panoplie.orgrevue Web de Création Contemporaine depuis 1999

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Philippe Castellin publie de nombreux poèmes visuels, sonores ou linéaires publiés sous formes de livres (Editeurs Evidant, Akenatonb ed, al Dante ed).,  comme en diverses revues et anthologies en France ou à l'étranger (DOC(K)S, Tam Tam, Lotta Poetica, AIOU, SONART, Art LIFE, BAOBAB, Offerta Speciale, InterLe Lieu etc.) ­
Concerné  dès le début des années 70 par le développement de la poésie visuelle qu'il s'attache depuis 80 à élargir vers des pratiques multimedia non exclusives des formes linéaires de l'écriture. Membre co-fondateur avec Jean Torregrosa du Groupe AKENATON (1984) qui développe un travail d'édition créative et d'intervention par des installations et des performances intermedia d'un genre nouveau pour lequel Akenaton propose (1986) le terme d' « install'action ». Participe régulièrement aux diverses expositions, lectures, mail art et performances liés à l'actualité internationale des poésies contemporaines. Directeur de publication de DOC(K)S depuis 1990. Très impliqué dans l¹exploration des nouvelles technologies , CD, CD Rom et web, domaines où il joue un rôle de pionnier en réalisant de nombreux travaux de poésie animée programmée par ordinateur dès les années 85 ,en fondant avec Akenaton (1997) l'un des premiers sites de poésie expérimentale sur le web : DOC(K)S_ON _LINE ;, puis, en 2003, avec notamment Philippe Bootz, Alexandre Gherbran et PHM Burgaud ou J.P Balpe et Tibor Papp le groupe Transitoire Observable.


InstantPortrait
texte seulement
--------------- /télé : zéro bar : zéronuit : agitée à très agitéelecture : Austin, Jim Koller, Rilkeréveil : caféjournal : lumatinée : atelier, web cam + son + after effects + flashmot important: "ocelle", ce que veut dire "ocelle". Cf aussi : Argos Panoptès.état général : fatiguenervosité : granderésultat : mis en ligne à l’adresse ci-dessousautocritique : c'est trop court, les noirs pourraient se déplacer autrement, le son n'est peut être pas assez fort. Positif: la brutalité.discussion : avec personneaprès midi: programmation avec les voix de synthèsecitation 1 : Wikipedia : "En biologie, un ocelle est une tache arrondie qui sert de camouflage sur la peau des animaux : Les ocelles des plumes caudales du paon. On en trouve chez les poissons, les oiseaux, les reptiles (Phelsuma quadriocellata) et les insectes. (Voir aussi:Camouflage, Mimétisme) "citation 2 : "Argos -Panoptès ( Panóptês, « celui qui voit tout ») parce qu'il avait cent yeux, répartis sur toute la tête, ou même sur tout le corps selon certains auteurs. Il y en avait en permanence cinquante qui dormaient et cinquante qui veillaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance."cigarettes : tropOM : 3-1 contre MetzTitre : provisoire : « No_Subject »http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/no_subject.html --------------- /Lundi 26 Novembre

