils avaient le match en main. C'est la défense qui est nulle.
Sauf Rodriguez. Cissé semble s'être réveillé, il était temps. La
conférence de Bali, le récit me met en rage. Sarkozy avec Carla Bruni,
passons. Sex & power & $, la formule est aussi vieille que
l'empire romain, quoique les empereurs avaient plus d'audace, voir
Caligula et Héliogabale. matinée : affiches, batterie après midi : a)
finaliser le CD rom pour le son d'amour, il est gravé, il marche deux
fois plus vite que l'ancienne version grâce à 2 ou trois astuces de
programmation que je ne dévoilerai pas, et puis quoi encore. b) commencer
à gamberger autour du DVD, toujours pour le son d'amour. La maquette
est OK mais c'est la technique qui foire. Ca sera nécessairement un DVD
double couche. Ou double face. Mais comment est ce qu'on grave un DVD
double face. Chercher sur Google. Pour les doubles couches c'est assez
clair, pour les double face pas du tout. encore une galère en
perspective. et ça va coûter combien tout ça??? - Si le nombre des
abonnés réels reste ce qu'il est, à peine une centaine et si les ventes
ne progressent pas, va falloir délocaliser... c) panoplie: je n'ai pas
envie de faire de video aujourd'hui. j'ai envie de mettre en ligne un
poème que j'avais écrit après la conférence de Tokyo. Dire que, lorsque
nous avons publié NATURE_DOC(K)S, il y a 3 ans, pas mal de gens nous
ont reproché d'être des "verts ringards". 8145 - tokyo "Est-ce-qu'il
n'y a pas un moyen d'arrêter ce bordel" tandis que les buzzers sonnent
continûment et que les voyants sont au rouge est une description
probablement injuste du poste de contrôle d'une centrale nucléaire. "Suffit de couper le circuit, attends seulement que je finisse ma bière..." est une métaphore correcte du monde. Wikipedia : "Cécile" - Prénom - du latin "Caecus", aveugle. wikipedia ajoute : "La cécité était la caractéristique des devins". Moi, je dis souvent: on verra bien mails
: D' Annie Abrahams qui me dit qu'elle aime bien ce que je fais sur
panoplie; c'est le 3° mail que je reçois à ce propos. A.A parle de
"portrait". Mais il y a aussi la question du temps, du temps réel. qui
me travaille depuis le début mais que je n'arrive pas à utiliser
vraiment. J'essaie un truc mais avec le système de flux de panoplie en
fait il faut prendre tout à l'envers, c'est tordu, j'essaie quand même :
18/19 Décembre---------------Aujourd'hui EXCEPTIONNELLEMENT : RIEN
(soirée Cyrnos_Palace à Ajaccio, performances avec Jean Michel
Espitallier: chauffe marcel !.... JE DIS SOUVENT "ON VERRA BIEN" http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/suicideTheorie.html ----Après
ça enregistrer Jean Michel lisant un de ses textes. La bande son sera
utilisée pour un film que nous voulons faire tous ensemble, jean,
jean-michel et moi. 18h : aéroport.
Retour à l'atelier, panoplie. etc...Quand est ce que je vais trouver le
temps de faire la maquette papier de DOC(K)S??? -----on verra bien.... Restaurant.
Pizza. On parle de tout ça en se promettant de recommencer dès que
possible. Il est très très tard. Dodo. matin: ranger et nettoyer. après
midi: video web cam à partir d'une "forme" qui est celle des "petites
théories". Style "conversation". Pour le thème je me suis souvenu des
propos de Mocky concernant "son" castellin. Je ne suis pas très
satisfait du résultat actuel. Comment exprimer la multiplicité des
voix. Il faudra que je retravaille et probablement que je passe par un
montage bien plus complexe, j'ai quelques idées mais très brumeuses. En
tout cas je mets la video en ligne telle que :
Nouveau break. Whisky. On réattaque, solo de batterie, texte trafiqué
en live, une demie heure, on s'éclate. Re whisky, fin de la soirée, les
gens sont scotchés au bar, jean fait le service mais semble mélanger
les rôles de barman et de client. Pour l'amour un poème qui appartient
à un autre ensemble, des petits dialogues imaginaires entre un homme et
une femme. J'en ai publié une quarantaine dans un recueil qui s'
appelle l'afrique, il y a une dizaine d'années. Mais j'en ai écrit
beaucoup plus depuis, inédits ou seulement lus en public. Ce que j'aime
beaucoup faire même si, la plupart du temps c'est plutôt pour des
performances ou des choses liées à la poésie numérique que l'on
m'invite ici ou là. Tout ça s'est bien passé et les gens étaient
contents. M'a t il semblé. Whisky. On réattaque en lisant des textes,
chacun son tour, thèmes imposés (la guerre, l'amour, les medias). Pour
les medias j'ai montré "comme à la télé", la video qui est en ligne sur
le site de philippe boisnard. Pour la guerre, j'ai lu le texte
concernant la corse, mis sur panoplie. la soirée d'hier : 40
spectateurs. Honnête, on a fait beaucoup mieux. Mais aussi bien pire.
Au programme, d'abord la présentation de quelques objets du DVD video
et du CD Rom sonore. Puis improvisation live à partir d'un texte de
jean michel espitallier. jean michel lit, je travaille le son en
direct, et quand ça s'installe il se lance dans un solo de batterie.
Résultat très satisfaisant . Break. journal : lu. aucun souvenir. état
physique : mal à la tête. bar : trop ! - Avant une performance, il faut
boire un whisky. Quand on est deux chacun y va de sa tournée. Ca fait
deux whiskys. Après la performance, il faut boire un whisky. Ou deux .
Pour se remettre de la performance. Les soirs de performance il n'y a
que pendant la performance qu'on ne boit pas.
----------------------19/20 Décembre --------- 21/22 Décembreaéroport
: cette fois c'est moi qui m'en vais, Marseille, pour y voir mes fils,
y passer les fêtes et régler 3 ou 4 bricoles avec Jean Marc Montera et
Jean François Meyer (notre galeriste) - Un tour à l'Isle-sur-Sorgues
aussi, jeter un oeil à "la terre sans noms", aux panneaux, envisager
leur avenir quand l'exposition sera finie. après midi
: attaquer la maquette papier de DOC(K)S, ce qui est toujours une
aventure assez fascinante. comme un pot au feu ou comme une
bouillabaisse, on met tous les ingrédients sur la table et on tente des
combinaisons, des vis-à-vis, des contradictions, des "accords", des
rythmes. Si DOC(K)S n'était que la simple juxtaposition des éléments,
ça serait simple et sans grand intérêt pour nous, jean et moi. Mais
c'est un objet créatif de second rang, méta créatif. Puis, il faudrait
aussi que je trouve le temps de faire quelque chose moi même. Il y a le
projet avec les voix synthétiques, que j'ai programmé et qui fonctionne
bien mais c'est interactif et aléatoire et ça ne peut pas marcher sur
un DVD standard. Sons? J'en ai pas mal en réserve, liés au thème de
l'amour mais ça ne me branche pas vraiment. Alors ça sera un poème
visuel ou linéaire, selon ce qui me viendra. Ecrire un poème d'amour
aujourd'hui n'a rien de facile, c'est même horriblement compliqué. Nous
vivons une sorte de XVIII° siècle. Bourré de tabous et d'interdits mais
qui ne sont pas du tout on les place. Parler du sexe, du cul, no
problem. Etre ironique, être second degré,lucide, désenchanté, là
aussi, no problem. C'est caresser l'époque dans le sens du poil. Les
choses qui fâchent sont ailleurs: le temps, la mort, et l'amour, s'il
n'est pas que le cul, ou une avantageuse relation commerciale. Le
couple ,la famille comme SARL. Moi, ce sont les choses qui fâchent, les
"pudenda", qui m'intéressent. Faire passer un corbillard dans la poésie
contemporaine. Item pour l'amour, bien que je n'aie pas l'équivalent du
corbillard. Donc...Mais comment, je veux dire sans retomber dans les
poncifs romantiques ou surréalisants. Pas facile, pas du tout... Peut
être qu'il n' y a pas de solution... Hier, je songeais à Rousseau, à
cause du XVIII° siècle et de tout ce qui, alors, le positionnait comme
"ridicule", "ringard", "naïf", face à tous ceux qui l'entouraient. Bon,
qu'est ce que je dis dans ces cas là? - Je dis: on verra bien. Un
poème, hélas ou heureusement, ça ne se décide pas, ça s'impose.A propos de l'amour 2 poèmes : 1. Il ne faut pas jouer avec le feu …dit-il, sinon Sinon, quoi ?, dit-elle Sinon, à la fin, ça fait des cendres, dit-ilEt alors, dit-elle, c’est beau, des cendres… descendre, dit-il2. petit matin---------tiédeur-----------------------chiffons ----------------caresses----------------------------------blottir
floconne----------------------les endroits les plus tendres n'ont pas
de nom ---------------------------------------- et,toujours à propos de l'amour un ready made à peine arrangé : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/POEMESVISUELS_F/abime.html ---------------------23/24 décembre intermarché : acheter du beurre, des huitres, du citron, un poisson, des côtes de boeuf... NOUSSOMMESDANSLA VIANDEJUSQU'AU COU decathlon : acheter un velo pour le fils graphiste qui ne sait toujours pas conduire boulanger : acheter un disque dur externe pour le fils matheux leroy merlin : acheter une perceuse pour le fils bricolo état général : vous appelez ça "fête"??? leçon du jour
: il faut que je m'y mette / il faut que je m'y mette / il faut que je
m'y mette - (sitôt que je ne travaille pas (écrire, etc.) je déprime.