télé : pas de télébar : pas de bar (Paul-André: closed on sunday)nuit : réveillé par la chatte qui jouait au hockey avec un bonbon sur le carrelage.lecture : Fini de re re lire Koller, laissé Austin de côté, Rilke encoreréveil : café chez Jeannot - commentaire du match de l'OM - On peut se demander ce que va devenir Cissé.journal : lumatinée : travailler plus pour gagner pareil et dépenser plus.colère du jour : Bouvard, le journaliste, vient d'écrire un édito dans lequel il compare les grèves avec le retour larvé de la "dictature du prolétariat". Et la dictature de la démagogie grassement populiste des coquelets de la basse cour médiatique, on en parle quand?état général : débordérepas de midi : rienaprès midi : impro web cam à partir des réflexions que m'a suggérées Rilke. résultat : la petite video on line à l'url ci-dessousultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir"autocritique : la forme est ce qu'elle peut être avec ce genre de projet (qui d'ailleurs se joue dans la durée). Sur le fond ce qui m'énerve avec Rilke, c'est le sacré. Il faut absolument dissoudre la relation de la poésie et du sacré. Sans pour cela tomber dans le gag. La dissolution du rapport au sacré n'abolit pas toute distinction art/non art.discussion1 : avec Alexandre Gherban, au téléphone. En accord tous les deux pour songer que la poésie numérique doit franchir un nouveau col. Fin de Transitoire Observable. On passe à autre chose. Pas facile.discussion2 : par mail avec Frédéric Acquaviva qui trouve que 4' de son sur le CD audio du prochain DOC(K)S ça revient à dénaturer son travail. Aki Onda pense la même chose. Pauline Oliveiros non. Je suis d'accord avec Pauline. Nous sommes 7 milliards d'hommes et de femmes. Et quelques centaines de milliers d'artistes.Projet1 : retrouver une photo de l'hôtesse de Rilke, qui serait la princesse Marie von Thurn und Taxis, née Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst. C'est elle qui a hébergé R.M.R dans son château de Duino, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'hébergera fréquemment et sera son mécène jusqu'en 1920. C'est pour elle qu'il a composé son chef d'œuvre, les Élégies de Duino, que Wikipedia déclare "empreintes d'une mélancolie lumineuse". Rien sur la nature des relations du poète et de la princesse. Intégrer la photo à la video ?Projet2 : rencontrer une princesse mécène. On doit pouvoir trouver ça sur le web.Projet3: panoplie.org, entre la banalité narcissique de l'autoportrait de l'auteur en train de se brosser les dents d'un côté, l'idéologie technologisante du temps réel, la fausse urgence, l'info en boucle qui annule l'info et pas mal d'autres écueils, quelle place pour la création, son irrégularité, ses silences, ses trous, son alternance du plein et du vide? - D'accord avec Rilke... et Stendhal, là-dessus!http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/RILKEbis.html --------------- /Mardi 27 Novembretélé : pas de télébar : pas de bar (Paul-André: closed on monday...)nuit : rêves bizarres, oubliéslecture : Austin réveil : café chez Jeannot - "et Nasri, est ce qu'ils vont vendre Nasri, ils sont capables de vendre Nasri" - Lyon a t il une chance contre Barcelone??? - Non.journal : lu - découpé un petit article avec le mot "poétesse", à rajouter à la collection.matinée : aller relancer le voilier qui taille la bâche depuis 2 mois au rythme du tango corse. Rendez vous coiffeur: il était temps. Mon coiffeur est très spécial.théorie du jour : tout poème un peu fort est nécessairement lyrique mais il y a des tas de façons d'être lyrique. On peut être lyrique ET concret. cf. Ian Hamilton Finlay. En tout cas il faut être simple, aussi simple qu'on peut. Koller est simple. Mais aucun de ses poèmes ne peut avoir été écrit sans une certaine vie, à l'arrière plan. Il faut avoir coupé du bois en hiver dans la forêt pour chauffer une cabane pour écrire comme ça. Rapport avec la performance.état général : pas de temps à perdrerepas de midi : rienaprès midi : impro web cam à partir de la séance "coiffure". DOC(K)S : CD audio.résultat : la petite video on line à l'url ci-dessousultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir"autocritique: pas mal de choses qui me tiennent à coeur, le nombre, le doute sur "ce qui est poésie" et "ce qui n'en est pas", la performance etc.projet: un poème qui commence par "Quand tu étais une petite fille..." - Le dernier vers sera : "quand j'étais un petit garçon" - J'ai une vague idée du "milieu".discussion1 : avec mon coiffeur, à propos de ses aventures.discussion2 : avec Jean Torregrosa (lui + moi = akenaton) au sujet d'une pièce plastique que nous sommes en train de réaliser pour une exposition, mi Décembre. La pièce serait une installation, vaste, au sol, avec un ensemble de panneaux de signalisation comportant des noms de lieu et ayant fait l'objet de traitements variés: bombages, chevrotines, petits plombs, rafales de mitraillette. Récupérer ces panneaux ne sera pas aisé. Rendez vous demain avec la DDE. Faut-il un texte? J. pense que non, moi que oui. Ca commence mal, ou plutôt c'est comme d'habitude ! - Suite de la discussion: demain.le mot du jour : "coiffeur" (d'après wikipedia)"ll s'entretient d'abord avec son client pour lui conseiller une coupe de cheveux en fonction de ses souhaits et de ses cheveux. Puis il lui lave les cheveux, et enfin les coupe. Certaines coupes se font mieux lorsque les cheveux sont secs et d'autres mouillés. Il peut appliquer des techniques particulières comme le brushing, le bouclage au fer, utiliser le fer plat pour raidir les cheveux ou faire une permanente. Le coiffeur peut prescrire, conseiller ou recommander des produits capillaires. Dans certains pays, il joue aussi couramment le rôle de barbier.Le coiffeur doit avoir une grande résistance physique car il reste debout toute la journée. Il doit avoir aussi un sens artistique et savoir communiquer afin de bien accueillir et conseiller les clients..."conclusion : il n'est guère plus facile de définir un coiffeur qu'un poète. Cf Austin.http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/coiffeur.html -------------/ mercredi 28 novembre télé : Lyon-Barcelone - Lyon méritait de perdre. bar : pas de bar (Paul-André: ouvert, mais trop de monde...) nuit : le rêve d'hier m'est revenu. Noté, est devenu un poème. Bon ou mauvais, impossible à savoir. Trop "dedans" : ------------------------------8356 Le Grand Tigre de porcelaine et de jade Jaune et blanc, avec des reflets verts Est en train d’arriver. La nouvelle roule sur le monde. Le monde qui marche dans les rues. Le monde qui fourmille sur les marchés aux fleurs et aux légumes. Le monde des villes et celui des champs. La nouvelle roule : Le Grand Tigre est en train d’arriver Le Grand Tigre de porcelaine et de jade. Et la terre ne bouge pas. A cause du feutre sous ses pas et de la lenteur de ses regards. Alors tout le monde s’en va. Toute la vie s’en va. Et les villes, les rues, les immeubles, le monde Demeurent seuls, comme une fresque sans mur Demeurent seuls, comme une flaque d’eau dressée. Le monde ne tenant plus que dans son souffle. ------------------------------------------------------------------------- lecture : Austin. Reçu: le livre de J. Donguy aux Presses du Réel concernant les nouvelles poésies. réveil : tôt. Départ pour Corte. Montagne, brouillard. 90 kms en 2h. journal : lu à midi. La guerre à Villiers m'a rappelé Ferrari. théorie(s) du jour : a) Kaprow, l'art et la vie, la performance. Doutes, suspicions: le fait est que plus l'art et la vie sont "confondus" et plus grande est la prégnance du contexte pour déterminer la chose présentée comme "oeuvre d'art". Nous avons dépassé ce genre de positions "naïves" depuis la fin des années 50. Ce qui ne signifie pas que les questions soient résolues.b) ce que j'aime dans les poèmes de J. Koller c'est que quand on ouvre le livre on peut sentir l'odeur de la soupe qui mijote dans sa cabane. Possible qu'elle soit dégueulasse (la soupe). repas de midi : rien fin d'après midi : impro web cam sur le thème "art/vie" - Pas le temps de la mettre en ligne aujourd'hui. discussion1 : avec le représentant de la DDE, au sujet des panneaux. Dans un premier temps: hostilité et méfiance: "vous allez donner quelle image de la corse à travers ça?" - Nous lui avons montré le texte qui fera (éventuellement) partie de l'exposition. ça l'a rassuré, sauf les allusions à des négligences administratives. Deuxième temps: il va nous donner des panneaux. Troisième temps: " Et si vous alliez les déboulonner vous mêmes, ça nous ferait des économies..." - ça, c'est la Corse! - L'idée de chasser le panneau bombé ou mitraillé sur les routes corses en filmant le tout nous plait beaucoup. elle est conforme à une démarche que nous avons déjà eue: l'action + son résultat = l'oeuvre. discussion2 : avec Jean Torregrosa au sujet du texte . Jean trouve que la première partie du texte est trop "descriptive", pas assez "poétique". D'après lui, ça ne rajoute rien, ça "élucide". Je rétorque que si l'installation parvenait à transmettre les significations du texte je serais d'accord avec lui mais que d'après moi le simple amas "ready made" des panneaux ne suffira pas. Décision matérielle: contacter une boite spécialisée pour voir combien ça pourrait coûter de faire sérigraphier ou graver le texte sur une plaque d'aluminium 80/120. le nom du jour : Kaprow (d'après wikipedia) "Allan Kaprow est une des figures les plus influentes de l'art américain contemporain. Célèbre dès les années cinquante pour ses Happenings, il est également connu pour ses essais, parmi les plus profonds, les plus provocants, les plus marquants de sa génération. Depuis ses premiers écrits importants (L'héritage de Jackson Pollock, 1958) jusqu'à ses essais les plus récents (Le sens de la vie, 1990), Kaprow a centré sa recherche philosophique sur la relation paradoxale qu'entretiennent l'art et la vie, et partant, sur la question de la nature du sens. Significativement, cette réflexion s'est développée en une époque de bouleversements artistiques et technologiques constants. Depuis le modernisme des années cinquante jusqu'au postmodernisme fin de siècle, depuis les premiers temps de la télévision jusqu'à l'ère de l'informatique, Kaprow a écrit sur les frontières floues qui délimitent les genres, les médias, la culture, l'expérience. Notre définition de l'oeuvre d'art et sa relation à la vie forment l'axe principal d'une réflexion qui témoigne non seulement du développement d'une démarche artistique personnelle, mais qui commente également l'évolution contemporaine de l'art. ...les essais de Kaprow - artiste expérimentateur dont l'oeuvre se veut plus proche de la vie que de l'art - apparaissent comme les pierres de touche d'une carrière créatrice, dont ils constituent peut-être la part la plus accessible et la plus durable. Etc." le texte-problèmatique : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/TERRE_SANS_NOMS/la_terre_sans_noms.html Ferrari : [N.B: Shockwave Player nécessaire; si vous utilisez Firefox et un mac intel, il faut régler (dans le panneau informations sur Firefox) afin qu'il s'ouvre avec Rosetta] http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/FERRARI_f/ferrari.html --------------/ 28 / 29 Novembre télé : pas de télé bar : Paul-André enfin ouvert et pas trop plein. Mais trop de bruit. Je ne supporte pas. Petite conversation avec Elise C. au sujet des bâteaux à voile. nuit : noire lecture : Austin. Lustral! réveil : café chez Jeannot - Les turcs ont battu l'OM. Cissé est en dessous de tout. journal : lu. A Villiers, Sarkozy "prend les affaires en main". Cause toujours. matinée : Cargese. La route festonne le long de la mer tantôt évidente, tantôt masquée par les collines. Dans ce coin les panneaux ne sont pas taggés. Pas de chance, ma clef de 13 est sur le siège avant. Village à peu près vide, un décor qui attend l'été, les touristes. Une pensée pour Ivan Colonna. Aurais-je pu vivre à Cargèse? Pourrais-je vivre à Cargese? - Peut être, à cause de la mer. Je ne supporte pas les lieux qui enferment la vue. après midi : Un tour en voiture dans la zone industrielle pour aller récupérer des panneaux dans les entrepôts de la DDE. Nous en avons trouvé une vingtaine. "Ah, si vous étiez venus l'an dernier, il y en avait une montagne..." - Le mot montagne m'a fait sourire intérieurement, une montagne de panneaux, c'est exactement ce que j'imaginais. Au départ. Ecrivant le texte mis en ligne hier. En fait, au retour, cette image s'est progressivement dissipée, au contact des panneaux réels: ils sont très grands, de formes et couleurs variées, verts, jaunes, bleus, noirs et du coup, au lieu de me représenter l'installation sous la forme d'un "tas" maintenant je l'imagine comme une surface au sol, les panneaux aussi jointifs que possible et agencés en sorte de composer un carré. Si nous avions tous les panneaux de tous les lieux et lieux dits, ça ferait comme un résumé (symbolique) de tous les itinéraires possibles dans l'ile... Et un joli work in progress. Je commence à prendre feu... La clef de 13 s'impatiente. quand nous aurons 50 ou 100 panneaux ça va faire mal! Puis: Mettre en ligne la video d'hier pour panoplie. URL ci-dessous. Puis web cam pour faire celle d'aujourd'hui. URL ci-dessous. Puis envoyer le fichier du texte au graveur, après correction du texte initial... voir les corrections : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/TERRE_SANS_NOMS/la_terre_sans_noms2.html ultérieurement : rajouter les 2 videos à la série "fondu_au_noir" discussion1 : avec Jean, au sujet des panneaux. Lui aussi les imagine, a priori, au sol. Mais plutôt que de les agencer en un carré il voudrait dessiner une flèche. Tautologie. En tous les cas nous sommes d'accord sur le sol, et sur le fait qu'il faudra les surélever légèrement, moi je vois bien un tapis de terre. Jean ajoute "il ne faut pas que ça raconte une histoire, c'est le danger avec des mots". Je dis que les panneaux vont être arrangés dans tous les sens, selon des règles plastiques ou géométriques, comme un tangram et que sa crainte me semble peu fondée. "C'est pas un tangram, c'est un puzzle". "C'est quoi la différence???" - etc. discussion2 : avec Jean, au sujet du texte "corrigé". Les corrections sur la première partie, rendue plus "perfide", lui conviennent. De toutes les façons le fait que l'installation se présente comme une surface au sol empêche qu'il puisse y avoir redondance. d'une certaine manière le texte évoque une sorte de pièce qui n'est pas celle que l'on voit, tout en l'étant, etc. On mettra le panneau alu au mur, à quelques mètres pour souligner la "disjonction". remarque : à travailler à deux, comme c'est souvent le cas avec Jean, on apprend à se méfier des "idées" (sur ce plan là, nous ne sommes presque jamais d'accord); à passer à l'acte, tout change, des évidences apparaissent, les idées s'estompent, l'objet a sa logique propre et il l'impose.Tout deviendra clair quand nous commencerons à disposer pour de bon les panneaux, la semaine prochaine, fonction de plus de l'espace et de la lumière. expression: "micca nomi", expression corse qui veut dire "parler sans dire le nom des persones dont on parle, mais que les 2 interlocuteurs connaissent..." - Sage précaution. petite video sur le sujet du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/idees.html + celle d'hier, comme promis... : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/monoprix.html -------------/ 29-30 novembre télé : Niet ! Sarkozy en boucle sur toutes les chaines bar : pas de bar, beaucoup trop de monde nuit : trop courte lecture : Austin réveil : en retard journal : lu. Colonna. Rien n'est clair . matinée : à trainer, à repenser à Cargese. Vivre à Cargese. repas de midi : sandwich chez Jeannot . A la télé reportage sur une femme qui vit avec 32 sangliers dans sa maison. Elle est célibataire, divorcée, blonde, grosse. Les sangliers elle les a baptisés avec des prénoms de mecs: il y a Marcel, Etienne, Lucien etc. Une pensée pour Beuys et son coyotte.Vous avez quoi contre les sangliers? - L'art et la vie... après midi1 : DOC(K)S, achever le CD audio, commencer la maquette papier: 500 pages devant moi. après midi2 : Cargese + video web cam + Flash + dreamweaver etc...mise en ligne URL ci dessous ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir" théorie: réfléchir à l'humour, à la relation de l'humour et de la poésie. discussion : pas de discussion téléphone1 : JM Montera, pour me rappeler qu'il arrive demain, ce que j'avais évidemment oublié. téléphone2 : F. Acquaviva, pour me demander de lui expliquer comment on fait pour mettre un fichier en téléchargement ftp. humeur : ! video du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/arkansas.html -------------/ 29 Novembre -1 décembre télé : Thalassa? - ah, non... alors rien bar : chez Paul-André, c'est petit, c'est long, on dirait un couloir d'autobus, sauf qu'au lieu de se tenir aux poignées du toit, les gens se cramponneraient à la barre du comptoir. Impossible de se parler. Impossible impossible. On peut seulement regarder le portrait de Ho Chi Minh. Paul André est le seul bar corse où l'on trouve le portrait de Ho Chi Minh au mur. Il faut du courage. Ou alors regarder les filles, il y en a beaucoup, elles viennent en bande. Ca doit être à cause d'Ho Chi Minh. Ciao! nuit : R.A.S, pas le moindre rêve, rien que le ron ron de la chatte que je veux enregistrer un de ces 4 pour le son d'amour. lecture : Austin, encore. J'adore les questions de logique, de langage, etc. en m'endormant quelques pensées nuageuses autour du thème de l'humour. Idée d'en faire ce que j'appelle une "petite théorie". J'ai écrit pas mal de textes de ce genre, certains publiés dans Java. La forme est celle d'une sorte de conversation de table, entre plusieurs personnes, sur le même thème. Parfois il s'agit de "vraies" conversations, dont j'ai gardé le souvenir, parfois de fausses où je joue successivement les différents rôles. (La video de ce soir appartient à cette catégorie). réveil : en forme. ça arrive : il est vrai que le samedi, je ne travaille (alimentairement...) pas. J'ai tout à coup pensé à Annie Abrahams, à cause des sangliers d'hier. Et d'une "lecture" d'Annie dont c'était d'une certaine façon le thème. journal : lu. Colonna. De moins en moins clair . Je n'aimerais vraiment pas être juge dans une histoire de ce genre. Dans aucune autre? matinée : aller chercher Jean-Marc Montera à l'avion. Content de le voir. On s'entend bien sur beaucoup de plans. On a commencé à travailler tout de suite sur le CD audio du prochain numero de DOC(K)S, intitulé "le son d'amour", dont l'idée est de faire se frotter les uns aux autres les musiciens et les poètes. url du son d'amour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/larevue_f/derniers-numeros_f/LESONDAMOUR_F/CHANTIER_SONDAMOUR.html repas de midi : salades au son des guitares . Longue discussion sur Colonna. Jean Marc est aussi hésitant que moi. On peut tout imaginer. après midi : DOC(K)S, passer en revue toute la maquette du Cd, fade in, fade out, cut etc. Problèmes multiples avec ceux qui envoient des travaux beaucoup trop longs. Nous sommes nombreux, nous sommes nombreux, combien de fois faudra t il le répéter. soirée : humour, petite théorie, video web cam + Flash + dreamweaver etc... mise en ligne URL ci-dessous ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir" théorie: egos, identités, nombre. --------------------------- egos : ergots. discussion : pas le temps courrier : le catalogue de l'exposition avec les panneaux (le 8 Décembre) est arrivé. Kleen. Pas mal. question : d'où vient la très bizarre expression : "si c'est du lard ou du cochon. Est ce qu'on peut imaginer du lard sans cochon ou du cochon sans lard???" video du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/humour.html -------------/ 1_2 décembre télé : OM-Lille par fragments, en mangeant avec jean marc au restaurant - Grand écran plasma - Pas de son - Télé foot - Le garçon est un connaisseur bar : no bar nuit : rapide lecture : Austin, un peu, puis Strauss, sur le nihilisme, je me demande bien pourquoi je lis ça, à cause de ce qu'il dit sur nietzsche en fait. journal : pas lu. matinée : travail avec jean marc sur le Cd audio, à midi on s'arrête, tout à l'air de fonctionner. Anecdote: nous écoutons 12 ' de son blanc vaguement rythmé, persuadés l'un comme l'autre d'avoir affaire à un pur produit art contemporain poésie expérimentale, qui d'ailleurs nous laisse de glace. Prêts à censurer. Pour découvrir que le format utilisé par l'auteur ne correspondait pas à celui du lecteur. repas de midi : oursins + vin blanc, soleil. Parfois cette ile sait vivre Bob Marley dans la tête. après midi + soirée : nous sommes tombés de haut; impossible de faire tout tenir sur le CD, nous avons 20' de son en trop. Après plusieurs idées inapplicables, la solution (théorique) a été trouvée, changer le format audio, tomber de 44 à 22, et au lieu de faire un Cd audio faire un CD rom. J'ai attaqué la programmation du CD vers 15h et là (21h30) il y a 8 plages qui sont fonctionnelles et un semblant d'interface. Par contre, des tas de bugs dans tous les coins et une montagne de problèmes à résoudre. Nous pensions avoir tout réglé aujourd'hui, désolés! - Là on rempile pour quinze jours... pas de web cam, pas de video pour panoplie. désolé mais... Il y a des jours comme ça. à demain... -------------/ 2_Lundi 3 décembre lecture : Leo Strauss. Je relis; en général quand j'ai fini un livre qui m'a intéressé je le relis deux fois, parfois plus. Là c'est le cas; la possibilité de se dire (et d'être) à la fois "démocrate" et "thomiste", voire aristotélicien ne me semble pas évidente. En y revenant, je me rends compte que Strauss oppose l'antiquité greco latine et le moyen âge aux temps modernes, qu'il date du XVII° siècle, avec la jonction des sciences et des techniques. Bon, mais après tout la rationnalité grecque était elle si différente. Archimède, si je me souviens bien, s'est servi de ses talents pour construire des machines de guerre, tout comme, plus tard, Léonard. Tout ça n'est pas clair, il va falloir que je relise encore! - J'ai déjà rencontré des questions de ce genre d'une autre manière, à propos du post modernisme et de la post modernité dont, n'en déplaise à Philippe Boisnard je persiste à penser qu'il s'agit de termes certes très "modes" mais bien peu clairs et rarement définis. la guerre des préfixes : http://www.t-pas-net.com/libr-critique/?p=122 réveil : tôt. J'avais hâte de me précipiter à l'atelier pour reprendre la programmation du CD. Jean Marc dormait encore. De fait, en une heure j'ai trouvé et éliminé pas mal de bugs. Techniquement, disons que la moitié du travail est achevée. Un CD rom en 2 jours, ça mérite le guiness book. journal : lu. ah si l'OM, en plus, vend Nasri, alors là !!!! - NON état général : speed ! repas de midi : rien après midi : le CD. La partie "interactive" de la programmation est fonctionnelle. Restent l'interface "plastique", une partie automatique (lecture shuffle) et le réglage des volumes globaux. Perdu pas mal de temps, une fois encore, à me souvenir des fonctions lingo qui gèrent la couleur du texte. C'est très mal foutu, les champs et les acteurs texte standards ne se comportent pas de la même manière. Sprite(gMember).text.member.color ne marche pas, ni Sprite(gMember).text.member.forecolor, il faut écrire Sprite(gMember).member.forecolor etc... discussion1 : avec Alexandre Gherban, au téléphone, à propos des différents projets que nous avons pour le suite de Transitoire Observable. Pas question en tout cas de retomber dans certains des travers antérieurs; pas question que la complexité "technique" de la programmation soit le critère de la qualité des travaux; pas question que ceux ci soient présentés dans des situations "conférencières", bavardes, frontales etc. le soir : commencer à préparer les affaires et le matériel pour partir vers l'exposition des "panneaux", qui a lieu à L'Isle-sur-Sorgues. Vernissage le 8 au soir. J'ai mis le carton en ligne. le nom du jour : la Sorgue. Il y a quelque temps, Lilianne Giraudon (qui est originaire du Vaucluse, de Cavaillon je crois) m'a envoyé une photo du partage des eaux. Très belle cette photo. et, pour moi, concernant des choses qui me concernent beaucoup. Je suis né à quelques kilomètres de là. La Sorgue, la nuit, on n'entendait qu'elle. Et j'ai écrit un livre sur mon voisin, René Char. Il y a une photo du partage des eaux, à l'Isle-sur-Sorgues, que je m'entête à écrire contre tous les actuels usages administratifs avec un "s": je sais pourquoi. "La Sorgue est un cours d'eau situé dans la partie sud-ouest du département de Vaucluse. Il prend sa source à la Fontaine de Vaucluse, franchit la «vallée close» pour rejoindre L’Isle-sur-la-Sorgue, puis s’écoule dans la plaine des Sorgues (secteur situé entre Avignon, Bédarrides et L’Isle-sur-la-Sorgue). Si la Sorgue s’arrêtait à l’Isle-sur-la-Sorgue, avant le Partage des Eaux, on ne parlerait que de LA Sorgue et son fonctionnement serait alors très proche de celui des autres rivières. Mais, en Provence, une ressource aussi abondante que celle de la Fontaine-de-Vaucluse n’a cessé de «donner des idées» aux multiples générations qui ont occupé l’espace de la plaine des Sorgues depuis la période gallo-romaine. La Sorgue a ainsi été aménagée au fil des siècles (voir les grandes étapes historiques) de façon à répartir la ressource de façon optimale sur l’ensemble du territoire. Les hommes ont «forcé» l’eau à circuler dans des endroits où elle ne serait jamais allée naturellement grâce à une succession d’ouvrages hydrauliques (seuils, déversoirs, vannages) qui jalonnent le cours d’eau.La présence de tous ces ouvrages a permis de transformer la rivière en un vaste réseau de cours d’eau de plus de 500 kilomètres : le réseau des Sorgues. Ainsi, la Sorgue est devenue LES Sorgues, réseau hydrographique maillé comprenant une trentaine de bras aux noms différents : Sorgue de l’Isle, Sorgue de Velleron, Sorgue de Monclar, Sorgue de la Faible … Tous ces cours d’eau, à l’exception du Canal de Vaucluse , se rejoignent dans la partie aval de la plaine pour se rejeter dans l’Ouvèze à Bédarrides. Le partage des eaux: je mets la photo en ligne sur le réseau. Merci à L.G. Je rajoute un son, c'est celui que j'ai utilisé pour la vidéo mise en ligne le premier jour sur panoplie. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/partagedeseaux.html   ------------------3/4 Décembre lecture : Leo Strauss. Mais je crois que je vais laisser tomber. Peut-on lire vraiment un livre dont on ne parvient pas à s'approprier les questions? réveil : très tôt. Aujourd'hui: Corte. Y aura t il de la neige au col? - Sur le chemin, rencontre d'un ami qui s'apprêtait à prendre le train pour la même destination, avec le même enthousiasme: nous décidons de "monter ensemble" là-bas, en voiture. Entre deux virages et derrière trois semi remorques , longue discussion par rapport à la révolution américaine et à celle de la Corse, Paoli faisant trait d'union avec Jefferson - discussion qui ne peut paraitre surréaliste qu'à ceux qui ignorent la toute spéciale aptitude locale à percevoir l'Himalaya comme le Monte Cinto, la taille au dessus, c'est tout. Puis la conversation dérive sur la loi, les lois pensées (ou pas) comme système (code) et agencement rationnel, par opposition au simple archivage des cas, à la jurisprudence. Enfin, alors que la cuvette cortenaise apparaissait à l'horizon , vint le récit d'une réunion récente à laquelle mon ami assistait et où fut prononcée par le principal responsable cette phrase que j'estime digne d'être gravée dans le marbre: "je suis tout à fait contre votre proposition mais si, au vote, une majorité se dégage en sa faveur, alors je voterai pour elle". remarque : la famille rocca serra est au pouvoir dans le sud depuis 200 ans, de père en fils. journal : pas lu, sauf le titre : "le commando disculpe colonna". humeur générale : ne m'en parlez pas repas de midi : rien après midi : retour, discussion sur la corse et ses maux. Le sujet est inépuisable, les camions ne sont plus là. Je roule vite. Deux panneaux "intéressants", à déboulonner, en essayant d'être discret et rapide. Deux de plus à ajouter à la collection de La Terre_Sans_noms. L'un d'entre eux est totalement noir, parfait. Micca nomi... retour à l'atelier: affiche et flyer pour la soirée que nous organisons bientôt ici, avec jean-michel espitallier. Il faut régler cela avant le départ pour le "continent", demain, et un voyage qui commence aussi mal que possible: pas de place sur le cargo, on se demande bien comment cela est possible, on râle, mais c'est un fait, il faut aller à Bastia, reprendre la route d'aujourd'hui. Marre. Puis, une petite video qui m'est inspirée par un curieux objet que j'ai reçu ce matin dans ma boite aux lettres. Web Cam, flash, dreamweaver et voilà. J'ai quelques idées pour poursuivre dans la même direction: retour aux sources en suivant le réseau. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/0027.html ps : je me demande bien comment je vais m'y prendre (pas de connexion) pour envoyer quoi que ce soit sur panoplie les jours qui viennent : on verra bien. ------------------5/6 Décembre résumé des épidodes qui précèdent : pas de connexion sur le bateau. peut-on-vivre sans connexion. hi hi. on peut évidemment vivre sans connexion. vivre au sens de survivre. mais les autres, les connectés 100% tout "instant" vivent-ils ? - la bourse à new york real time dow jones tu veux que je te dises. Je m'en tape. ah ah. et eux aussi de toi. arrivée à l'Isle: complexe. Connexion trouvée, enfin j'envoie un truc écrit cette nuit . Pas le temps de relire. 8358 - Chaplin dans un cargo + baleines 0 Tempête sous la coque. Personne sur les ponts. Neige fondue, rafales. La pioche dans l’écume, le bâteau roule et tangue, les tôles geignent, une porte claque puis s’ouvre, claque à à nouveau du bec. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? À l’intérieur, dans la salle du restaurant, tables qui valsent bord sur bord, assiettes qui glissent… Les convives se lèvent, chacun son tour. Des ombres. Qui m’en rappellent d’autres. Laisse courir… Dans les coursives, il y a des gens qui s’entrechoquent. Des couples qui dérapent, se créent, se quittent. Agrégats temporaires. La vie comme un tango d’ idéogrammes. On dirait du Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? Au bar, tout seul, un type, cramponné À sa bouteille d’eau minérale. « Vous pouvez me servir un whisky sans glace ? » - j’aime quand le monde bouge. Salon vide où couteaux et fourchettes crépitent. Un serveur y titube, plateau tendu, à bout de bras. Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A l’aube par le hublot la mer anaconda et la côte, encore hagarde, blanche, un tas d’os : Marseille Mais qui chante de moins en moins. Chaplin dans un cargo. Pas de baleine. Non non. demain : travail dans la galerie. La programmation du Cd audio est bouclée. ------------------7/8 Décembre Hier : pas le temps de m' occuper de panoplie. Le web comme un fil à la patte. J'aime pas les fils à la patte. Hier : laver les panneaux. en corriger quelques uns , à la chevrotine ou au colt. L'esthétique ready made a ses limites et le hasard ne fait pas toujours bien les choses. Divers essais dans la nature. L'idée de disposer les panneaux à terre, selon une forme géométrique simple, s'avère inapplicable. [cf ce qui précède concernant les "idées"]. Les panneaux ont des formes très irrégulières, le puzzle ou le tangram sont sans solution. Après avoir essayé de les disposer en lignes, de construire un chemin, une étoile etc, l'idée m'est venue de les dresser comme un wigwam, ou une montagne, ou une montagne wigwam. C'est à la limite de s'effondrer en permanence mais les résultat me va : les panneaux indiquent tous le ciel. Et la terre est sans noms... et les indiens sont là comme dans le texte. le soir : aller "déboulonner" un panneau de la ville. Il est très grand, très propre. Le rajouter à l'installation??? ce matin : arrivée de Jean qui n'a pas assisté à cette journée de recherches. La ville est en fête, les rues sont barrées. nous transportons les panneaux à la main jusqu'à la galerie. surprise des passants. deux corses s'invitent immédiatement das la galerie où nous commençons à trav ailler. ils veulent un panneau, pour eux...nous le leur priomettons pour plus tard: pour l'heure, ils nous servent tous. Jean (qui a vu le résultat de ma journée expérimentale) ne se rallie pas d'emblée. il commence à tenter de faire une forme, n'y parvient pas etc.pour finir on refait ensemble le wigwam. Nombreuses discussions sur le lieu exact où doit se trouver chacun des panneaux. Forme, couleur, texte, surface etc. mais bon, c'est classique ce genre de discussions dans akenaton. Les galeristes sont sidérés. ils croyaient que nous savions exactement ce que nous allions faire. Et découvrent, en même temps que nous. C'est une "install'action" en privé. En repartant nous songeons à une autre solution, la plus belle sans doute, qui consisterait à répartir les panneaux, au sol, de façon aléatoire, dans tous les coins de la galerie: obliger les "visiteurs" à se déplacer dans ce labyrhinthe. Mais nous ne sommes pas seuls dansl'exposition et il est douteux que Viallat ou Traquandi apprécient cette manière de "'s'étaler"... Dommage, la prochaine fois... Nous avons décidé de ne pas utiliser le panneau de la ville. Ca n'était qu'un gag. Nous n'aimons pas ce genre de clin d'oeil. Le panneau, va falloir le remettre à sa place! après midi : un diaporama avec les photos de l'install'action. Hélas il manque les photos des phases préliminaires. Je le mets sur panoplie. Shockwave player nécessaire: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/laterresansnoms.html ------------------9/10 Décembre L'isle - Marseille : sur la route une idée d'installation. nous nous arrêtons chez Ikea pour acheter 20 balances. Elles sont blanches, simples, pas chères... Nous voudrions nous en servir pour calculer le poids des mots, du moins de certains, à déterminer lesquels. Evidemment nous allons trafiquer le ressort des balances... retour dans l'île : cargo, temps détestable, le poème que j'ai écrit à l'aller et que j'ai très mal mis en ligne (erreur de manipulation sur panoplie) est plus que jamais d'actualité; mécontent de la version précédente je réitère. 8358 - Chaplin dans un cargo Tempête sous la coque. Personne sur les ponts. Neige fondue, rafales. Étrave piochant l’écume, le bâteau roule et tangue, les tôles geignent, une porte claque puis s’ouvre, claque à nouveau. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A l’intérieur, dans la salle du restaurant, tables qui valsent bord sur bord, assiettes qui glissent… Les convives se lèvent, chacun son tour. Des ombres. Qui m’en rappellent d’autres. Laisse courir… Dans les coursives, il y a des gens qui s’entrechoquent. Des couples qui dérapent, se créent, se quittent. Agrégats temporaires. La vie comme un tango d’ idéogrammes. On dirait du Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? Au bar, tout seul, un type, cramponné À sa bouteille d’eau minérale. « Vous pouvez me servir un whisky sans glace ? » - j’aime quand le monde bouge. Salon vide où couteaux et fourchettes crépitent. Un serveur y titube, plateau tendu, à bout de bras. Chaplin. - Verrons nous les baleines, celles qui chantent ? A l’aube par le hublot la mer anaconda et la côte, encore hagarde, blanche, un tas d’os : Marseille Mais qui chante de moins en moins. Chaplin dans un cargo. Pas de baleine. arrivée 7 h du matin. Jean travaille à 8h moi à 8h 30; retour brutal à la réalité... repas de midi : pas de repas de midi, pas le temps. après midi : relever les mails; une fois jetés les spams il en reste une bonne douzaine auxquels il faut répondre. Et tout de suite. Un texte qui doit être mis en ligne sur "texto digital" ce-mois ci et l'on me dit que le fichier envoyé ne "marche pas". Après vérifications ça n'est pas grave, un lien rompu, c'est tout. Demain on verra si tout est OK. Un autre mail de Fabrice, qui doit publier un livre et un cd rom que j'ai réalisés cet été et qui rencontre des difficultés techniques: d'autres liens rompus en perspective??? - un autre mail, du CNL, auquel nous avons adressé une demande 'aide pour la manifestation que nous organisons à marseille, à montevideo en mars prochain. Il parait que la responsable ne trouve pas assez de livres (dans sa banque Electre) liés aux poètes qui sont invités . Exemple: Michel Giroud. D'où sort il celui là me demande-t-on... Trois heures à rajouter des "bibliographies" liées plus ou moins directement aux "performers" de l'événement. Derrière eux les performers ne laissent bien souvent qu'une trainée de cendres.... la colère du jour : étant allé par hasard sur wikipedia, rubrique "revues littéraires" je découvre (après avoir tenté vainement de rajouter 2 phrases sur DOC(K)S qui, me semble t il mérite quand même d'en faire l'objet, que c'est impossible parce qu'une terrible bataille de plume se livre en ce lieu. Je laisse chacun juge et de la pauvreté du texte initial, de ses extraordinaires raccourcis, qui font commencer le grand tournant des revues "fin des années 90" avec la prise en compte des signifiants matériels et la novation représentée par la revue de littérature générale. Je laisse également chacun juger des arguments développés dans la discussion. On croit rêver. En fait c'est toute cette rubrique qui est à jeter. Au delà cependant on peut s'interroger sur l'énorme vanité de tous ces gens. Quels egos !!! - Il y a une phrase que je dis souvent et qui me semble tout à fait adéquate alors je la re re dis : beaucoup d'artistes sont des trous du cul. D'artistes et de poètes. Faites-nous rire avec vos positions ultra gauche et vos discours radicaux. NOUS SOMMES 7 MILLIARDS d'HOMMES dont 2/3 crèvent de faim. http://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_litt%C3%A9raire la video du soir : le voyage à l'Isle a remué en moi de vieilles choses. Et je corrige, ou complète plutôt ce que j'avais fait auparavant. Un lien supplémentaire, pour compliquer le réseau. Le lien souligne un détail qui m'avait échappé. A vous de voir. http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/cecile.html Ma grand mère s'appelait Cécile. demain : Corte, départ à 6 h du matin - neige au col??? - La vie est un long fleuve tranquille... ------------------10/11 Décembre matin : levé à 6 h - ajaccio/corte - pas de neige retour : 18h (en chemin, 1 panneau qui manquait à la collection) - Achever les dossiers pour le CNL, la DRAC, la CTC etc etc électro-encéphalogramme : plat idées : aucune, sauf ce qui suit, en rapport avec la colère d'hier...