Normal? Pas normal?) STATISTIQUEMENTJESUISRARE lendemain de fêtes : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/maladies.html
InstantPortrait
du Dimanche 25 Novembre / 10h51 au Mardi 25 Décembre / 11h16
Dimanche 25 Novembre / 15h45 : --------------- / télé : zéro bar : zéro nuit : agitée à très agitée lecture : Austin, Jim Koller, Rilke réveil : café journal : lu matinée : atelier, web cam + son + after effects + flash mot important: "ocelle", ce que veut dire "ocelle". Cf aussi : Argos Panoptès. état général : fatigue nervosité : grande résultat : mis en ligne à l’adresse ci-dessous autocritique : c'est trop court, les noirs pourraient se déplacer autrement, le son n'est peut être pas assez fort. Positif: la brutalité. discussion : avec personne après midi: programmation avec les voix de synthèse citation 1
: Wikipedia : "En biologie, un ocelle est une tache arrondie qui sert
de camouflage sur la peau des animaux : Les ocelles des plumes caudales
du paon. On en trouve chez les poissons, les oiseaux, les reptiles
(Phelsuma quadriocellata) et les insectes. (Voir aussi:Camouflage,
Mimétisme) " citation 2 : "Argos -Panoptès ( Panóptês, «
celui qui voit tout ») parce qu'il avait cent yeux, répartis sur toute
la tête, ou même sur tout le corps selon certains auteurs. Il y en
avait en permanence cinquante qui dormaient et cinquante qui
veillaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance." cigarettes : trop OM : 3-1 contre Metz Titre : provisoire : « No_Subject » http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/no_subject.html
Lundi 26 Novembre / 17h47 : --------------- / Lundi 26 Novembre télé : pas de télé bar : pas de bar (Paul-André: closed on sunday) nuit : réveillé par la chatte qui jouait au hockey avec un bonbon sur le carrelage. lecture : Fini de re re lire Koller, laissé Austin de côté, Rilke encore réveil : café chez Jeannot - commentaire du match de l'OM - On peut se demander ce que va devenir Cissé. journal : lu matinée : travailler plus pour gagner pareil et dépenser plus. colère du jour
: Bouvard, le journaliste, vient d'écrire un édito dans lequel il
compare les grèves avec le retour larvé de la "dictature du
prolétariat". Et la dictature de la démagogie grassement populiste des
coquelets de la basse cour médiatique, on en parle quand? état général : débordé repas de midi : rien après midi : impro web cam à partir des réflexions que m'a suggérées Rilke. résultat : la petite video on line à l'url ci-dessous ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir" autocritique :
la forme est ce qu'elle peut être avec ce genre de projet (qui
d'ailleurs se joue dans la durée). Sur le fond ce qui m'énerve avec
Rilke, c'est le sacré. Il faut absolument dissoudre la relation de la
poésie et du sacré. Sans pour cela tomber dans le gag. La dissolution
du rapport au sacré n'abolit pas toute distinction art/non art. discussion1
: avec Alexandre Gherban, au téléphone. En accord tous les deux pour
songer que la poésie numérique doit franchir un nouveau col. Fin de
Transitoire Observable. On passe à autre chose. Pas facile. discussion2
: par mail avec Frédéric Acquaviva qui trouve que 4' de son sur le CD
audio du prochain DOC(K)S ça revient à dénaturer son travail. Aki Onda
pense la même chose. Pauline Oliveiros non. Je suis d'accord avec
Pauline. Nous sommes 7 milliards d'hommes et de femmes. Et quelques
centaines de milliers d'artistes. Projet1 : retrouver une
photo de l'hôtesse de Rilke, qui serait la princesse Marie von Thurn
und Taxis, née Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst. C'est elle qui a
hébergé R.M.R dans son château de Duino, sur les bords de l'Adriatique.
Elle l'hébergera fréquemment et sera son mécène jusqu'en 1920. C'est
pour elle qu'il a composé son chef d'œuvre, les Élégies de Duino, que
Wikipedia déclare "empreintes d'une mélancolie lumineuse". Rien sur la
nature des relations du poète et de la princesse. Intégrer la photo à
la video ? Projet2 : rencontrer une princesse mécène. On doit pouvoir trouver ça sur le web. Projet3:
panoplie.org, entre la banalité narcissique de l'autoportrait de
l'auteur en train de se brosser les dents d'un côté, l'idéologie
technologisante du temps réel, la fausse urgence, l'info en boucle qui
annule l'info et pas mal d'autres écueils, quelle place pour la
création, son irrégularité, ses silences, ses trous, son alternance du
plein et du vide? - D'accord avec Rilke... et Stendhal, là-dessus!
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/RILKEbis.html
Mardi 27 Novembre / 20h05 : --------------- / Mardi 27 Novembre télé : pas de télé bar : pas de bar (Paul-André: closed on monday...) nuit : rêves bizarres, oubliés lecture : Austin réveil
: café chez Jeannot - "et Nasri, est ce qu'ils vont vendre Nasri, ils
sont capables de vendre Nasri" - Lyon a t il une chance contre
Barcelone??? - Non. journal : lu - découpé un petit article avec le mot "poétesse", à rajouter à la collection. matinée
: aller relancer le voilier qui taille la bâche depuis 2 mois au rythme
du tango corse. Rendez vous coiffeur: il était temps. Mon coiffeur est
très spécial. théorie du jour : tout poème un peu fort est
nécessairement lyrique mais il y a des tas de façons d'être lyrique. On
peut être lyrique ET concret. cf. Ian Hamilton Finlay. En tout cas il
faut être simple, aussi simple qu'on peut. Koller est simple. Mais
aucun de ses poèmes ne peut avoir été écrit sans une certaine vie, à
l'arrière plan. Il faut avoir coupé du bois en hiver dans la forêt pour
chauffer une cabane pour écrire comme ça. Rapport avec la performance. état général : pas de temps à perdre repas de midi : rien après midi : impro web cam à partir de la séance "coiffure". DOC(K)S : CD audio. résultat : la petite video on line à l'url ci-dessous ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir" autocritique:
pas mal de choses qui me tiennent à coeur, le nombre, le doute sur "ce
qui est poésie" et "ce qui n'en est pas", la performance etc.
projet:
un poème qui commence par "Quand tu étais une petite fille..." - Le
dernier vers sera : "quand j'étais un petit garçon" - J'ai une vague
idée du "milieu". discussion1 : avec mon coiffeur, à propos de ses aventures. discussion2
: avec Jean Torregrosa (lui + moi = akenaton) au sujet d'une pièce
plastique que nous sommes en train de réaliser pour une exposition, mi
Décembre. La pièce serait une installation, vaste, au sol, avec un
ensemble de panneaux de signalisation comportant des noms de lieu et
ayant fait l'objet de traitements variés: bombages, chevrotines, petits
plombs, rafales de mitraillette. Récupérer ces panneaux ne sera pas
aisé. Rendez vous demain avec la DDE. Faut-il un texte? J. pense que
non, moi que oui. Ca commence mal, ou plutôt c'est comme d'habitude ! -
Suite de la discussion: demain. le mot du jour : "coiffeur" (d'après wikipedia) "ll
s'entretient d'abord avec son client pour lui conseiller une coupe de
cheveux en fonction de ses souhaits et de ses cheveux. Puis il lui lave
les cheveux, et enfin les coupe. Certaines coupes se font mieux lorsque
les cheveux sont secs et d'autres mouillés. Il peut appliquer des
techniques particulières comme le brushing, le bouclage au fer,
utiliser le fer plat pour raidir les cheveux ou faire une permanente.
Le coiffeur peut prescrire, conseiller ou recommander des produits
capillaires. Dans certains pays, il joue aussi couramment le rôle de
barbier. Le coiffeur doit avoir une grande résistance physique car
il reste debout toute la journée. Il doit avoir aussi un sens
artistique et savoir communiquer afin de bien accueillir et conseiller
les clients..." conclusion : il n'est guère plus facile de définir un coiffeur qu'un poète. Cf Austin. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/coiffeur.html
Mercredi 28 Novembre / 19h51 : -------------/ mercredi 28 novembre télé : Lyon-Barcelone - Lyon méritait de perdre. bar : pas de bar (Paul-André: ouvert, mais trop de monde...) nuit : le rêve d'hier m'est revenu. Noté, est devenu un poème. Bon ou mauvais, impossible à savoir. Trop "dedans" : ------------------------------8356 Le Grand Tigre de porcelaine et de jade Jaune et blanc, avec des reflets verts Est en train d’arriver. La nouvelle roule sur le monde. Le monde qui marche dans les rues. Le monde qui fourmille sur les marchés aux fleurs et aux légumes. Le monde des villes et celui des champs. La nouvelle roule : Le Grand Tigre est en train d’arriver Le Grand Tigre de porcelaine et de jade. Et la terre ne bouge pas. A cause du feutre sous ses pas et de la lenteur de ses regards. Alors tout le monde s’en va. Toute la vie s’en va. Et les villes, les rues, les immeubles, le monde Demeurent seuls, comme une fresque sans mur Demeurent seuls, comme une flaque d’eau dressée. Le monde ne tenant plus que dans son souffle. ------------------------------------------------------------------------- lecture : Austin. Reçu: le livre de J. Donguy aux Presses du Réel concernant les nouvelles poésies. réveil : tôt. Départ pour Corte. Montagne, brouillard. 90 kms en 2h. journal : lu à midi. La guerre à Villiers m'a rappelé Ferrari. théorie(s) du jour : a)
Kaprow, l'art et la vie, la performance. Doutes, suspicions: le fait
est que plus l'art et la vie sont "confondus" et plus grande est la
prégnance du contexte pour déterminer la chose présentée comme "oeuvre
d'art". Nous avons dépassé ce genre de positions "naïves" depuis la fin
des années 50. Ce qui ne signifie pas que les questions soient résolues.b)
ce que j'aime dans les poèmes de J. Koller c'est que quand on ouvre le
livre on peut sentir l'odeur de la soupe qui mijote dans sa cabane.