noms propres :  
LES  
DICTIONNAIRES  
AFFICHENT  
COMPLET
------------------11/12 Décembre lecture du soir : j'ai attaqué le livre de Jacques Donguy, bien composé, bien imprimé, sous une épaisse couverture. Chapeau l'éditeur! - Pour le reste, bien que le livre soit très long je crois que j'en viendrai très vite à bout. Le titre, séduisant, nous promet une analyse de la situation créative actuelle et du numérique. En réalité le contenu ne correspond guère : la plupart des chapitres ne concernent que des aspects que je connais déjà assez bien, les ayant fréquentés longuement lorsque j'écrivais DOC(K)S Mode d'emploi, il y a près de 10 ans: avant gardes, poésie concrète, poésie visuelle, poésie sonore, poésie performance etc. Item s'agissant de l'iconographie où l'on retrouve, dans la plupart des cas, des objets plus que connus. Quant aux questions de nature "théorique" (sémiologie, linguistique) qui me semblent essentielles au delà de la dimension historique et qui continuent à me sembler très complexes, ce livre ne les envisage pas. Il s'en tient, méthodologiquement, à une présentation "historique" des faits. Qu'une telle présentation soit indispensable, soit. Au moins en ceci que le récit des faits, effectué avec autant d'honnêteté et de rigueur que possible, interdit certaines opérations frauduleuses (comme celle que j'évoquais hier), lesquelles, avec l'avénement du web ont toutes chances de se multiplier : le numérique, l'âge du numérique, s'inscrit dans un moment où notre rapport au temps s'est radicalement modifié, il s'y inscrit et il amplifie les transformations, il les radicalise. Tout s'y archive d'un côté, tout s'y efface de l'autre et tout s'y accélère. D'une certaine façon, "instants" et ce que je suis en train de faire, je l'envisage aussi de ce point de vue. Il ne s'agit pas d'un portrait, ou pas seulement de cela. Il s'agit d'abord du temps... -----------comme si l'on n'existait que pour autant que l'on est connecté -----------comme si les trous n'étaient pas aussi nécessaires que les pleins -----------comme s'il fallait toujours être visible, disponible, présent matin : café . OM/Liverpool. Catastrophique. enfin, il leur reste la coupe de l'UEFA. avec ça on va loin. et c'est sur qu'ils vont vendre Nasri. matinée: envoyer les dossiers CNL. Boucler le CD son, le graver, le tester, l'envoyer à Jean Marc Montera. Le CD marche mais trop lentement à mon goût. C'est que les sons sont lourds et que, lus depuis le CD, l'ensemble tourne bien moins vite que sur le disque dur. Deux solutions: soit essayer à coup de "preload" ou de "queue" de pré-charger les sons dans la ram (mais il y a 600M0 de sons...) soit écrire un programme qui les copie sur le disque de l'utilisateur avant de lancer la lecture, c'est possible mais la copie va prendre du temps et en outre ça n'a rien d'élégant ni même de courtois! midi : sandwich. Grosse discussion sur Ivan Colonna. Tout le monde y va de la sienne, moi aussi. On peut tout imaginer, donc l'on parle. Tiens, une phrase qui me plait. après midi : je m'attaque au questionnaire d'Alexandre Gherban. La première question est "pour vous qu'est-ce qu'un poème", la seconde "en quoi la poésie désigne-t-elle ou pas un genre spécifique de la création littéraire" - Ca commence bien !!! - Il me faut au moins 300 pages pour répondre à ces questions et dix ans de travail. Pour l'instant, j'ai réussi à dégager deux certitudes a) quand je range ma bibliothèque je ne mets jamais Villon à côté d'Hemingway b) quand je travaille à un poème je sais que je travaille à un poème même si le résultat ne ressemble en rien à un poème de François Villon, ce que je regrette parce que j'aime beaucoup François Villon. D'où une question, qui est un poème, qui deviendra bientôt une video web cam improvisation :  
POURQUOI  
NE  
PEINT-ON PLUS  
COMME POUSSIN  
PEIGNAIT ?
------------------13/14 Décembre lecture : retour à Austin - Le chapitre sur les "excuses"; j'y suis revenu plusieurs fois dans la nuit ; c'est écrit de façon si simple et c'est pourtant si compliqué. journal : le verdict du procès Colonna; occasion de songer au chapitre d'Austin. Quant au verdict lui même je ne sais quoi en penser. En tout cas ici personne ne se réjouit, certains ne disent rien, d'autres s'en prennent à la raison d'état. Certains enfin se préparent à répliquer. au bar une vieille dame déclare "maintenant on sait ce qu'il reste à faire..." - Le patron qui ne manque ni de bon sens ni d'humour lui rétorque "en tout cas éteignez les portables..." matinée: écrire le texte pour la soirée que nous organisons à Ajaccio, avec Jean-Michel Espitallier; je connais Jean-Michel depuis longtemps et nous nous entendons bien, nous avons au moins deux passions communes, que l'un et l'autre nous efforçons de traduire poétiquement, l'humour et la logique. Il veut que nous fassions une performance ensemble mercredi. Mais c'est dur d'être à la fois dans le rôle de l'organisateur et dans celui de l'artiste. Mais je ne sais pas, ça va dépendre de l'humeur du moment, des gens etc... Les soirées en question correspondent à une idée qui résulte d'une longue expérience des "festivals" de poésie: je ne supporte plus les "grosses machines", le spectaculaire, vous avez vingt minutes, au suivant, vite l'avion, pas d'échanges, rien que du recuit. L'idée c'est donc de faire tout le contraire: d'organiser des événements à petite échelle mais très régulièrement et dans le même lieu, de faire venir quelqu'un assez longtemps pour qu'il puisse rencontrer des gens, de structurer la soirée comme une "jam session", de laisser des vides, de faire un bar, de laisser des videos tourner dans les coins etc. Le lieu dont nous disposons est très grand, viscontien. ambiance club anglais + squat. presque familial. Pour le reste, faire un truc avec jean michel me plairait beaucoup. Il y a notamment un texte, sur la corse, que j'aimerais lire à cette occasion. Pas très éloigné du climat actuel. 6008 - A C.L, poète et mathématicien 0,5 Corse Soit (S) un système clos et composé de (N) éléments Soit (R) l'ensemble des relations unissant les différents éléments du système Soit (C) une échelle graduée de 1 à 100 permetant de quantifier le degré de corrélation entre un élément quelconque de (S) et un autre élément également quelconque Soit (S1) un système tel que tous les éléments y soient corrélés par des relations affectées d'un taux de relation voisin de 100 sur l'échelle C La Corse est un système de type S1 L'insularité correspond à l'enceinte de clôture Les éléments sont les corses eux-mêmes Les corses sont des hommes La particularité d'éléments qui sont des homes est que chacun d'entre eux se forme une représentation du système qui les unit Le système des représentations (S2) que se forme les Corses de la Corse (S1) est une représentation isomorphe à (S1) Le système de représentations (S2) que se forment les Corses de la Corse se caractérise par un très fort degré de corrélation sur l'échelle C et entretient une relation circulairement multiplicative avec le taux de corrélation de (S1) En Corse peu sinon pas d'événements peuvent se produire qui ne soient immédiatement mis en relation avec un, plusieurs, et potentiellement tous les éléments Dans un système caractérisé de la sorte toute acion visant A affectera également B et ainsi de suite par récurrence Théorème1: Quand un mulet rue à Bonifacio, la terre tremble à Ile Rousse Dans un système de la sorte le taux de corélation ne peut globalement et localement que s'accroitre sur l'échelle C Dans un système de la sorte je puis viser B pour atteindre A et atteindre également au passage C, D, E, ou F ..., par récurrence volontaire ou involontaire Un système de la sorte est à l'infini un système du ricochet Sur les parois de la Corse consdérée comme enceinte il y a des balles qui ricochent un nombre incalculable de fois Dans un système de la sorte toute balle tirée est une balle perdue Dans un système de la sorte toute balle perdue atteint sa cible d'une manière totalement imprévisible Théorème 2 : Dans un système de la sorte tout tireur quel qu'il soit finit toujours par s'atteindre en plein front. ----------------------------------------- l'affiche est en ligne là : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-live_f/index-live_f/Nouveau.html Une autre chose que j'oubliais, c'est le travail que j'avais programmé à partir d'un poème de jean michel. Occasion pour moi de réfléchir concretement sur un thème qui me tient à coeur: celui des spécificités. Peut être que j'en ai déjà parlé? - Non? - La question est de trouver des solutions pour "traduire"informatiquement un travail présenté au départ sur un autre support ou medium. Plus le point de départ est distant plus c'est intéressant.... http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/E_f/ESPITALLIER_F/nuitanimee_F/NUIT_BLANCHE.html après midi : emails à la queue leu leu pour annoncer la soirée. comme j'ai horreur de recevoir moi même des spams je m'efforce de personnaliser les choses, mais ça prend du temps. dans tout ça je me rends compte que ça fait quinze jours que je n'ai pas travaillé comme j'aime travailler, pas dans l'urgence, en rêvassant - ou en m'acharnant sur le même truc. quinze jours que mon application basée sur les voix synthétiques est restée en plan. entre Docks et le reste...A tort ou à raison j'ai toujours considéré que mettre d'aplomb des événements ou des objets "collectifs" est, aujourd'hui, une obligation pour tout poète. Reste que cela me pèse de plus en plus. Le temps, toujours le temps. soirée: un mail d'Annick Bureaud qui me dit qu'elle lit ce que je mets en ligne sur panoplie. Merci! - J'avoue que je me pose la question de savoir si tout cela a un sens. Il m'est arrivé d'en douter très fort. Je me suis même amusé à mettre en ligne des travaux sans en parler à qui que ce soit afin de me faire une idée de la fréquentation réelle. C'était un truc assez proche de panoplie, un work in progress qui faisait appel à des participations. Si je me souviens bien j'ai eu trois réponses: celle de patrick burgaud, celle d'alexandre gherban et celle de jean pierre balpe. Pas terrible! il est toujours temps de vous y mettre: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/H_f/HASSOMERIS_f/HASSOANIM_F/TEvar.html (dans le même ordre d'idée, j'ai également lancé l'idée d'une collection de réveils d'artistes : pas plus de succès! - Seul Philippe Bootz m'a envoyé un réveil. Les autres continuent sans doute à dormir sur leurs deux oreilles... et pourtant l'idée me semble belle...)(elle est en ligne sur le site de Marc Veyrat) http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/REVEILSDARTISTES_F/REVEILS.html demain : envoyer les cartons d'invitation, coller les affiches, attaquer la maquette papier de Doc(k)s, faire une video web cam performance, réserver des places sur la bateau, aller m'occuper du mien, payer la facture EDF et donner à manger au chat. lecture : le numero spécial du C.I sur le web 2.0. Pas appris grand chose - Austin . sommeil : agité temps : clair et froid journal : lu - Ce soir OM - Bordeaux . A ne pas manquer. matinée : j'ai changé la voiture de place: procès, le certificat d'assurance était périmé...Colère. I'z'on que ça à foutre??? - Colère aussi contre moi. certains jours c'est comme ça, je ne me supporte plus. Hier soir j'ai fait cuire sur le gaz mon dessous de plat en raphia. Vous pourriez vivre avec un mec pareil vous??? - Du coup je me suis cherché sur le web, une fois de plus. Mes avatars me changent de moi. C'est cool, ça dépayse. Résultat, ici http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29001928 je suis un moulin, c'est mon côté don quichotte qui le veut, bien sûr, http://www.dobre-vino.cz/zbozi/34/castellin-villa-chianti-classico-docg-1998/?PHPSESSID=e60c3f38c01848aeac0a8dccf02574c8 une bouteille de vin, espérons qu'il est bon, http://www.rcttheppignies.be/Results/EqK.htm une équipe de football belge, là un personnage dans un film de Mocky qui, en plus, s'appelle "vidange" (le film, pas moi, moi je m'appelle comme moi). Dans l'interview de Mocky on peut lire : "Ce qui est intéressant c’est votre manière de faire évoluer votre personnage, Castellin, comme si vous connaissiez parfaitement le milieu des secrétaires d’état et des procureurs de la République. Avez-vous connu un Castellin ? Oui, j’ai bien connu un type comme celui que je joue. C’est une race d’homme politique qui a choisi de rester dans l’ombre. Dans l’ombre, mais il est tout aussi puissant que ceux qui sont dans la lumière. Oui, c’est un homme qui connaît bien les gens du milieu, c’est une sorte de deus ex machina capable de faire chanter le tout Paris. Mais ce n’est pas un Tapie, il n’achète ni ne vend rien. Qui plus est, Tapie est un homme de la lumière. En plus. Castellin ne fait pas du business, il touche seulement des sommes pour les affaires qu’il arrange. Ce qui est intéressant c’est que ces personnes là existent. Ils sont des intermédiaires, on les contacte pour arranger des affaires, pour acheter des juges et étouffer des faits compromettant les hommes de la lumière. Castellin est un personnage qui a l’air désabusé du genre humain. Il fait cela parce qu’il méprise les gens, et que pour lui, ça ou autre chose, c’est pareil, non ? C’est ça, et donc c’est un personnage qui m’a intéressé parce que j’en ai connu deux ou trois. Ces gens là terminent souvent dans un monastère ou finissent par se suicider. Au bout d’un moment quand on côtoie trop la saloperie on finit par éprouver une espèce de dégoût et là, le dégueuli, en général, c’est le suicide....." - Voilà qui est rassurant ! - Je me demande bien qui joue mon rôle, le pire étant, si je comprends bien, que j'existe, mais sous un autre nom. pour finir voici que je me découvre, au moyen âge et dans les Dolomites au beau milieu d'une sombre histoire de sorcières ("strie" veut dire "sorcières" en italien) : http://www.infodolomiti.it/dolomiti.run?3B023C6E,L=2 après midi : bâteau, faire tourner les moteurs, changer une bâche. Retour à l'atelier, téléphoner de tous les côtés pour trouver une batterie pour Jean Michel Espitallier. J'ai fini par y arriver mais ça m'a pris deux heures ... Puis, retour à la programmation du CD audio. ---- Heureusement qu'il y a des "mois" qui sont plus faciles à fréquenter : par exemple celui qui est argentin, joueur de football. L'ayant repéré de longue date, je suis allé voir ses derniers matchs, sur YouTube et, mixé avec un son que Philippe Boisnard a mis en ligne le mois dernier sur son site, libr&critik.com, ça a donné une petite vidéo, une de plus : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/lematch.html. Entendre son nom scandé par un stade en folie vous ravigote. J'en oublierais presque mon dessous de plat en raphia, que j'aimais beaucoup, qui est noir comme un pneu, que je n'ai pas encore jeté, on ne sait jamais, ça pourrait devenir un poème. Ceci étant, j'ai horreur des dimanches. Evidemment il y a un 404 dans le dernier lien: un .html., ça n'existe pas... le bon lien est: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/lematch.html  
INSTANT  
CHAQUE  
ENTRE  
S'AGRANDIT  
OZONE  
D'  
COUCHE  
LA  
DANS  
TROU  
LE ------------------16/17 Décembre lecture : Beuys - J'ai laissé Austin pour un moment et me suis lancé dans un texte-interview de J. Beuys, l'un des artistes qui m'intéressent parce qu'il a une compréhension de l'art a) qui ne l'isole pas du moment social b) qui cependant n'en fait pas l'instrument d'un message pré-construit c) qui prend l'art au sérieux dans sa spécificité d) qui le rapporte à une démarche humaine, cognitive, philosophique e) qui est capable de réfléchir sur ce qu'il fait et comment il le fait f) qui considère cependant que le faire (et ce qui en résulte) dépassent toujours la "théorie". Je me souviens des quelques fois où j'ai été confronté directement à des oeuvres de Beuys, en Italie par exemple, où il avait installé une pierre à huile dans un musée très kleen, très art contemporain et où la pierre entrait en contradiction ouverte et massive avec toute ce qui l'entourait, avec une puissance terrible. J'aime cette forme de simplicité mutique. Au-delà, le côté shamane, la religiosité et le mysticisme qui l'enveloppent et qu'il développe ne m'attirent pas du tout.  
JE  
NE  
SUIS  
MEMBRE  
DE RIEN   sommeil : 2 ou trois rêves dont je ne me suis pas souvenu sauf de façon très fragmentaire: inutilisables. temps : de la neige aux abords d'Ajaccio. La chatte s'est installée à quelques centimètres du seul radiateur allumé dans la maison. Le froid ne me dérange pas. J'ai horreur d'étouffer en hiver. Le col est bloqué: demain pas de Corte, hourra! journal : lu - OM - Bordeaux. Ils avaient le match en main. C'est la défense qui est nulle. Sauf Rodriguez. Cissé semble s'être réveillé, il était temps. La conférence de Bali, le récit me met en rage. Sarkozy avec Carla Bruni, passons. Sex & power & $, la formule est aussi vieille que l'empire romain, quoique les empereurs avaient plus d'audace, voir Caligula et Héliogabale. matinée : affiches, batterie après midi : a) finaliser le CD rom pour le son d'amour, il est gravé, il marche deux fois plus vite que l'ancienne version grâce à 2 ou trois astuces de programmation que je ne dévoilerai pas, et puis quoi encore. b) commencer à gamberger autour du DVD, toujours pour le son d'amour. La maquette est OK mais c'est la technique qui foire. Ca sera nécessairement un DVD double couche. Ou double face. Mais comment est ce qu'on grave un DVD double face. Chercher sur Google. Pour les doubles couches c'est assez clair, pour les double face pas du tout. encore une galère en perspective. et ça va coûter combien tout ça??? - Si le nombre des abonnés réels reste ce qu'il est, à peine une centaine et si les ventes ne progressent pas, va falloir délocaliser... c) panoplie: je n'ai pas envie de faire de video aujourd'hui. j'ai envie de mettre en ligne un poème que j'avais écrit après la conférence de Tokyo. Dire que, lorsque nous avons publié NATURE_DOC(K)S, il y a 3 ans, pas mal de gens nous ont reproché d'être des "verts ringards".   8145 - tokyo "Est-ce-qu'il n'y a pas un moyen d'arrêter ce bordel" tandis que les buzzers sonnent continûment et que les voyants sont au rouge est une description probablement injuste du poste de contrôle d'une centrale nucléaire. "Suffit de couper le circuit, attends seulement que je finisse ma bière..." est une métaphore correcte du monde. Wikipedia : "Cécile" - Prénom - du latin "Caecus", aveugle. wikipedia ajoute : "La cécité était la caractéristique des devins". Moi, je dis souvent: on verra bien mails : D' Annie Abrahams qui me dit qu'elle aime bien ce que je fais sur panoplie; c'est le 3° mail que je reçois à ce propos. A.A parle de "portrait". Mais il y a aussi la question du temps, du temps réel. qui me travaille depuis le début mais que je n'arrive pas à utiliser vraiment. J'essaie un truc mais avec le système de flux de panoplie en fait il faut prendre tout à l'envers, c'est tordu, j'essaie quand même :   18/19 Décembre---------------Aujourd'hui EXCEPTIONNELLEMENT : RIEN (soirée Cyrnos_Palace à Ajaccio, performances avec Jean Michel Espitallier: chauffe marcel !....
JE  
DIS  
SOUVENT  
"ON VERRA  
BIEN"
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/suicideTheorie.html ----Après ça enregistrer Jean Michel lisant un de ses textes. La bande son sera utilisée pour un film que nous voulons faire tous ensemble, jean, jean-michel et moi. 18h : aéroport. Retour à l'atelier, panoplie. etc...Quand est ce que je vais trouver le temps de faire la maquette papier de DOC(K)S??? -----on verra bien.... Restaurant. Pizza. On parle de tout ça en se promettant de recommencer dès que possible. Il est très très tard. Dodo. matin: ranger et nettoyer. après midi: video web cam à partir d'une "forme" qui est celle des "petites théories". Style "conversation". Pour le thème je me suis souvenu des propos de Mocky concernant "son" castellin. Je ne suis pas très satisfait du résultat actuel. Comment exprimer la multiplicité des voix. Il faudra que je retravaille et probablement que je passe par un montage bien plus complexe, j'ai quelques idées mais très brumeuses. En tout cas je mets la video en ligne telle que :   Nouveau break. Whisky. On réattaque, solo de batterie, texte trafiqué en live, une demie heure, on s'éclate. Re whisky, fin de la soirée, les gens sont scotchés au bar, jean fait le service mais semble mélanger les rôles de barman et de client. Pour l'amour un poème qui appartient à un autre ensemble, des petits dialogues imaginaires entre un homme et une femme. J'en ai publié une quarantaine dans un recueil qui s' appelle l'afrique, il y a une dizaine d'années. Mais j'en ai écrit beaucoup plus depuis, inédits ou seulement lus en public. Ce que j'aime beaucoup faire même si, la plupart du temps c'est plutôt pour des performances ou des choses liées à la poésie numérique que l'on m'invite ici ou là. Tout ça s'est bien passé et les gens étaient contents. M'a t il semblé. Whisky. On réattaque en lisant des textes, chacun son tour, thèmes imposés (la guerre, l'amour, les medias). Pour les medias j'ai montré "comme à la télé", la video qui est en ligne sur le site de philippe boisnard. Pour la guerre, j'ai lu le texte concernant la corse, mis sur panoplie. la soirée d'hier : 40 spectateurs. Honnête, on a fait beaucoup mieux. Mais aussi bien pire. Au programme, d'abord la présentation de quelques objets du DVD video et du CD Rom sonore. Puis improvisation live à partir d'un texte de jean michel espitallier. jean michel lit, je travaille le son en direct, et quand ça s'installe il se lance dans un solo de batterie. Résultat très satisfaisant . Break. journal : lu. aucun souvenir. état physique : mal à la tête. bar : trop ! - Avant une performance, il faut boire un whisky. Quand on est deux chacun y va de sa tournée. Ca fait deux whiskys. Après la performance, il faut boire un whisky. Ou deux . Pour se remettre de la performance. Les soirs de performance il n'y a que pendant la performance qu'on ne boit pas. ----------------------19/20 Décembre --------- 21/22 Décembreaéroport : cette fois c'est moi qui m'en vais, Marseille, pour y voir mes fils, y passer les fêtes et régler 3 ou 4 bricoles avec Jean Marc Montera et Jean François Meyer (notre galeriste) - Un tour à l'Isle-sur-Sorgues aussi, jeter un oeil à "la terre sans noms", aux panneaux, envisager leur avenir quand l'exposition sera finie. après midi : attaquer la maquette papier de DOC(K)S, ce qui est toujours une aventure assez fascinante. comme un pot au feu ou comme une bouillabaisse, on met tous les ingrédients sur la table et on tente des combinaisons, des vis-à-vis, des contradictions, des "accords", des rythmes. Si DOC(K)S n'était que la simple juxtaposition des éléments, ça serait simple et sans grand intérêt pour nous, jean et moi. Mais c'est un objet créatif de second rang, méta créatif. Puis, il faudrait aussi que je trouve le temps de faire quelque chose moi même. Il y a le projet avec les voix synthétiques, que j'ai programmé et qui fonctionne bien mais c'est interactif et aléatoire et ça ne peut pas marcher sur un DVD standard. Sons? J'en ai pas mal en réserve, liés au thème de l'amour mais ça ne me branche pas vraiment. Alors ça sera un poème visuel ou linéaire, selon ce qui me viendra. Ecrire un poème d'amour aujourd'hui n'a rien de facile, c'est même horriblement compliqué. Nous vivons une sorte de XVIII° siècle. Bourré de tabous et d'interdits mais qui ne sont pas du tout on les place. Parler du sexe, du cul, no problem. Etre ironique, être second degré,lucide, désenchanté, là aussi, no problem. C'est caresser l'époque dans le sens du poil. Les choses qui fâchent sont ailleurs: le temps, la mort, et l'amour, s'il n'est pas que le cul, ou une avantageuse relation commerciale. Le couple ,la famille comme SARL. Moi, ce sont les choses qui fâchent, les "pudenda", qui m'intéressent. Faire passer un corbillard dans la poésie contemporaine. Item pour l'amour, bien que je n'aie pas l'équivalent du corbillard. Donc...Mais comment, je veux dire sans retomber dans les poncifs romantiques ou surréalisants. Pas facile, pas du tout... Peut être qu'il n' y a pas de solution... Hier, je songeais à Rousseau, à cause du XVIII° siècle et de tout ce qui, alors, le positionnait comme "ridicule", "ringard", "naïf", face à tous ceux qui l'entouraient. Bon, qu'est ce que je dis dans ces cas là? - Je dis: on verra bien. Un poème, hélas ou heureusement, ça ne se décide pas, ça s'impose.A propos de l'amour 2 poèmes : 1. Il ne faut pas jouer avec le feu …dit-il, sinon Sinon, quoi ?, dit-elle Sinon, à la fin, ça fait des cendres, dit-ilEt alors, dit-elle, c’est beau, des cendres… descendre, dit-il2. petit matin---------tiédeur-----------------------chiffons ----------------caresses----------------------------------blottir floconne----------------------les endroits les plus tendres n'ont pas de nom ---------------------------------------- et,toujours à propos de l'amour un ready made à peine arrangé : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/POEMESVISUELS_F/abime.html  ---------------------23/24 décembre intermarché : acheter du beurre, des huitres, du citron, un poisson, des côtes de boeuf... NOUSSOMMES
DANS
LA
VIANDEJUSQU'AU COU
decathlon : acheter un velo pour le fils graphiste qui ne sait toujours pas conduire boulanger : acheter un disque dur externe pour le fils matheux leroy merlin : acheter une perceuse pour le fils bricolo état général : vous appelez ça "fête"??? leçon du jour : il faut que je m'y mette / il faut que je m'y mette / il faut que je m'y mette - (sitôt que je ne travaille pas (écrire, etc.) je déprime. Normal? Pas normal?)  STATISTIQUEMENTJE
SUIS
RARE  lendemain de fêtes : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/maladies.html
 