Possible qu'elle soit dégueulasse (la soupe). repas de midi : rien fin d'après midi : impro web cam sur le thème "art/vie" - Pas le temps de la mettre en ligne aujourd'hui. discussion1
: avec le représentant de la DDE, au sujet des panneaux. Dans un
premier temps: hostilité et méfiance: "vous allez donner quelle image
de la corse à travers ça?" - Nous lui avons montré le texte qui fera
(éventuellement) partie de l'exposition. ça l'a rassuré, sauf les
allusions à des négligences administratives. Deuxième temps: il va nous
donner des panneaux. Troisième temps: " Et si vous alliez les
déboulonner vous mêmes, ça nous ferait des économies..." - ça, c'est la
Corse! - L'idée de chasser le panneau bombé ou mitraillé sur les routes
corses en filmant le tout nous plait beaucoup. elle est conforme à une
démarche que nous avons déjà eue: l'action + son résultat = l'oeuvre. discussion2
: avec Jean Torregrosa au sujet du texte . Jean trouve que la première
partie du texte est trop "descriptive", pas assez "poétique". D'après
lui, ça ne rajoute rien, ça "élucide". Je rétorque que si
l'installation parvenait à transmettre les significations du texte je
serais d'accord avec lui mais que d'après moi le simple amas "ready
made" des panneaux ne suffira pas. Décision matérielle: contacter une
boite spécialisée pour voir combien ça pourrait coûter de faire
sérigraphier ou graver le texte sur une plaque d'aluminium 80/120. le nom du jour : Kaprow (d'après wikipedia) "Allan
Kaprow est une des figures les plus influentes de l'art américain
contemporain. Célèbre dès les années cinquante pour ses Happenings, il
est également connu pour ses essais, parmi les plus profonds, les plus
provocants, les plus marquants de sa génération. Depuis ses premiers
écrits importants (L'héritage de Jackson Pollock, 1958) jusqu'à ses
essais les plus récents (Le sens de la vie, 1990), Kaprow a centré sa
recherche philosophique sur la relation paradoxale qu'entretiennent
l'art et la vie, et partant, sur la question de la nature du sens.
Significativement, cette réflexion s'est développée en une époque de
bouleversements artistiques et technologiques constants. Depuis le
modernisme des années cinquante jusqu'au postmodernisme fin de siècle,
depuis les premiers temps de la télévision jusqu'à l'ère de
l'informatique, Kaprow a écrit sur les frontières floues qui délimitent
les genres, les médias, la culture, l'expérience. Notre définition de
l'oeuvre d'art et sa relation à la vie forment l'axe principal d'une
réflexion qui témoigne non seulement du développement d'une démarche
artistique personnelle, mais qui commente également l'évolution
contemporaine de l'art. ...les essais de Kaprow - artiste
expérimentateur dont l'oeuvre se veut plus proche de la vie que de
l'art - apparaissent comme les pierres de touche d'une carrière
créatrice, dont ils constituent peut-être la part la plus accessible et
la plus durable. Etc." le texte-problèmatique : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/TERRE_SANS_NOMS/la_terre_sans_noms.html Ferrari :
[N.B: Shockwave Player nécessaire; si vous utilisez Firefox et un mac
intel, il faut régler (dans le panneau informations sur Firefox) afin
qu'il s'ouvre avec Rosetta] http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/FERRARI_f/ferrari.html
Jeudi 29 Novembre / 19h53 : --------------/ 28 / 29 Novembre télé : pas de télé bar
: Paul-André enfin ouvert et pas trop plein. Mais trop de bruit. Je ne
supporte pas. Petite conversation avec Elise C. au sujet des bâteaux à
voile. nuit : noire lecture : Austin. Lustral! réveil : café chez Jeannot - Les turcs ont battu l'OM. Cissé est en dessous de tout. journal : lu. A Villiers, Sarkozy "prend les affaires en main". Cause toujours. matinée
: Cargese. La route festonne le long de la mer tantôt évidente, tantôt
masquée par les collines. Dans ce coin les panneaux ne sont pas taggés.
Pas de chance, ma clef de 13 est sur le siège avant. Village à peu près
vide, un décor qui attend l'été, les touristes. Une pensée pour Ivan
Colonna. Aurais-je pu vivre à Cargèse? Pourrais-je vivre à Cargese? -
Peut être, à cause de la mer. Je ne supporte pas les lieux qui
enferment la vue. après midi : Un tour en
voiture dans la zone industrielle pour aller récupérer des panneaux
dans les entrepôts de la DDE. Nous en avons trouvé une vingtaine. "Ah,
si vous étiez venus l'an dernier, il y en avait une montagne..." - Le
mot montagne m'a fait sourire intérieurement, une montagne de panneaux,
c'est exactement ce que j'imaginais. Au départ. Ecrivant le texte mis
en ligne hier. En fait, au retour, cette image s'est progressivement
dissipée, au contact des panneaux réels: ils sont très grands, de
formes et couleurs variées, verts, jaunes, bleus, noirs et du coup, au
lieu de me représenter l'installation sous la forme d'un "tas"
maintenant je l'imagine comme une surface au sol, les panneaux aussi
jointifs que possible et agencés en sorte de composer un carré. Si nous
avions tous les panneaux de tous les lieux et lieux dits, ça ferait
comme un résumé (symbolique) de tous les itinéraires possibles dans
l'ile... Et un joli work in progress. Je commence à prendre feu... La
clef de 13 s'impatiente. quand nous aurons 50 ou 100 panneaux ça va
faire mal! Puis: Mettre en ligne la video d'hier pour panoplie. URL
ci-dessous. Puis web cam pour faire celle d'aujourd'hui. URL
ci-dessous. Puis envoyer le fichier du texte au graveur, après
correction du texte initial... voir les corrections : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/TERRE_SANS_NOMS/la_terre_sans_noms2.html ultérieurement : rajouter les 2 videos à la série "fondu_au_noir" discussion1
: avec Jean, au sujet des panneaux. Lui aussi les imagine, a priori, au
sol. Mais plutôt que de les agencer en un carré il voudrait dessiner
une flèche. Tautologie. En tous les cas nous sommes d'accord sur le
sol, et sur le fait qu'il faudra les surélever légèrement, moi je vois
bien un tapis de terre. Jean ajoute "il ne faut pas que ça raconte une
histoire, c'est le danger avec des mots". Je dis que les panneaux vont
être arrangés dans tous les sens, selon des règles plastiques ou
géométriques, comme un tangram et que sa crainte me semble peu fondée.
"C'est pas un tangram, c'est un puzzle". "C'est quoi la différence???"
- etc. discussion2 : avec Jean, au sujet du texte
"corrigé". Les corrections sur la première partie, rendue plus
"perfide", lui conviennent. De toutes les façons le fait que
l'installation se présente comme une surface au sol empêche qu'il
puisse y avoir redondance. d'une certaine manière le texte évoque une
sorte de pièce qui n'est pas celle que l'on voit, tout en l'étant, etc.
On mettra le panneau alu au mur, à quelques mètres pour souligner la
"disjonction". remarque : à travailler à deux, comme c'est souvent
le cas avec Jean, on apprend à se méfier des "idées" (sur ce plan là,
nous ne sommes presque jamais d'accord); à passer à l'acte, tout
change, des évidences apparaissent, les idées s'estompent, l'objet a sa
logique propre et il l'impose.Tout deviendra clair quand nous
commencerons à disposer pour de bon les panneaux, la semaine prochaine,
fonction de plus de l'espace et de la lumière. expression:
"micca nomi", expression corse qui veut dire "parler sans dire le nom
des persones dont on parle, mais que les 2 interlocuteurs
connaissent..." - Sage précaution. petite video sur le sujet du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/idees.html + celle d'hier, comme promis... : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/monoprix.html
Vendredi 30 Novembre / 21h04 : -------------/ 29-30 novembre télé : Niet ! Sarkozy en boucle sur toutes les chaines bar : pas de bar, beaucoup trop de monde nuit : trop courte lecture : Austin réveil : en retard journal : lu. Colonna. Rien n'est clair . matinée : à trainer, à repenser à Cargese. Vivre à Cargese. repas de midi
: sandwich chez Jeannot . A la télé reportage sur une femme qui vit
avec 32 sangliers dans sa maison. Elle est célibataire, divorcée,
blonde, grosse. Les sangliers elle les a baptisés avec des prénoms de
mecs: il y a Marcel, Etienne, Lucien etc. Une pensée pour Beuys et son
coyotte.Vous avez quoi contre les sangliers? - L'art et la vie... après midi1 : DOC(K)S, achever le CD audio, commencer la maquette papier: 500 pages devant moi. après midi2 : Cargese + video web cam + Flash + dreamweaver etc...mise en ligne URL ci dessous ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir" théorie: réfléchir à l'humour, à la relation de l'humour et de la poésie. discussion : pas de discussion téléphone1 : JM Montera, pour me rappeler qu'il arrive demain, ce que j'avais évidemment oublié. téléphone2 : F. Acquaviva, pour me demander de lui expliquer comment on fait pour mettre un fichier en téléchargement ftp. humeur : ! video du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/arkansas.html
Samedi 1 Décembre / 20h43 : -------------/ 29 Novembre -1 décembre télé : Thalassa? - ah, non... alors rien bar
: chez Paul-André, c'est petit, c'est long, on dirait un couloir
d'autobus, sauf qu'au lieu de se tenir aux poignées du toit, les gens
se cramponneraient à la barre du comptoir. Impossible de se parler.