   
InstantPortrait
du Dimanche 25 Novembre / 10h51 au Mardi 25 Décembre / 11h16
Dimanche 25 Novembre / 15h45 :

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télé : zéro
bar : zéro
nuit : agitée à très agitée
lecture : Austin, Jim Koller, Rilke
réveil : café
journal : lu
matinée : atelier, web cam + son + after effects + flash
mot important: "ocelle", ce que veut dire "ocelle". Cf aussi : Argos Panoptès.
état général : fatigue
nervosité : grande
résultat : mis en ligne à l’adresse ci-dessous
autocritique : c'est trop court, les noirs pourraient se déplacer autrement, le son n'est peut être pas assez fort. Positif: la brutalité.
discussion : avec personne
après midi: programmation avec les voix de synthèse
citation 1 : Wikipedia : "En biologie, un ocelle est une tache arrondie qui sert de camouflage sur la peau des animaux : Les ocelles des plumes caudales du paon. On en trouve chez les poissons, les oiseaux, les reptiles (Phelsuma quadriocellata) et les insectes. (Voir aussi:Camouflage, Mimétisme) "
citation 2 : "Argos -Panoptès ( Panóptês, « celui qui voit tout ») parce qu'il avait cent yeux, répartis sur toute la tête, ou même sur tout le corps selon certains auteurs. Il y en avait en permanence cinquante qui dormaient et cinquante qui veillaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance."
cigarettes : trop
OM
: 3-1 contre Metz
Titre : provisoire : « No_Subject »
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/no_subject.html