Impossible impossible. On peut seulement regarder le portrait de Ho Chi
Minh. Paul André est le seul bar corse où l'on trouve le portrait de Ho
Chi Minh au mur. Il faut du courage. Ou alors regarder les filles, il y
en a beaucoup, elles viennent en bande. Ca doit être à cause d'Ho Chi
Minh. Ciao! nuit : R.A.S, pas le moindre rêve, rien que le ron ron de la chatte que je veux enregistrer un de ces 4 pour le son d'amour.
lecture : Austin, encore. J'adore les questions de logique, de langage,
etc. en m'endormant quelques pensées nuageuses autour du thème de
l'humour. Idée d'en faire ce que j'appelle une "petite théorie". J'ai
écrit pas mal de textes de ce genre, certains publiés dans Java. La
forme est celle d'une sorte de conversation de table, entre plusieurs
personnes, sur le même thème. Parfois il s'agit de "vraies"
conversations, dont j'ai gardé le souvenir, parfois de fausses où je
joue successivement les différents rôles. (La video de ce soir
appartient à cette catégorie). réveil : en forme. ça arrive : il
est vrai que le samedi, je ne travaille (alimentairement...) pas. J'ai
tout à coup pensé à Annie Abrahams, à cause des sangliers d'hier. Et
d'une "lecture" d'Annie dont c'était d'une certaine façon le thème. journal : lu. Colonna. De moins en moins clair . Je n'aimerais vraiment pas être juge dans une histoire de ce genre. Dans aucune autre?
matinée : aller chercher Jean-Marc Montera à l'avion. Content de le
voir. On s'entend bien sur beaucoup de plans. On a commencé à
travailler tout de suite sur le CD audio du prochain numero de DOC(K)S,
intitulé "le son d'amour", dont l'idée est de faire se frotter les uns
aux autres les musiciens et les poètes. url du son d'amour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/larevue_f/derniers-numeros_f/LESONDAMOUR_F/CHANTIER_SONDAMOUR.html repas de midi : salades au son des guitares . Longue discussion sur Colonna. Jean Marc est aussi hésitant que moi. On peut tout imaginer. après midi
: DOC(K)S, passer en revue toute la maquette du Cd, fade in, fade out,
cut etc. Problèmes multiples avec ceux qui envoient des travaux
beaucoup trop longs. Nous sommes nombreux, nous sommes nombreux,
combien de fois faudra t il le répéter. soirée : humour, petite théorie, video web cam + Flash + dreamweaver etc... mise en ligne URL ci-dessous ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir" théorie: egos, identités, nombre. --------------------------- egos : ergots. discussion : pas le temps courrier : le catalogue de l'exposition avec les panneaux (le 8 Décembre) est arrivé. Kleen. Pas mal.
question : d'où vient la très bizarre expression : "si c'est du lard ou
du cochon. Est ce qu'on peut imaginer du lard sans cochon ou du cochon
sans lard???" video du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/humour.html
Dimanche 2 Décembre / 22h05 : -------------/ 1_2 décembre télé :
OM-Lille par fragments, en mangeant avec jean marc au restaurant -
Grand écran plasma - Pas de son - Télé foot - Le garçon est un
connaisseur bar : no bar nuit : rapide
Dimanche 2 Décembre / 22h11 : lecture :
Austin, un peu, puis Strauss, sur le nihilisme, je me demande bien
pourquoi je lis ça, à cause de ce qu'il dit sur nietzsche en fait. journal : pas lu. matinée
: travail avec jean marc sur le Cd audio, à midi on s'arrête, tout à
l'air de fonctionner. Anecdote: nous écoutons 12 ' de son blanc
vaguement rythmé, persuadés l'un comme l'autre d'avoir affaire à un pur
produit art contemporain poésie expérimentale, qui d'ailleurs nous
laisse de glace. Prêts à censurer. Pour découvrir que le format utilisé
par l'auteur ne correspondait pas à celui du lecteur. repas de midi : oursins + vin blanc, soleil. Parfois cette ile sait vivre Bob Marley dans la tête.
après midi + soirée : nous sommes tombés de haut; impossible de faire
tout tenir sur le CD, nous avons 20' de son en trop. Après plusieurs
idées inapplicables, la solution (théorique) a été trouvée, changer le
format audio, tomber de 44 à 22, et au lieu de faire un Cd audio faire
un CD rom. J'ai attaqué la programmation du CD vers 15h et là (21h30)
il y a 8 plages qui sont fonctionnelles et un semblant d'interface. Par
contre, des tas de bugs dans tous les coins et une montagne de
problèmes à résoudre. Nous pensions avoir tout réglé aujourd'hui,
désolés! - Là on rempile pour quinze jours... pas de web cam, pas de video pour panoplie. désolé mais... Il y a des jours comme ça. à demain...
Lundi 3 Décembre / 20h33 : -------------/ 2_Lundi 3 décembre lecture
: Leo Strauss. Je relis; en général quand j'ai fini un livre qui m'a
intéressé je le relis deux fois, parfois plus. Là c'est le cas; la
possibilité de se dire (et d'être) à la fois "démocrate" et "thomiste",
voire aristotélicien ne me semble pas évidente. En y revenant, je me
rends compte que Strauss oppose l'antiquité greco latine et le moyen
âge aux temps modernes, qu'il date du XVII° siècle, avec la jonction
des sciences et des techniques. Bon, mais après tout la rationnalité
grecque était elle si différente. Archimède, si je me souviens bien,
s'est servi de ses talents pour construire des machines de guerre, tout
comme, plus tard, Léonard. Tout ça n'est pas clair, il va falloir que
je relise encore! - J'ai déjà rencontré des questions de ce genre d'une
autre manière, à propos du post modernisme et de la post modernité
dont, n'en déplaise à Philippe Boisnard je persiste à penser qu'il
s'agit de termes certes très "modes" mais bien peu clairs et rarement
définis. la guerre des préfixes : http://www.t-pas-net.com/libr-critique/?p=122
réveil : tôt. J'avais hâte de me précipiter à l'atelier pour reprendre
la programmation du CD. Jean Marc dormait encore. De fait, en une heure
j'ai trouvé et éliminé pas mal de bugs. Techniquement, disons que la
moitié du travail est achevée. Un CD rom en 2 jours, ça mérite le
guiness book. journal : lu. ah si l'OM, en plus, vend Nasri, alors là !!!! - NON état général : speed ! repas de midi : rien après midi
: le CD. La partie "interactive" de la programmation est fonctionnelle.
Restent l'interface "plastique", une partie automatique (lecture
shuffle) et le réglage des volumes globaux. Perdu pas mal de temps, une
fois encore, à me souvenir des fonctions lingo qui gèrent la couleur du
texte. C'est très mal foutu, les champs et les acteurs texte standards
ne se comportent pas de la même manière.
Sprite(gMember).text.member.color ne marche pas, ni
Sprite(gMember).text.member.forecolor, il faut écrire
Sprite(gMember).member.forecolor etc... discussion1 : avec
Alexandre Gherban, au téléphone, à propos des différents projets que
nous avons pour le suite de Transitoire Observable. Pas question en
tout cas de retomber dans certains des travers antérieurs; pas question
que la complexité "technique" de la programmation soit le critère de la
qualité des travaux; pas question que ceux ci soient présentés dans des
situations "conférencières", bavardes, frontales etc. le soir
: commencer à préparer les affaires et le matériel pour partir vers
l'exposition des "panneaux", qui a lieu à L'Isle-sur-Sorgues.
Vernissage le 8 au soir. J'ai mis le carton en ligne. le nom du
jour : la Sorgue. Il y a quelque temps, Lilianne Giraudon (qui est
originaire du Vaucluse, de Cavaillon je crois) m'a envoyé une photo du
partage des eaux. Très belle cette photo. et, pour moi, concernant des
choses qui me concernent beaucoup. Je suis né à quelques kilomètres de
là. La Sorgue, la nuit, on n'entendait qu'elle. Et j'ai écrit un livre
sur mon voisin, René Char. Il y a une photo du partage des eaux, à
l'Isle-sur-Sorgues, que je m'entête à écrire contre tous les actuels
usages administratifs avec un "s": je sais pourquoi.
"La Sorgue est un cours d'eau situé dans la partie sud-ouest du
département de Vaucluse. Il prend sa source à la Fontaine de Vaucluse,
franchit la «vallée close» pour rejoindre L’Isle-sur-la-Sorgue, puis
s’écoule dans la plaine des Sorgues (secteur situé entre Avignon,
Bédarrides et L’Isle-sur-la-Sorgue). Si la Sorgue s’arrêtait à
l’Isle-sur-la-Sorgue, avant le Partage des Eaux, on ne parlerait que de
LA Sorgue et son fonctionnement serait alors très proche de celui des
autres rivières. Mais, en Provence, une ressource aussi abondante que
celle de la Fontaine-de-Vaucluse n’a cessé de «donner des idées» aux
multiples générations qui ont occupé l’espace de la plaine des Sorgues
depuis la période gallo-romaine. La Sorgue a ainsi été aménagée au
fil des siècles (voir les grandes étapes historiques) de façon à
répartir la ressource de façon optimale sur l’ensemble du territoire.
Les hommes ont «forcé» l’eau à circuler dans des endroits où elle ne
serait jamais allée naturellement grâce à une succession d’ouvrages
hydrauliques (seuils, déversoirs, vannages) qui jalonnent le cours
d’eau.La présence de tous ces ouvrages a permis de transformer la
rivière en un vaste réseau de cours d’eau de plus de 500 kilomètres :
le réseau des Sorgues. Ainsi, la Sorgue est devenue LES Sorgues, réseau
hydrographique maillé comprenant une trentaine de bras aux noms
différents : Sorgue de l’Isle, Sorgue de Velleron, Sorgue de Monclar,
Sorgue de la Faible … Tous ces cours d’eau, à l’exception du Canal de
Vaucluse , se rejoignent dans la partie aval de la plaine pour se
rejeter dans l’Ouvèze à Bédarrides. Le partage des eaux:
je mets la photo en ligne sur le réseau. Merci à L.G. Je rajoute un
son, c'est celui que j'ai utilisé pour la vidéo mise en ligne le
premier jour sur panoplie. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/partagedeseaux.html
Mardi 4 Décembre / 20h56 : ------------------3/4 Décembre lecture
: Leo Strauss. Mais je crois que je vais laisser tomber. Peut-on lire
vraiment un livre dont on ne parvient pas à s'approprier les questions? réveil
: très tôt. Aujourd'hui: Corte. Y aura t il de la neige au col? - Sur
le chemin, rencontre d'un ami qui s'apprêtait à prendre le train pour
la même destination, avec le même enthousiasme: nous décidons de
"monter ensemble" là-bas, en voiture. Entre deux virages et derrière
trois semi remorques , longue discussion par rapport à la révolution
américaine et à celle de la Corse, Paoli faisant trait d'union avec
Jefferson - discussion qui ne peut paraitre surréaliste qu'à ceux qui
ignorent la toute spéciale aptitude locale à percevoir l'Himalaya comme
le Monte Cinto, la taille au dessus, c'est tout. Puis la conversation
dérive sur la loi, les lois pensées (ou pas) comme système (code) et
agencement rationnel, par opposition au simple archivage des cas, à la
jurisprudence. Enfin, alors que la cuvette cortenaise apparaissait à
l'horizon , vint le récit d'une réunion récente à laquelle mon ami
assistait et où fut prononcée par le principal responsable cette phrase
que j'estime digne d'être gravée dans le marbre: "je suis tout à fait
contre votre proposition mais si, au vote, une majorité se dégage en sa
faveur, alors je voterai pour elle". remarque : la famille rocca serra est au pouvoir dans le sud depuis 200 ans, de père en fils. journal : pas lu, sauf le titre : "le commando disculpe colonna". humeur générale : ne m'en parlez pas repas de midi : rien après midi
: retour, discussion sur la corse et ses maux. Le sujet est
inépuisable, les camions ne sont plus là. Je roule vite. Deux panneaux
"intéressants", à déboulonner, en essayant d'être discret et rapide.