Lundi 26 Novembre / 17h47 :

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Lundi 26 Novembre


télé : pas de télé
bar : pas de bar (Paul-André: closed on sunday)
nuit : réveillé par la chatte qui jouait au hockey avec un bonbon sur le carrelage.
lecture : Fini de re re lire Koller, laissé Austin de côté, Rilke encore
réveil : café chez Jeannot - commentaire du match de l'OM - On peut se demander ce que va devenir Cissé.
journal : lu
matinée : travailler plus pour gagner pareil et dépenser plus.
colère du jour : Bouvard, le journaliste, vient d'écrire un édito dans lequel il compare les grèves avec le retour larvé de la "dictature du prolétariat". Et la dictature de la démagogie grassement populiste des coquelets de la basse cour médiatique, on en parle quand?
état général : débordé
repas de midi : rien
après midi : impro web cam à partir des réflexions que m'a suggérées Rilke.
résultat : la petite video on line à l'url ci-dessous
ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir"
autocritique : la forme est ce qu'elle peut être avec ce genre de projet (qui d'ailleurs se joue dans la durée). Sur le fond ce qui m'énerve avec Rilke, c'est le sacré. Il faut absolument dissoudre la relation de la poésie et du sacré. Sans pour cela tomber dans le gag. La dissolution du rapport au sacré n'abolit pas toute distinction art/non art.
discussion1 : avec Alexandre Gherban, au téléphone. En accord tous les deux pour songer que la poésie numérique doit franchir un nouveau col. Fin de Transitoire Observable. On passe à autre chose. Pas facile.
discussion2 : par mail avec Frédéric Acquaviva qui trouve que 4' de son sur le CD audio du prochain DOC(K)S ça revient à dénaturer son travail. Aki Onda pense la même chose. Pauline Oliveiros non. Je suis d'accord avec Pauline. Nous sommes 7 milliards d'hommes et de femmes. Et quelques centaines de milliers d'artistes.
Projet1 : retrouver une photo de l'hôtesse de Rilke, qui serait la princesse Marie von Thurn und Taxis, née Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst. C'est elle qui a hébergé R.M.R dans son château de Duino, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'hébergera fréquemment et sera son mécène jusqu'en 1920. C'est pour elle qu'il a composé son chef d'œuvre, les Élégies de Duino, que Wikipedia déclare "empreintes d'une mélancolie lumineuse". Rien sur la nature des relations du poète et de la princesse. Intégrer la photo à la video ?
Projet2 : rencontrer une princesse mécène. On doit pouvoir trouver ça sur le web.
Projet3: panoplie.org, entre la banalité narcissique de l'autoportrait de l'auteur en train de se brosser les dents d'un côté, l'idéologie technologisante du temps réel, la fausse urgence, l'info en boucle qui annule l'info et pas mal d'autres écueils, quelle place pour la création, son irrégularité, ses silences, ses trous, son alternance du plein et du vide? - D'accord avec Rilke... et Stendhal, là-dessus!


http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/RILKEbis.html

Mardi 27 Novembre / 20h05 :

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Mardi 27 Novembre

télé : pas de télé
bar : pas de bar (Paul-André: closed on monday...)
nuit : rêves bizarres, oubliés
lecture : Austin
réveil : café chez Jeannot - "et Nasri, est ce qu'ils vont vendre Nasri, ils sont capables de vendre Nasri" - Lyon a t il une chance contre Barcelone??? - Non.
journal : lu - découpé un petit article avec le mot "poétesse", à rajouter à la collection.
matinée : aller relancer le voilier qui taille la bâche depuis 2 mois au rythme du tango corse. Rendez vous coiffeur: il était temps. Mon coiffeur est très spécial.
théorie du jour : tout poème un peu fort est nécessairement lyrique mais il y a des tas de façons d'être lyrique. On peut être lyrique ET concret. cf. Ian Hamilton Finlay. En tout cas il faut être simple, aussi simple qu'on peut. Koller est simple. Mais aucun de ses poèmes ne peut avoir été écrit sans une certaine vie, à l'arrière plan. Il faut avoir coupé du bois en hiver dans la forêt pour chauffer une cabane pour écrire comme ça. Rapport avec la performance.
état général : pas de temps à perdre
repas de midi : rien
après midi : impro web cam à partir de la séance "coiffure". DOC(K)S : CD audio.
résultat
: la petite video on line à l'url ci-dessous
ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir"
autocritique: pas mal de choses qui me tiennent à coeur, le nombre, le doute sur "ce qui est poésie" et "ce qui n'en est pas", la performance etc.

projet: un poème qui commence par "Quand tu étais une petite fille..." - Le dernier vers sera : "quand j'étais un petit garçon" - J'ai une vague idée du "milieu".
discussion1 : avec mon coiffeur, à propos de ses aventures.
discussion2 : avec Jean Torregrosa (lui + moi = akenaton) au sujet d'une pièce plastique que nous sommes en train de réaliser pour une exposition, mi Décembre. La pièce serait une installation, vaste, au sol, avec un ensemble de panneaux de signalisation comportant des noms de lieu et ayant fait l'objet de traitements variés: bombages, chevrotines, petits plombs, rafales de mitraillette. Récupérer ces panneaux ne sera pas aisé. Rendez vous demain avec la DDE. Faut-il un texte? J. pense que non, moi que oui. Ca commence mal, ou plutôt c'est comme d'habitude ! - Suite de la discussion: demain.
le mot du jour : "coiffeur" (d'après wikipedia)
"ll s'entretient d'abord avec son client pour lui conseiller une coupe de cheveux en fonction de ses souhaits et de ses cheveux. Puis il lui lave les cheveux, et enfin les coupe. Certaines coupes se font mieux lorsque les cheveux sont secs et d'autres mouillés. Il peut appliquer des techniques particulières comme le brushing, le bouclage au fer, utiliser le fer plat pour raidir les cheveux ou faire une permanente. Le coiffeur peut prescrire, conseiller ou recommander des produits capillaires. Dans certains pays, il joue aussi couramment le rôle de barbier.
Le coiffeur doit avoir une grande résistance physique car il reste debout toute la journée. Il doit avoir aussi un sens artistique et savoir communiquer afin de bien accueillir et conseiller les clients..."
conclusion : il n'est guère plus facile de définir un coiffeur qu'un poète. Cf Austin.
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/coiffeur.html

Mercredi 28 Novembre / 19h51 :

-------------/ mercredi 28 novembre


télé : Lyon-Barcelone - Lyon méritait de perdre.
bar : pas de bar (Paul-André: ouvert, mais trop de monde...)
nuit : le rêve d'hier m'est revenu. Noté, est devenu un poème. Bon ou mauvais, impossible à savoir. Trop "dedans" :

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Le Grand Tigre de porcelaine et de jade
Jaune et blanc, avec des reflets verts
Est en train d’arriver.

La nouvelle roule sur le monde.

Le monde qui marche dans les rues.
Le monde qui fourmille sur les marchés aux fleurs et aux légumes.
Le monde des villes et celui des champs.

La nouvelle roule :

Le Grand Tigre est en train d’arriver
Le Grand Tigre de porcelaine et de jade.

Et la terre ne bouge pas.
A cause du feutre sous ses pas et de la lenteur de ses regards.

Alors tout le monde s’en va.
Toute la vie s’en va.

Et les villes, les rues, les immeubles, le monde

Demeurent seuls, comme une fresque sans mur
Demeurent seuls, comme une flaque d’eau dressée.

Le monde ne tenant plus que dans son souffle.

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lecture : Austin. Reçu: le livre de J. Donguy aux Presses du Réel concernant les nouvelles poésies.
réveil : tôt. Départ pour Corte. Montagne, brouillard. 90 kms en 2h.
journal : lu à midi. La guerre à Villiers m'a rappelé Ferrari.
théorie(s) du jour : a) Kaprow, l'art et la vie, la performance. Doutes, suspicions: le fait est que plus l'art et la vie sont "confondus" et plus grande est la prégnance du contexte pour déterminer la chose présentée comme "oeuvre d'art". Nous avons dépassé ce genre de positions "naïves" depuis la fin des années 50. Ce qui ne signifie pas que les questions soient résolues.b) ce que j'aime dans les poèmes de J. Koller c'est que quand on ouvre le livre on peut sentir l'odeur de la soupe qui mijote dans sa cabane. Possible qu'elle soit dégueulasse (la soupe).
repas de midi : rien
fin d'après midi : impro web cam sur le thème "art/vie" - Pas le temps de la mettre en ligne aujourd'hui.
discussion1 : avec le représentant de la DDE, au sujet des panneaux. Dans un premier temps: hostilité et méfiance: "vous allez donner quelle image de la corse à travers ça?" - Nous lui avons montré le texte qui fera (éventuellement) partie de l'exposition. ça l'a rassuré, sauf les allusions à des négligences administratives. Deuxième temps: il va nous donner des panneaux. Troisième temps: " Et si vous alliez les déboulonner vous mêmes, ça nous ferait des économies..." - ça, c'est la Corse! - L'idée de chasser le panneau bombé ou mitraillé sur les routes corses en filmant le tout nous plait beaucoup. elle est conforme à une démarche que nous avons déjà eue: l'action + son résultat = l'oeuvre.
discussion2 : avec Jean Torregrosa au sujet du texte . Jean trouve que la première partie du texte est trop "descriptive", pas assez "poétique". D'après lui, ça ne rajoute rien, ça "élucide". Je rétorque que si l'installation parvenait à transmettre les significations du texte je serais d'accord avec lui mais que d'après moi le simple amas "ready made" des panneaux ne suffira pas. Décision matérielle: contacter une boite spécialisée pour voir combien ça pourrait coûter de faire sérigraphier ou graver le texte sur une plaque d'aluminium 80/120.
le nom du jour : Kaprow (d'après wikipedia)
"Allan Kaprow est une des figures les plus influentes de l'art américain contemporain. Célèbre dès les années cinquante pour ses Happenings, il est également connu pour ses essais, parmi les plus profonds, les plus provocants, les plus marquants de sa génération. Depuis ses premiers écrits importants (L'héritage de Jackson Pollock, 1958) jusqu'à ses essais les plus récents (Le sens de la vie, 1990), Kaprow a centré sa recherche philosophique sur la relation paradoxale qu'entretiennent l'art et la vie, et partant, sur la question de la nature du sens. Significativement, cette réflexion s'est développée en une époque de bouleversements artistiques et technologiques constants. Depuis le modernisme des années cinquante jusqu'au postmodernisme fin de siècle, depuis les premiers temps de la télévision jusqu'à l'ère de l'informatique, Kaprow a écrit sur les frontières floues qui délimitent les genres, les médias, la culture, l'expérience. Notre définition de l'oeuvre d'art et sa relation à la vie forment l'axe principal d'une réflexion qui témoigne non seulement du développement d'une démarche artistique personnelle, mais qui commente également l'évolution contemporaine de l'art. ...les essais de Kaprow - artiste expérimentateur dont l'oeuvre se veut plus proche de la vie que de l'art - apparaissent comme les pierres de touche d'une carrière créatrice, dont ils constituent peut-être la part la plus accessible et la plus durable. Etc."
le texte-problèmatique : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/TERRE_SANS_NOMS/la_terre_sans_noms.html
Ferrari : [N.B: Shockwave Player nécessaire; si vous utilisez Firefox et un mac intel, il faut régler (dans le panneau informations sur Firefox) afin qu'il s'ouvre avec Rosetta]
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/FERRARI_f/ferrari.html

Jeudi 29 Novembre / 19h53 :

--------------/ 28 / 29 Novembre

télé : pas de télé
bar : Paul-André enfin ouvert et pas trop plein. Mais trop de bruit. Je ne supporte pas. Petite conversation avec Elise C. au sujet des bâteaux à voile.
nuit : noire
lecture : Austin. Lustral!
réveil : café chez Jeannot - Les turcs ont battu l'OM. Cissé est en dessous de tout.
journal : lu. A Villiers, Sarkozy "prend les affaires en main". Cause toujours.
matinée : Cargese. La route festonne le long de la mer tantôt évidente, tantôt masquée par les collines. Dans ce coin les panneaux ne sont pas taggés. Pas de chance, ma clef de 13 est sur le siège avant. Village à peu près vide, un décor qui attend l'été, les touristes. Une pensée pour Ivan Colonna. Aurais-je pu vivre à Cargèse? Pourrais-je vivre à Cargese? - Peut être, à cause de la mer. Je ne supporte pas les lieux qui enferment la vue.
après midi : Un tour en voiture dans la zone industrielle pour aller récupérer des panneaux dans les entrepôts de la DDE. Nous en avons trouvé une vingtaine. "Ah, si vous étiez venus l'an dernier, il y en avait une montagne..." - Le mot montagne m'a fait sourire intérieurement, une montagne de panneaux, c'est exactement ce que j'imaginais. Au départ. Ecrivant le texte mis en ligne hier. En fait, au retour, cette image s'est progressivement dissipée, au contact des panneaux réels: ils sont très grands, de formes et couleurs variées, verts, jaunes, bleus, noirs et du coup, au lieu de me représenter l'installation sous la forme d'un "tas" maintenant je l'imagine comme une surface au sol, les panneaux aussi jointifs que possible et agencés en sorte de composer un carré. Si nous avions tous les panneaux de tous les lieux et lieux dits, ça ferait comme un résumé (symbolique) de tous les itinéraires possibles dans l'ile... Et un joli work in progress. Je commence à prendre feu... La clef de 13 s'impatiente. quand nous aurons 50 ou 100 panneaux ça va faire mal!
Puis: Mettre en ligne la video d'hier pour panoplie. URL ci-dessous. Puis web cam pour faire celle d'aujourd'hui. URL ci-dessous. Puis envoyer le fichier du texte au graveur, après correction du texte initial...
voir les corrections : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/TERRE_SANS_NOMS/la_terre_sans_noms2.html
ultérieurement : rajouter les 2 videos à la série "fondu_au_noir"
discussion1 : avec Jean, au sujet des panneaux. Lui aussi les imagine, a priori, au sol. Mais plutôt que de les agencer en un carré il voudrait dessiner une flèche. Tautologie. En tous les cas nous sommes d'accord sur le sol, et sur le fait qu'il faudra les surélever légèrement, moi je vois bien un tapis de terre. Jean ajoute "il ne faut pas que ça raconte une histoire, c'est le danger avec des mots". Je dis que les panneaux vont être arrangés dans tous les sens, selon des règles plastiques ou géométriques, comme un tangram et que sa crainte me semble peu fondée. "C'est pas un tangram, c'est un puzzle". "C'est quoi la différence???" - etc.
discussion2 : avec Jean, au sujet du texte "corrigé". Les corrections sur la première partie, rendue plus "perfide", lui conviennent. De toutes les façons le fait que l'installation se présente comme une surface au sol empêche qu'il puisse y avoir redondance. d'une certaine manière le texte évoque une sorte de pièce qui n'est pas celle que l'on voit, tout en l'étant, etc. On mettra le panneau alu au mur, à quelques mètres pour souligner la "disjonction".
remarque : à travailler à deux, comme c'est souvent le cas avec Jean, on apprend à se méfier des "idées" (sur ce plan là, nous ne sommes presque jamais d'accord); à passer à l'acte, tout change, des évidences apparaissent, les idées s'estompent, l'objet a sa logique propre et il l'impose.Tout deviendra clair quand nous commencerons à disposer pour de bon les panneaux, la semaine prochaine, fonction de plus de l'espace et de la lumière.
expression: "micca nomi", expression corse qui veut dire "parler sans dire le nom des persones dont on parle, mais que les 2 interlocuteurs connaissent..." - Sage précaution.
petite video sur le sujet du jour :
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/idees.html
+ celle d'hier, comme promis... :
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/monoprix.html

Vendredi 30 Novembre / 21h04 :

-------------/ 29-30 novembre

télé : Niet ! Sarkozy en boucle sur toutes les chaines
bar : pas de bar, beaucoup trop de monde
nuit : trop courte
lecture : Austin
réveil : en retard
journal : lu. Colonna. Rien n'est clair .
matinée : à trainer, à repenser à Cargese. Vivre à Cargese.
repas de midi : sandwich chez Jeannot . A la télé reportage sur une femme qui vit avec 32 sangliers dans sa maison. Elle est célibataire, divorcée, blonde, grosse. Les sangliers elle les a baptisés avec des prénoms de mecs: il y a Marcel, Etienne, Lucien etc. Une pensée pour Beuys et son coyotte.Vous avez quoi contre les sangliers? - L'art et la vie...
après midi1 : DOC(K)S, achever le CD audio, commencer la maquette papier: 500 pages devant moi.
après midi2 : Cargese + video web cam + Flash + dreamweaver etc...mise en ligne URL ci dessous
ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir"
théorie: réfléchir à l'humour, à la relation de l'humour et de la poésie.
discussion : pas de discussion
téléphone1 : JM Montera, pour me rappeler qu'il arrive demain, ce que j'avais évidemment oublié.
téléphone2 : F. Acquaviva, pour me demander de lui expliquer comment on fait pour mettre un fichier en téléchargement ftp.
humeur : !
video du jour : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/arkansas.html

Samedi 1 Décembre / 20h43 :

-------------/ 29 Novembre -1 décembre

télé : Thalassa? - ah, non... alors rien
bar : chez Paul-André, c'est petit, c'est long, on dirait un couloir d'autobus, sauf qu'au lieu de se tenir aux poignées du toit, les gens se cramponneraient à la barre du comptoir. Impossible de se parler. Impossible impossible. On peut seulement regarder le portrait de Ho Chi Minh. Paul André est le seul bar corse où l'on trouve le portrait de Ho Chi Minh au mur. Il faut du courage. Ou alors regarder les filles, il y en a beaucoup, elles viennent en bande. Ca doit être à cause d'Ho Chi Minh. Ciao!
nuit : R.A.S, pas le moindre rêve, rien que le ron ron de la chatte que je veux enregistrer un de ces 4 pour le son d'amour.
lecture : Austin, encore. J'adore les questions de logique, de langage, etc. en m'endormant quelques pensées nuageuses autour du thème de l'humour. Idée d'en faire ce que j'appelle une "petite théorie". J'ai écrit pas mal de textes de ce genre, certains publiés dans Java. La forme est celle d'une sorte de conversation de table, entre plusieurs personnes, sur le même thème. Parfois il s'agit de "vraies" conversations, dont j'ai gardé le souvenir, parfois de fausses où je joue successivement les différents rôles. (La video de ce soir appartient à cette catégorie).
réveil : en forme. ça arrive : il est vrai que le samedi, je ne travaille (alimentairement...) pas. J'ai tout à coup pensé à Annie Abrahams, à cause des sangliers d'hier. Et d'une "lecture" d'Annie dont c'était d'une certaine façon le thème.
journal : lu. Colonna. De moins en moins clair . Je n'aimerais vraiment pas être juge dans une histoire de ce genre. Dans aucune autre?
matinée : aller chercher Jean-Marc Montera à l'avion. Content de le voir. On s'entend bien sur beaucoup de plans. On a commencé à travailler tout de suite sur le CD audio du prochain numero de DOC(K)S, intitulé "le son d'amour", dont l'idée est de faire se frotter les uns aux autres les musiciens et les poètes.
url du son d'amour :
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/larevue_f/derniers-numeros_f/LESONDAMOUR_F/CHANTIER_SONDAMOUR.html
repas de midi : salades au son des guitares . Longue discussion sur Colonna. Jean Marc est aussi hésitant que moi. On peut tout imaginer.
après midi : DOC(K)S, passer en revue toute la maquette du Cd, fade in, fade out, cut etc. Problèmes multiples avec ceux qui envoient des travaux beaucoup trop longs. Nous sommes nombreux, nous sommes nombreux, combien de fois faudra t il le répéter.
soirée : humour, petite théorie, video web cam + Flash + dreamweaver etc... mise en ligne URL ci-dessous
ultérieurement : la rajouter à la série "fondu_au_noir"
théorie: egos, identités, nombre. --------------------------- egos : ergots.
discussion : pas le temps
courrier : le catalogue de l'exposition avec les panneaux (le 8 Décembre) est arrivé. Kleen. Pas mal.
question : d'où vient la très bizarre expression : "si c'est du lard ou du cochon. Est ce qu'on peut imaginer du lard sans cochon ou du cochon sans lard???"
video du jour :
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/humour.html

Dimanche 2 Décembre / 22h05 :

-------------/ 1_2 décembre

télé : OM-Lille par fragments, en mangeant avec jean marc au restaurant - Grand écran plasma - Pas de son - Télé foot - Le garçon est un connaisseur
bar : no bar
nuit : rapide

Dimanche 2 Décembre / 22h11 : lecture : Austin, un peu, puis Strauss, sur le nihilisme, je me demande bien pourquoi je lis ça, à cause de ce qu'il dit sur nietzsche en fait.
journal : pas lu.
matinée : travail avec jean marc sur le Cd audio, à midi on s'arrête, tout à l'air de fonctionner. Anecdote: nous écoutons 12 ' de son blanc vaguement rythmé, persuadés l'un comme l'autre d'avoir affaire à un pur produit art contemporain poésie expérimentale, qui d'ailleurs nous laisse de glace. Prêts à censurer. Pour découvrir que le format utilisé par l'auteur ne correspondait pas à celui du lecteur.
repas de midi : oursins + vin blanc, soleil. Parfois cette ile sait vivre Bob Marley dans la tête.
après midi + soirée : nous sommes tombés de haut; impossible de faire tout tenir sur le CD, nous avons 20' de son en trop. Après plusieurs idées inapplicables, la solution (théorique) a été trouvée, changer le format audio, tomber de 44 à 22, et au lieu de faire un Cd audio faire un CD rom. J'ai attaqué la programmation du CD vers 15h et là (21h30) il y a 8 plages qui sont fonctionnelles et un semblant d'interface. Par contre, des tas de bugs dans tous les coins et une montagne de problèmes à résoudre. Nous pensions avoir tout réglé aujourd'hui, désolés! - Là on rempile pour quinze jours...
pas de web cam, pas de video pour panoplie.
désolé mais... Il y a des jours comme ça.
à demain...