Deux de plus à ajouter à la collection de La Terre_Sans_noms. L'un
d'entre eux est totalement noir, parfait. Micca nomi... retour à
l'atelier: affiche et flyer pour la soirée que nous organisons bientôt
ici, avec jean-michel espitallier. Il faut régler cela avant le départ
pour le "continent", demain, et un voyage qui commence aussi mal que
possible: pas de place sur le cargo, on se demande bien comment cela
est possible, on râle, mais c'est un fait, il faut aller à Bastia,
reprendre la route d'aujourd'hui. Marre. Puis, une petite video qui
m'est inspirée par un curieux objet que j'ai reçu ce matin dans ma
boite aux lettres. Web Cam, flash, dreamweaver et voilà. J'ai quelques
idées pour poursuivre dans la même direction: retour aux sources en
suivant le réseau. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/0027.html ps
: je me demande bien comment je vais m'y prendre (pas de connexion)
pour envoyer quoi que ce soit sur panoplie les jours qui viennent : on
verra bien.
Jeudi 6 Décembre / 19h22 : ------------------5/6 Décembre résumé des épidodes qui précèdent : pas de connexion sur le bateau. peut-on-vivre sans connexion. hi hi. on peut évidemment vivre sans connexion. vivre au sens de survivre. mais les autres, les connectés 100% tout "instant" vivent-ils ? - la bourse à new york real time dow jones tu veux que je te dises. Je m'en tape. ah ah. et eux aussi de toi. arrivée à l'Isle: complexe. Connexion trouvée, enfin j'envoie un truc écrit cette nuit . Pas le temps de relire. 8358 - Chaplin dans un cargo + baleines 0 Tempête sous la coque. Personne sur les ponts. Neige fondue, rafales. La pioche dans l’écume, le bâteau roule et tangue, les tôles geignent, une porte claque puis s’ouvre, claque à
Jeudi 6 Décembre / 19h25 : à nouveau du bec. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? À l’intérieur, dans la salle du restaurant, tables qui valsent bord sur bord, assiettes qui glissent… Les convives se lèvent, chacun son tour. Des ombres. Qui m’en rappellent d’autres. Laisse courir… Dans les coursives, il y a des gens qui s’entrechoquent. Des couples qui dérapent, se créent, se quittent. Agrégats temporaires. La vie comme un tango d’ idéogrammes. On dirait du Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? Au bar, tout seul, un type, cramponné À sa bouteille d’eau minérale. « Vous pouvez me servir un whisky sans glace ? » - j’aime quand le monde bouge. Salon vide où couteaux et fourchettes crépitent. Un serveur
Jeudi 6 Décembre / 19h31 : y titube, plateau tendu, à bout de bras. Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A l’aube par le hublot la mer anaconda et la côte, encore hagarde, blanche, un tas d’os : Marseille Mais qui chante de moins en moins. Chaplin dans un cargo. Pas de baleine. Non non. demain : travail dans la galerie. La programmation du Cd audio est bouclée.
Samedi 8 Décembre / 19h16 : ------------------7/8 Décembre Hier : pas le temps de m' occuper de panoplie. Le web comme un fil à la patte. J'aime pas les fils à la patte. Hier :
laver les panneaux. en corriger quelques uns , à la chevrotine ou au
colt. L'esthétique ready made a ses limites et le hasard ne fait pas
toujours bien les choses. Divers essais dans la nature. L'idée de
disposer les panneaux à terre, selon une forme géométrique simple,
s'avère inapplicable. [cf ce qui précède concernant les "idées"]. Les
panneaux ont des formes très irrégulières, le puzzle ou le tangram sont
sans solution. Après avoir essayé de les disposer en lignes, de
construire un chemin, une étoile etc, l'idée m'est venue de les dresser
comme un wigwam, ou une montagne, ou une montagne wigwam. C'est à la
limite de s'effondrer en permanence mais les résultat me va : les
panneaux indiquent tous le ciel. Et la terre est sans noms... et les
indiens sont là comme dans le texte. le soir : aller "déboulonner" un panneau de la ville. Il est très grand, très propre. Le rajouter à l'installation??? ce matin
: arrivée de Jean qui n'a pas assisté à cette journée de recherches. La
ville est en fête, les rues sont barrées. nous transportons les
panneaux à la main jusqu'à la galerie. surprise des passants. deux
corses s'invitent immédiatement das la galerie où nous commençons à
trav ailler. ils veulent un panneau, pour eux...nous le leur
priomettons pour plus tard: pour l'heure, ils nous servent tous. Jean
(qui a vu le résultat de ma journée expérimentale) ne se rallie pas
d'emblée. il commence à tenter de faire une forme, n'y parvient pas
etc.pour finir on refait ensemble le wigwam. Nombreuses discussions sur
le lieu exact où doit se trouver chacun des panneaux. Forme, couleur,
texte, surface etc. mais bon, c'est classique ce genre de discussions
dans akenaton. Les galeristes sont sidérés. ils croyaient que nous
savions exactement ce que nous allions faire. Et découvrent, en même
temps que nous. C'est une "install'action" en privé. En repartant
nous songeons à une autre solution, la plus belle sans doute, qui
consisterait à répartir les panneaux, au sol, de façon aléatoire, dans
tous les coins de la galerie: obliger les "visiteurs" à se déplacer
dans ce labyrhinthe. Mais nous ne sommes pas seuls dansl'exposition et
il est douteux que Viallat ou Traquandi apprécient cette manière de
"'s'étaler"... Dommage, la prochaine fois... Nous avons décidé de
ne pas utiliser le panneau de la ville. Ca n'était qu'un gag. Nous
n'aimons pas ce genre de clin d'oeil. Le panneau, va falloir le
remettre à sa place! après midi : un diaporama avec les photos de l'install'action. Hélas il manque les photos des phases préliminaires. Je le mets sur panoplie. Shockwave player nécessaire: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/laterresansnoms.html
Lundi 10 Décembre / 19h01 : ------------------9/10 Décembre L'isle - Marseille
: sur la route une idée d'installation. nous nous arrêtons chez Ikea
pour acheter 20 balances. Elles sont blanches, simples, pas chères...
Nous voudrions nous en servir pour calculer le poids des mots, du moins
de certains, à déterminer lesquels. Evidemment nous allons trafiquer le
ressort des balances... retour dans l'île :
cargo, temps détestable, le poème que j'ai écrit à l'aller et que j'ai
très mal mis en ligne (erreur de manipulation sur panoplie) est plus
que jamais d'actualité; mécontent de la version précédente je réitère. 8358 - Chaplin dans un cargo Tempête sous la coque. Personne sur les ponts. Neige fondue, rafales. Étrave piochant l’écume, le bâteau roule et tangue, les tôles geignent, une porte claque puis s’ouvre, claque à nouveau. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A l’intérieur, dans la salle du restaurant, tables qui valsent bord sur bord, assiettes qui glissent… Les convives se lèvent, chacun son tour. Des ombres. Qui m’en rappellent d’autres. Laisse courir… Dans les coursives, il y a des gens qui s’entrechoquent. Des couples qui dérapent, se créent, se quittent. Agrégats temporaires. La vie comme un tango d’ idéogrammes. On dirait du Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? Au bar, tout seul, un type, cramponné À sa bouteille d’eau minérale. « Vous pouvez me servir un whisky sans glace ? » - j’aime quand le monde bouge. Salon vide où couteaux et fourchettes crépitent. Un serveur y titube, plateau tendu, à bout de bras. Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A l’aube par le hublot la mer anaconda et la côte, encore hagarde, blanche, un tas d’os : Marseille Mais qui chante de moins en moins. Chaplin dans un cargo. Pas de baleine. arrivée 7 h du matin. Jean travaille à 8h moi à 8h 30; retour brutal à la réalité... repas de midi : pas de repas de midi, pas le temps. après midi
: relever les mails; une fois jetés les spams il en reste une bonne
douzaine auxquels il faut répondre. Et tout de suite. Un texte qui doit
être mis en ligne sur "texto digital" ce-mois ci et l'on me dit que le
fichier envoyé ne "marche pas". Après vérifications ça n'est pas grave,
un lien rompu, c'est tout. Demain on verra si tout est OK. Un autre
mail de Fabrice, qui doit publier un livre et un cd rom que j'ai
réalisés cet été et qui rencontre des difficultés techniques: d'autres
liens rompus en perspective??? - un autre mail, du CNL, auquel nous
avons adressé une demande 'aide pour la manifestation que nous
organisons à marseille, à montevideo en mars prochain. Il parait que la
responsable ne trouve pas assez de livres (dans sa banque Electre) liés
aux poètes qui sont invités . Exemple: Michel Giroud. D'où sort il
celui là me demande-t-on... Trois heures à rajouter des
"bibliographies" liées plus ou moins directement aux "performers" de
l'événement. Derrière eux les performers ne laissent bien souvent
qu'une trainée de cendres.... la colère du jour : étant allé par
hasard sur wikipedia, rubrique "revues littéraires" je découvre (après
avoir tenté vainement de rajouter 2 phrases sur DOC(K)S qui, me semble
t il mérite quand même d'en faire l'objet, que c'est impossible parce
qu'une terrible bataille de plume se livre en ce lieu. Je laisse chacun
juge et de la pauvreté du texte initial, de ses extraordinaires
raccourcis, qui font commencer le grand tournant des revues "fin des
années 90" avec la prise en compte des signifiants matériels et la
novation représentée par la revue de littérature générale. Je laisse
également chacun juger des arguments développés dans la discussion. On
croit rêver. En fait c'est toute cette rubrique qui est à jeter. Au
delà cependant on peut s'interroger sur l'énorme vanité de tous ces
gens. Quels egos !!! - Il y a une phrase que je dis souvent et qui me
semble tout à fait adéquate alors je la re re dis : beaucoup d'artistes
sont des trous du cul. D'artistes et de poètes. Faites-nous rire avec
vos positions ultra gauche et vos discours radicaux. NOUS SOMMES 7
MILLIARDS d'HOMMES dont 2/3 crèvent de faim. http://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_litt%C3%A9raire
la video du soir : le voyage à l'Isle a remué en moi de vieilles
choses. Et je corrige, ou complète plutôt ce que j'avais fait
auparavant. Un lien supplémentaire, pour compliquer le réseau. Le lien
souligne un détail qui m'avait échappé. A vous de voir. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/cecile.html Ma grand mère s'appelait Cécile. demain : Corte, départ à 6 h du matin - neige au col??? - La vie est un long fleuve tranquille...
Mardi 11 Décembre / 19h53 : ------------------10/11 Décembre matin : levé à 6 h - ajaccio/corte - pas de neige retour : 18h (en chemin, 1 panneau qui manquait à la collection) - Achever les dossiers pour le CNL, la DRAC, la CTC etc etc électro-encéphalogramme : plat idées : aucune, sauf ce qui suit, en rapport avec la colère d'hier... noms propres : LES DICTIONNAIRES AFFICHENT COMPLET
Mercredi 12 Décembre / 19h52 : ------------------11/12 Décembre lecture du soir
: j'ai attaqué le livre de Jacques Donguy, bien composé, bien imprimé,
sous une épaisse couverture. Chapeau l'éditeur! - Pour le reste, bien
que le livre soit très long je crois que j'en viendrai très vite à
bout. Le titre, séduisant, nous promet une analyse de la situation
créative actuelle et du numérique. En réalité le contenu ne correspond
guère : la plupart des chapitres ne concernent que des aspects que je
connais déjà assez bien, les ayant fréquentés longuement lorsque
j'écrivais DOC(K)S Mode d'emploi, il y a près de 10 ans: avant gardes,
poésie concrète, poésie visuelle, poésie sonore, poésie performance
etc. Item s'agissant de l'iconographie où l'on retrouve, dans la
plupart des cas, des objets plus que connus. Quant aux questions de
nature "théorique" (sémiologie, linguistique) qui me semblent
essentielles au delà de la dimension historique et qui continuent à me
sembler très complexes, ce livre ne les envisage pas. Il s'en tient,
méthodologiquement, à une présentation "historique" des faits. Qu'une
telle présentation soit indispensable, soit. Au moins en ceci que le
récit des faits, effectué avec autant d'honnêteté et de rigueur que
possible, interdit certaines opérations frauduleuses (comme celle que
j'évoquais hier), lesquelles, avec l'avénement du web ont toutes
chances de se multiplier : le numérique, l'âge du numérique, s'inscrit
dans un moment où notre rapport au temps s'est radicalement modifié, il
s'y inscrit et il amplifie les transformations, il les radicalise. Tout
s'y archive d'un côté, tout s'y efface de l'autre et tout s'y accélère.
D'une certaine façon, "instants" et ce que je suis en train de faire,
je l'envisage aussi de ce point de vue. Il ne s'agit pas d'un portrait,
ou pas seulement de cela. Il s'agit d'abord du temps... -----------comme si l'on n'existait que pour autant que l'on est connecté -----------comme si les trous n'étaient pas aussi nécessaires que les pleins -----------comme s'il fallait toujours être visible, disponible, présent matin
: café . OM/Liverpool. Catastrophique. enfin, il leur reste la coupe de
l'UEFA. avec ça on va loin. et c'est sur qu'ils vont vendre Nasri. matinée:
envoyer les dossiers CNL. Boucler le CD son, le graver, le tester,
l'envoyer à Jean Marc Montera. Le CD marche mais trop lentement à mon
goût. C'est que les sons sont lourds et que, lus depuis le CD,
l'ensemble tourne bien moins vite que sur le disque dur. Deux
solutions: soit essayer à coup de "preload" ou de "queue" de
pré-charger les sons dans la ram (mais il y a 600M0 de sons...) soit
écrire un programme qui les copie sur le disque de l'utilisateur avant
de lancer la lecture, c'est possible mais la copie va prendre du temps
et en outre ça n'a rien d'élégant ni même de courtois! midi :
sandwich. Grosse discussion sur Ivan Colonna. Tout le monde y va de la
sienne, moi aussi. On peut tout imaginer, donc l'on parle. Tiens, une
phrase qui me plait. après midi : je m'attaque au questionnaire
d'Alexandre Gherban. La première question est "pour vous qu'est-ce
qu'un poème", la seconde "en quoi la poésie désigne-t-elle ou pas un
genre spécifique de la création littéraire" - Ca commence bien !!! - Il
me faut au moins 300 pages pour répondre à ces questions et dix ans de
travail. Pour l'instant, j'ai réussi à dégager deux certitudes a) quand
je range ma bibliothèque je ne mets jamais Villon à côté d'Hemingway b)
quand je travaille à un poème je sais que je travaille à un poème même
si le résultat ne ressemble en rien à un poème de François Villon, ce
que je regrette parce que j'aime beaucoup François Villon. D'où une
question, qui est un poème, qui deviendra bientôt une video web cam
improvisation : POURQUOI NE PEINT-ON PLUS COMME POUSSIN PEIGNAIT ?
Vendredi 14 Décembre / 20h38 : ------------------13/14 Décembre lecture
: retour à Austin - Le chapitre sur les "excuses"; j'y suis revenu
plusieurs fois dans la nuit ; c'est écrit de façon si simple et c'est
pourtant si compliqué. journal : le verdict du procès Colonna;
occasion de songer au chapitre d'Austin. Quant au verdict lui même je
ne sais quoi en penser. En tout cas ici personne ne se réjouit,
certains ne disent rien, d'autres s'en prennent à la raison d'état.
Certains enfin se préparent à répliquer. au bar une vieille dame
déclare "maintenant on sait ce qu'il reste à faire..." - Le patron qui
ne manque ni de bon sens ni d'humour lui rétorque "en tout cas éteignez
les portables..." matinée: écrire le texte pour la
soirée que nous organisons à Ajaccio, avec Jean-Michel Espitallier; je
connais Jean-Michel depuis longtemps et nous nous entendons bien, nous
avons au moins deux passions communes, que l'un et l'autre nous
efforçons de traduire poétiquement, l'humour et la logique. Il veut que
nous fassions une performance ensemble mercredi. Mais c'est dur d'être
à la fois dans le rôle de l'organisateur et dans celui de l'artiste.
Mais je ne sais pas, ça va dépendre de l'humeur du moment, des gens
etc... Les soirées en question correspondent à une idée qui résulte
d'une longue expérience des "festivals" de poésie: je ne supporte plus
les "grosses machines", le spectaculaire, vous avez vingt minutes, au
suivant, vite l'avion, pas d'échanges, rien que du recuit. L'idée c'est
donc de faire tout le contraire: d'organiser des événements à petite
échelle mais très régulièrement et dans le même lieu, de faire venir
quelqu'un assez longtemps pour qu'il puisse rencontrer des gens, de
structurer la soirée comme une "jam session", de laisser des vides, de
faire un bar, de laisser des videos tourner dans les coins etc. Le lieu
dont nous disposons est très grand, viscontien. ambiance club anglais +
squat. presque familial. Pour le reste, faire un truc avec jean michel
me plairait beaucoup. Il y a notamment un texte, sur la corse, que
j'aimerais lire à cette occasion. Pas très éloigné du climat actuel. 6008 - A C.L, poète et mathématicien 0,5 Corse Soit (S) un système clos et composé de (N) éléments Soit (R) l'ensemble des relations unissant les différents éléments du système
Soit (C) une échelle graduée de 1 à 100 permetant de quantifier le
degré de corrélation entre un élément quelconque de (S) et un autre
élément également quelconque Soit (S1) un système tel que tous
les éléments y soient corrélés par des relations affectées d'un taux de
relation voisin de 100 sur l'échelle C La Corse est un système de type S1 L'insularité correspond à l'enceinte de clôture Les éléments sont les corses eux-mêmes Les corses sont des hommes La particularité d'éléments qui sont des homes est que chacun d'entre eux se forme une représentation du système qui les unit Le système des représentations (S2) que se forme les Corses de la Corse (S1) est une représentation isomorphe à (S1)
Le système de représentations (S2) que se forment les Corses de la
Corse se caractérise par un très fort degré de corrélation sur
l'échelle C et entretient une relation circulairement multiplicative
avec le taux de corrélation de (S1) En Corse peu sinon pas
d'événements peuvent se produire qui ne soient immédiatement mis en
relation avec un, plusieurs, et potentiellement tous les éléments Dans un système caractérisé de la sorte toute acion visant A affectera également B et ainsi de suite par récurrence Théorème1: Quand un mulet rue à Bonifacio, la terre tremble à Ile Rousse Dans un système de la sorte le taux de corélation ne peut globalement et localement que s'accroitre sur l'échelle C Dans
un système de la sorte je puis viser B pour atteindre A et atteindre
également au passage C, D, E, ou F ..., par récurrence volontaire ou
involontaire Un système de la sorte est à l'infini un système du ricochet Sur les parois de la Corse consdérée comme enceinte il y a des balles qui ricochent un nombre incalculable de fois Dans un système de la sorte toute balle tirée est une balle perdue Dans un système de la sorte toute balle perdue atteint sa cible d'une manière totalement imprévisible Théorème 2 : Dans un système de la sorte tout tireur quel qu'il soit finit toujours par s'atteindre en plein front. ----------------------------------------- l'affiche est en ligne là : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-live_f/index-live_f/Nouveau.html Une
autre chose que j'oubliais, c'est le travail que j'avais programmé à
partir d'un poème de jean michel. Occasion pour moi de réfléchir
concretement sur un thème qui me tient à coeur: celui des spécificités.
Peut être que j'en ai déjà parlé? - Non? - La question est de trouver
des solutions pour "traduire"informatiquement un travail présenté au
départ sur un autre support ou medium. Plus le point de départ est
distant plus c'est intéressant.... http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/E_f/ESPITALLIER_F/nuitanimee_F/NUIT_BLANCHE.html après midi
: emails à la queue leu leu pour annoncer la soirée. comme j'ai horreur
de recevoir moi même des spams je m'efforce de personnaliser les
choses, mais ça prend du temps. dans tout ça je me rends compte que ça
fait quinze jours que je n'ai pas travaillé comme j'aime travailler,
pas dans l'urgence, en rêvassant - ou en m'acharnant sur le même truc.
quinze jours que mon application basée sur les voix synthétiques est
restée en plan. entre Docks et le reste...A tort ou à raison j'ai
toujours considéré que mettre d'aplomb des événements ou des objets
"collectifs" est, aujourd'hui, une obligation pour tout poète. Reste
que cela me pèse de plus en plus. Le temps, toujours le temps.
soirée: un mail d'Annick Bureaud qui me dit qu'elle lit ce que je mets
en ligne sur panoplie. Merci! - J'avoue que je me pose la question de
savoir si tout cela a un sens. Il m'est arrivé d'en douter très fort.
Je me suis même amusé à mettre en ligne des travaux sans en parler à
qui que ce soit afin de me faire une idée de la fréquentation réelle.
C'était un truc assez proche de panoplie, un work in progress qui
faisait appel à des participations. Si je me souviens bien j'ai eu
trois réponses: celle de patrick burgaud, celle d'alexandre gherban et
celle de jean pierre balpe. Pas terrible! il est toujours temps de vous y mettre: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/H_f/HASSOMERIS_f/HASSOANIM_F/TEvar.html (dans
le même ordre d'idée, j'ai également lancé l'idée d'une collection de
réveils d'artistes : pas plus de succès! - Seul Philippe Bootz m'a
envoyé un réveil. Les autres continuent sans doute à dormir sur leurs
deux oreilles... et pourtant l'idée me semble belle...)(elle est en
ligne sur le site de Marc Veyrat) http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/REVEILSDARTISTES_F/REVEILS.html demain
: envoyer les cartons d'invitation, coller les affiches, attaquer la
maquette papier de Doc(k)s, faire une video web cam performance,
réserver des places sur la bateau, aller m'occuper du mien, payer la
facture EDF et donner à manger au chat.
Dimanche 16 Décembre / 20h21 : lecture : le numero spécial du C.I sur le web 2.0. Pas appris grand chose - Austin . sommeil : agité temps : clair et froid journal : lu - Ce soir OM - Bordeaux . A ne pas manquer. matinée
: j'ai changé la voiture de place: procès, le certificat d'assurance
était périmé...Colère. I'z'on que ça à foutre??? - Colère aussi contre
moi. certains jours c'est comme ça, je ne me supporte plus. Hier soir
j'ai fait cuire sur le gaz mon dessous de plat en raphia. Vous pourriez
vivre avec un mec pareil vous??? - Du coup je me suis cherché sur le
web, une fois de plus. Mes avatars me changent de moi. C'est cool, ça
dépayse. Résultat, ici http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29001928 je suis un moulin, c'est mon côté don quichotte qui le veut, bien sûr, là http://www.dobre-vino.cz/zbozi/34/castellin-villa-chianti-classico-docg-1998/?PHPSESSID=e60c3f38c01848aeac0a8dccf02574c8 une bouteille de vin, espérons qu'il est bon, là http://www.rcttheppignies.be/Results/EqK.htm
une équipe de football belge, là un personnage dans un film de Mocky
qui, en plus, s'appelle "vidange" (le film, pas moi, moi je m'appelle
comme moi). Dans l'interview de Mocky on peut lire : "Ce qui est
intéressant c’est votre manière de faire évoluer votre personnage,
Castellin, comme si vous connaissiez parfaitement le milieu des
secrétaires d’état et des procureurs de la République. Avez-vous connu
un Castellin ? Oui, j’ai bien connu un type comme celui que je joue. C’est une race d’homme politique qui a choisi de rester dans l’ombre. Dans l’ombre, mais il est tout aussi puissant que ceux qui sont dans la lumière. Oui,
c’est un homme qui connaît bien les gens du milieu, c’est une sorte de
deus ex machina capable de faire chanter le tout Paris. Mais ce n’est
pas un Tapie, il n’achète ni ne vend rien. Qui plus est, Tapie est un homme de la lumière. En
plus. Castellin ne fait pas du business, il touche seulement des sommes
pour les affaires qu’il arrange. Ce qui est intéressant c’est que ces
personnes là existent. Ils sont des intermédiaires, on les contacte
pour arranger des affaires, pour acheter des juges et étouffer des
faits compromettant les hommes de la lumière. Castellin est un
personnage qui a l’air désabusé du genre humain. Il fait cela parce
qu’il méprise les gens, et que pour lui, ça ou autre chose, c’est
pareil, non ? C’est ça, et donc c’est un personnage qui m’a
intéressé parce que j’en ai connu deux ou trois. Ces gens là terminent
souvent dans un monastère ou finissent par se suicider. Au bout d’un
moment quand on côtoie trop la saloperie on finit par éprouver une
espèce de dégoût et là, le dégueuli, en général, c’est le suicide....."
- Voilà qui est rassurant ! - Je me demande bien qui joue mon rôle, le
pire étant, si je comprends bien, que j'existe, mais sous un autre nom.
pour finir voici que je me découvre, au moyen
âge et dans les Dolomites au beau milieu d'une sombre histoire de
sorcières ("strie" veut dire "sorcières" en italien) : http://www.infodolomiti.it/dolomiti.run?3B023C6E,L=2 après midi
: bâteau, faire tourner les moteurs, changer une bâche. Retour à
l'atelier, téléphoner de tous les côtés pour trouver une batterie pour
Jean Michel Espitallier. J'ai fini par y arriver mais ça m'a pris deux
heures ... Puis, retour à la programmation du CD audio. ----
Heureusement qu'il y a des "mois" qui sont plus faciles à fréquenter :
par exemple celui qui est argentin, joueur de football. L'ayant repéré
de longue date, je suis allé voir ses derniers matchs, sur YouTube et,
mixé avec un son que Philippe Boisnard a mis en ligne le mois dernier
sur son site, libr&critik.com, ça a donné une petite vidéo, une de
plus : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/lematch.html. Entendre
son nom scandé par un stade en folie vous ravigote. J'en oublierais
presque mon dessous de plat en raphia, que j'aimais beaucoup, qui est
noir comme un pneu, que je n'ai pas encore jeté, on ne sait jamais, ça
pourrait devenir un poème. Ceci étant, j'ai horreur des dimanches.
Lundi 17 Décembre / 21h04 : INSTANT
Lundi 17 Décembre / 21h05 : CHAQUE
Lundi 17 Décembre / 21h07 : ENTRE
Lundi 17 Décembre / 21h08 : S'AGRANDIT
Lundi 17 Décembre / 21h09 : OZONE
Lundi 17 Décembre / 21h10 : D'
Lundi 17 Décembre / 21h10 : COUCHE
Lundi 17 Décembre / 21h11 : LA
Lundi 17 Décembre / 21h12 : DANS
Lundi 17 Décembre / 21h12 : TROU
Lundi 17 Décembre / 21h13 : LE
Lundi 17 Décembre / 21h15 : ------------------16/17 Décembre lecture
: Beuys - J'ai laissé Austin pour un moment et me suis lancé dans un
texte-interview de J. Beuys, l'un des artistes qui m'intéressent parce
qu'il a une compréhension de l'art a) qui ne l'isole pas du moment social b) qui cependant n'en fait pas l'instrument d'un message pré-construit c) qui prend l'art au sérieux dans sa spécificité d) qui le rapporte à une démarche humaine, cognitive, philosophique e) qui est capable de réfléchir sur ce qu'il fait et comment il le fait f)
qui considère cependant que le faire (et ce qui en résulte) dépassent
toujours la "théorie". Je me souviens des quelques fois où j'ai été
confronté directement à des oeuvres de Beuys, en Italie par exemple, où
il avait installé une pierre à huile dans un musée très kleen, très art
contemporain et où la pierre entrait en contradiction ouverte et
massive avec toute ce qui l'entourait, avec une puissance terrible.
J'aime cette forme de simplicité mutique. Au-delà, le côté shamane, la
religiosité et le mysticisme qui l'enveloppent et qu'il développe ne
m'attirent pas du tout. JE NE SUIS MEMBRE DE RIEN sommeil : 2 ou trois rêves dont je ne me suis pas souvenu sauf de façon très fragmentaire: inutilisables. temps
: de la neige aux abords d'Ajaccio. La chatte s'est installée à
quelques centimètres du seul radiateur allumé dans la maison. Le froid
ne me dérange pas. J'ai horreur d'étouffer en hiver. Le col est bloqué:
demain pas de Corte, hourra! journal : lu - OM -
Bordeaux. Ils avaient le match en main. C'est la défense qui est nulle.
Sauf Rodriguez. Cissé semble s'être réveillé, il était temps. La
conférence de Bali, le récit me met en rage. Sarkozy avec Carla Bruni,
passons. Sex & power & $, la formule est aussi vieille que
l'empire romain, quoique les empereurs avaient plus d'audace, voir
Caligula et Héliogabale. matinée : affiches, batterie après midi : a)
finaliser le CD rom pour le son d'amour, il est gravé, il marche deux
fois plus vite que l'ancienne version grâce à 2 ou trois astuces de
programmation que je ne dévoilerai pas, et puis quoi encore. b) commencer
à gamberger autour du DVD, toujours pour le son d'amour. La maquette
est OK mais c'est la technique qui foire. Ca sera nécessairement un DVD
double couche. Ou double face. Mais comment est ce qu'on grave un DVD
double face. Chercher sur Google. Pour les doubles couches c'est assez
clair, pour les double face pas du tout. encore une galère en
perspective. et ça va coûter combien tout ça??? - Si le nombre des
abonnés réels reste ce qu'il est, à peine une centaine et si les ventes
ne progressent pas, va falloir délocaliser... c) panoplie: je n'ai pas
envie de faire de video aujourd'hui. j'ai envie de mettre en ligne un
poème que j'avais écrit après la conférence de Tokyo. Dire que, lorsque
nous avons publié NATURE_DOC(K)S, il y a 3 ans, pas mal de gens nous
ont reproché d'être des "verts ringards". 8145 - tokyo "Est-ce-qu'il n'y a pas un moyen d'arrêter ce bordel" tandis que les buzzers sonnent continûment et que les voyants sont au rouge est une description probablement injuste du poste de contrôle d'une centrale nucléaire. "Suffit de couper le circuit, attends seulement que je finisse ma bière..." est une métaphore correcte du monde. Wikipedia : "Cécile" - Prénom - du latin "Caecus", aveugle. wikipedia ajoute : "La cécité était la caractéristique des devins". Moi, je dis souvent: on verra bien mails
: D' Annie Abrahams qui me dit qu'elle aime bien ce que je fais sur
panoplie; c'est le 3° mail que je reçois à ce propos. A.A parle de
"portrait". Mais il y a aussi la question du temps, du temps réel. qui
me travaille depuis le début mais que je n'arrive pas à utiliser
vraiment. J'essaie un truc mais avec le système de flux de panoplie en
fait il faut prendre tout à l'envers, c'est tordu, j'essaie quand même :
Mercredi 19 Décembre / 19h41
: 18/19 Décembre---------------Aujourd'hui EXCEPTIONNELLEMENT : RIEN
(soirée Cyrnos_Palace à Ajaccio, performances avec Jean Michel
Espitallier: chauffe marcel !....
Jeudi 20 Décembre / 22h22 : JE DIS SOUVENT "ON VERRA BIEN"
Jeudi 20 Décembre / 22h35 : Restaurant. Pizza. On parle de tout ça en se promettant de recommencer dès que possible. Il est très très tard. Dodo.
matin: ranger et nettoyer. après midi: video web cam à partir d'une
"forme" qui est celle des "petites théories". Style "conversation".
Pour le thème je me suis souvenu des propos de Mocky concernant "son"
castellin. Je ne suis pas très satisfait du résultat actuel. Comment
exprimer la multiplicité des voix. Il faudra que je retravaille et
probablement que je passe par un montage bien plus complexe, j'ai
quelques idées mais très brumeuses. En tout cas je mets la video en
ligne telle que :
Jeudi 20 Décembre / 22h53
: Nouveau break. Whisky. On réattaque, solo de batterie, texte trafiqué
en live, une demie heure, on s'éclate. Re whisky, fin de la soirée, les
gens sont scotchés au bar, jean fait le service mais semble mélanger
les rôles de barman et de client.
Jeudi 20 Décembre / 22h54
: Pour l'amour un poème qui appartient à un autre ensemble, des petits
dialogues imaginaires entre un homme et une femme. J'en ai publié une
quarantaine dans un recueil qui s' appelle l'afrique, il y a une
dizaine d'années. Mais j'en ai écrit beaucoup plus depuis, inédits ou
seulement lus en public. Ce que j'aime beaucoup faire même si, la
plupart du temps c'est plutôt pour des performances ou des choses liées
à la poésie numérique que l'on m'invite ici ou là. Tout ça s'est bien
passé et les gens étaient contents. M'a t il semblé.
Jeudi 20 Décembre / 22h57
: Whisky. On réattaque en lisant des textes, chacun son tour, thèmes
imposés (la guerre, l'amour, les medias). Pour les medias j'ai montré
"comme à la télé", la video qui est en ligne sur le site de philippe
boisnard. Pour la guerre, j'ai lu le texte concernant la corse, mis sur
panoplie.
Jeudi 20 Décembre / 22h58
: la soirée d'hier : 40 spectateurs. Honnête, on a fait beaucoup mieux.
Mais aussi bien pire. Au programme, d'abord la présentation de quelques
objets du DVD video et du CD Rom sonore. Puis improvisation live à
partir d'un texte de jean michel espitallier. jean michel lit, je
travaille le son en direct, et quand ça s'installe il se lance dans un
solo de batterie. Résultat très satisfaisant . Break.
Jeudi 20 Décembre / 23h00 : journal : lu. aucun souvenir.
Jeudi 20 Décembre / 23h00 : état physique : mal à la tête.
Jeudi 20 Décembre / 23h01
: bar : trop ! - Avant une performance, il faut boire un whisky. Quand
on est deux chacun y va de sa tournée. Ca fait deux whiskys. Après la
performance, il faut boire un whisky. Ou deux . Pour se remettre de la
performance. Les soirs de performance il n'y a que pendant la
performance qu'on ne boit pas.
Jeudi 20 Décembre / 23h02 : ----------------------19/20 Décembre
Samedi 22 Décembre / 15h06 : --------- 21/22 Décembre aéroport
: cette fois c'est moi qui m'en vais, Marseille, pour y voir mes fils,
y passer les fêtes et régler 3 ou 4 bricoles avec Jean Marc Montera et
Jean François Meyer (notre galeriste) - Un tour à l'Isle-sur-Sorgues
aussi, jeter un oeil à "la terre sans noms", aux panneaux, envisager
leur avenir quand l'exposition sera finie. après midi
: attaquer la maquette papier de DOC(K)S, ce qui est toujours une
aventure assez fascinante. comme un pot au feu ou comme une
bouillabaisse, on met tous les ingrédients sur la table et on tente des
combinaisons, des vis-à-vis, des contradictions, des "accords", des
rythmes. Si DOC(K)S n'était que la simple juxtaposition des éléments,
ça serait simple et sans grand intérêt pour nous, jean et moi. Mais
c'est un objet créatif de second rang, méta créatif. Puis, il
faudrait aussi que je trouve le temps de faire quelque chose moi même.
Il y a le projet avec les voix synthétiques, que j'ai programmé et qui
fonctionne bien mais c'est interactif et aléatoire et ça ne peut pas
marcher sur un DVD standard. Sons? J'en ai pas mal en réserve, liés au
thème de l'amour mais ça ne me branche pas vraiment. Alors ça sera un
poème visuel ou linéaire, selon ce qui me viendra. Ecrire un poème
d'amour aujourd'hui n'a rien de facile, c'est même horriblement
compliqué. Nous vivons une sorte de XVIII° siècle. Bourré de tabous et
d'interdits mais qui ne sont pas du tout on les place. Parler du sexe,
du cul, no problem. Etre ironique, être second degré,lucide,
désenchanté, là aussi, no problem. C'est caresser l'époque dans le sens
du poil. Les choses qui fâchent sont ailleurs: le temps, la mort, et
l'amour, s'il n'est pas que le cul, ou une avantageuse relation
commerciale. Le couple ,la famille comme SARL. Moi, ce sont les choses
qui fâchent, les "pudenda", qui m'intéressent. Faire passer un
corbillard dans la poésie contemporaine. Item pour l'amour, bien que je
n'aie pas l'équivalent du corbillard. Donc...Mais comment, je veux dire
sans retomber dans les poncifs romantiques ou surréalisants. Pas
facile, pas du tout... Peut être qu'il n' y a pas de solution... Hier,
je songeais à Rousseau, à cause du XVIII° siècle et de tout ce qui,
alors, le positionnait comme "ridicule", "ringard", "naïf", face à tous
ceux qui l'entouraient. Bon, qu'est ce que je dis dans ces cas là? - Je
dis: on verra bien. Un poème, hélas ou heureusement, ça ne se décide
pas, ça s'impose. A propos de l'amour 2 poèmes : 1. Il ne faut pas jouer avec le feu …dit-il, sinon Sinon, quoi ?, dit-elle Sinon, à la fin, ça fait des cendres, dit-il
Et alors, dit-elle, c’est beau, des cendres… descendre, dit-il 2. petit matin---------tiédeur-----------------------chiffons ----------------caresses----------------------------------blottir floconne----------------------les endroits les plus tendres n'ont pas de nom ----------------------------------------
et, toujours à propos de l'amour un ready made à peine arrangé : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/POEMESVISUELS_F/abime.html
Lundi 24 Décembre / 13h10 : ---------------------23/24 décembre intermarché : acheter du beurre, des huitres, du citron, un poisson, des côtes de boeuf... NOUS SOMMES DANS LA VIANDE JUSQU'AU COU
decathlon : acheter un velo pour le fils graphiste qui ne sait toujours pas conduire boulanger : acheter un disque dur externe pour le fils matheux leroy merlin : acheter une perceuse pour le fils bricolo état général : vous appelez ça "fête"??? leçon du jour
: il faut que je m'y mette / il faut que je m'y mette / il faut que je
m'y mette - (sitôt que je ne travaille pas (écrire, etc.) je déprime.
Normal? Pas normal?)
STATIS TIQUE MENT JE SUIS RARE lendemain de fêtes : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/maladies.html
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