Lundi 3 Décembre / 20h33 :


-------------/ 2_Lundi 3 décembre

lecture : Leo Strauss. Je relis; en général quand j'ai fini un livre qui m'a intéressé je le relis deux fois, parfois plus. Là c'est le cas; la possibilité de se dire (et d'être) à la fois "démocrate" et "thomiste", voire aristotélicien ne me semble pas évidente. En y revenant, je me rends compte que Strauss oppose l'antiquité greco latine et le moyen âge aux temps modernes, qu'il date du XVII° siècle, avec la jonction des sciences et des techniques. Bon, mais après tout la rationnalité grecque était elle si différente. Archimède, si je me souviens bien, s'est servi de ses talents pour construire des machines de guerre, tout comme, plus tard, Léonard. Tout ça n'est pas clair, il va falloir que je relise encore! - J'ai déjà rencontré des questions de ce genre d'une autre manière, à propos du post modernisme et de la post modernité dont, n'en déplaise à Philippe Boisnard je persiste à penser qu'il s'agit de termes certes très "modes" mais bien peu clairs et rarement définis.
la guerre des préfixes : http://www.t-pas-net.com/libr-critique/?p=122
réveil : tôt. J'avais hâte de me précipiter à l'atelier pour reprendre la programmation du CD. Jean Marc dormait encore. De fait, en une heure j'ai trouvé et éliminé pas mal de bugs. Techniquement, disons que la moitié du travail est achevée. Un CD rom en 2 jours, ça mérite le guiness book.
journal : lu. ah si l'OM, en plus, vend Nasri, alors là !!!! - NON
état général : speed !
repas de midi : rien
après midi : le CD. La partie "interactive" de la programmation est fonctionnelle. Restent l'interface "plastique", une partie automatique (lecture shuffle) et le réglage des volumes globaux. Perdu pas mal de temps, une fois encore, à me souvenir des fonctions lingo qui gèrent la couleur du texte. C'est très mal foutu, les champs et les acteurs texte standards ne se comportent pas de la même manière. Sprite(gMember).text.member.color ne marche pas, ni Sprite(gMember).text.member.forecolor, il faut écrire Sprite(gMember).member.forecolor etc...
discussion1 : avec Alexandre Gherban, au téléphone, à propos des différents projets que nous avons pour le suite de Transitoire Observable. Pas question en tout cas de retomber dans certains des travers antérieurs; pas question que la complexité "technique" de la programmation soit le critère de la qualité des travaux; pas question que ceux ci soient présentés dans des situations "conférencières", bavardes, frontales etc.
le soir : commencer à préparer les affaires et le matériel pour partir vers l'exposition des "panneaux", qui a lieu à L'Isle-sur-Sorgues. Vernissage le 8 au soir. J'ai mis le carton en ligne.
le nom du jour : la Sorgue. Il y a quelque temps, Lilianne Giraudon (qui est originaire du Vaucluse, de Cavaillon je crois) m'a envoyé une photo du partage des eaux. Très belle cette photo. et, pour moi, concernant des choses qui me concernent beaucoup. Je suis né à quelques kilomètres de là. La Sorgue, la nuit, on n'entendait qu'elle. Et j'ai écrit un livre sur mon voisin, René Char. Il y a une photo du partage des eaux, à l'Isle-sur-Sorgues, que je m'entête à écrire contre tous les actuels usages administratifs avec un "s": je sais pourquoi.
"La Sorgue est un cours d'eau situé dans la partie sud-ouest du département de Vaucluse. Il prend sa source à la Fontaine de Vaucluse, franchit la «vallée close» pour rejoindre L’Isle-sur-la-Sorgue, puis s’écoule dans la plaine des Sorgues (secteur situé entre Avignon, Bédarrides et L’Isle-sur-la-Sorgue). Si la Sorgue s’arrêtait à l’Isle-sur-la-Sorgue, avant le Partage des Eaux, on ne parlerait que de LA Sorgue et son fonctionnement serait alors très proche de celui des autres rivières. Mais, en Provence, une ressource aussi abondante que celle de la Fontaine-de-Vaucluse n’a cessé de «donner des idées» aux multiples générations qui ont occupé l’espace de la plaine des Sorgues depuis la période gallo-romaine.
La Sorgue a ainsi été aménagée au fil des siècles (voir les grandes étapes historiques) de façon à répartir la ressource de façon optimale sur l’ensemble du territoire. Les hommes ont «forcé» l’eau à circuler dans des endroits où elle ne serait jamais allée naturellement grâce à une succession d’ouvrages hydrauliques (seuils, déversoirs, vannages) qui jalonnent le cours d’eau.La présence de tous ces ouvrages a permis de transformer la rivière en un vaste réseau de cours d’eau de plus de 500 kilomètres : le réseau des Sorgues. Ainsi, la Sorgue est devenue LES Sorgues, réseau hydrographique maillé comprenant une trentaine de bras aux noms différents : Sorgue de l’Isle, Sorgue de Velleron, Sorgue de Monclar, Sorgue de la Faible … Tous ces cours d’eau, à l’exception du Canal de Vaucluse , se rejoignent dans la partie aval de la plaine pour se rejeter dans l’Ouvèze à Bédarrides.

Le partage des eaux: je mets la photo en ligne sur le réseau. Merci à L.G. Je rajoute un son, c'est celui que j'ai utilisé pour la vidéo mise en ligne le premier jour sur panoplie.
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/partagedeseaux.html

Mardi 4 Décembre / 20h56 :

 

------------------3/4 Décembre

lecture : Leo Strauss. Mais je crois que je vais laisser tomber. Peut-on lire vraiment un livre dont on ne parvient pas à s'approprier les questions?
réveil : très tôt. Aujourd'hui: Corte. Y aura t il de la neige au col? - Sur le chemin, rencontre d'un ami qui s'apprêtait à prendre le train pour la même destination, avec le même enthousiasme: nous décidons de "monter ensemble" là-bas, en voiture. Entre deux virages et derrière trois semi remorques , longue discussion par rapport à la révolution américaine et à celle de la Corse, Paoli faisant trait d'union avec Jefferson - discussion qui ne peut paraitre surréaliste qu'à ceux qui ignorent la toute spéciale aptitude locale à percevoir l'Himalaya comme le Monte Cinto, la taille au dessus, c'est tout. Puis la conversation dérive sur la loi, les lois pensées (ou pas) comme système (code) et agencement rationnel, par opposition au simple archivage des cas, à la jurisprudence. Enfin, alors que la cuvette cortenaise apparaissait à l'horizon , vint le récit d'une réunion récente à laquelle mon ami assistait et où fut prononcée par le principal responsable cette phrase que j'estime digne d'être gravée dans le marbre: "je suis tout à fait contre votre proposition mais si, au vote, une majorité se dégage en sa faveur, alors je voterai pour elle".
remarque : la famille rocca serra est au pouvoir dans le sud depuis 200 ans, de père en fils.
journal : pas lu, sauf le titre : "le commando disculpe colonna".
humeur générale : ne m'en parlez pas
repas de midi : rien
après midi : retour, discussion sur la corse et ses maux. Le sujet est inépuisable, les camions ne sont plus là. Je roule vite. Deux panneaux "intéressants", à déboulonner, en essayant d'être discret et rapide. Deux de plus à ajouter à la collection de La Terre_Sans_noms. L'un d'entre eux est totalement noir, parfait. Micca nomi...
retour à l'atelier: affiche et flyer pour la soirée que nous organisons bientôt ici, avec jean-michel espitallier. Il faut régler cela avant le départ pour le "continent", demain, et un voyage qui commence aussi mal que possible: pas de place sur le cargo, on se demande bien comment cela est possible, on râle, mais c'est un fait, il faut aller à Bastia, reprendre la route d'aujourd'hui. Marre. Puis, une petite video qui m'est inspirée par un curieux objet que j'ai reçu ce matin dans ma boite aux lettres. Web Cam, flash, dreamweaver et voilà. J'ai quelques idées pour poursuivre dans la même direction: retour aux sources en suivant le réseau.

http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/0027.html

ps : je me demande bien comment je vais m'y prendre (pas de connexion) pour envoyer quoi que ce soit sur panoplie les jours qui viennent : on verra bien.

Jeudi 6 Décembre / 19h22 :

------------------5/6 Décembre

résumé des épidodes qui précèdent :

pas de connexion sur le bateau.
peut-on-vivre sans connexion. hi hi.
on peut évidemment vivre sans connexion.
vivre au sens de survivre.
mais les autres, les connectés 100% tout "instant"
vivent-ils ? - la bourse à new york
real time dow jones
tu veux que je te dises. Je m'en tape. ah ah. et eux aussi
de toi.

arrivée à l'Isle: complexe. Connexion trouvée, enfin
j'envoie
un truc écrit cette nuit . Pas le temps de relire.

8358 - Chaplin dans un cargo + baleines 0

Tempête sous la coque. Personne sur les ponts.
Neige fondue, rafales. La pioche dans l’écume, le bâteau
roule et tangue, les tôles geignent, une porte claque puis s’ouvre, claque à

Jeudi 6 Décembre / 19h25 : à nouveau

du bec.

- Verrons nous les baleines, celles qui chantent ?

À l’intérieur, dans la salle du restaurant, tables
qui valsent bord sur bord, assiettes qui glissent… Les convives
se lèvent, chacun son tour. Des ombres.
Qui m’en rappellent d’autres. Laisse courir…

Dans les coursives, il y a des gens qui s’entrechoquent.
Des couples qui dérapent, se créent, se quittent.
Agrégats temporaires. La vie comme un tango
d’ idéogrammes.

On dirait du Chaplin.

- Verrons nous les baleines, celles qui chantent ?

Au bar, tout seul, un type, cramponné
À sa bouteille d’eau minérale.

« Vous pouvez me servir un whisky sans glace ? »
- j’aime quand le monde bouge.

Salon vide où couteaux et fourchettes crépitent.
Un serveur

Jeudi 6 Décembre / 19h31 : y titube, plateau tendu, à bout de bras. Chaplin.

- Verrons nous les baleines, celles qui chantent ?

A l’aube par le hublot la mer anaconda
et la côte, encore hagarde, blanche, un tas d’os : Marseille

Mais qui chante de moins en moins.
Chaplin dans un cargo. Pas de baleine. Non non.

demain : travail dans la galerie. La programmation du Cd audio est bouclée.

Samedi 8 Décembre / 19h16 :

------------------7/8 Décembre

Hier : pas le temps de m' occuper de panoplie. Le web comme un fil à la patte. J'aime pas les fils à la patte.
Hier : laver les panneaux. en corriger quelques uns , à la chevrotine ou au colt. L'esthétique ready made a ses limites et le hasard ne fait pas toujours bien les choses. Divers essais dans la nature. L'idée de disposer les panneaux à terre, selon une forme géométrique simple, s'avère inapplicable. [cf ce qui précède concernant les "idées"]. Les panneaux ont des formes très irrégulières, le puzzle ou le tangram sont sans solution. Après avoir essayé de les disposer en lignes, de construire un chemin, une étoile etc, l'idée m'est venue de les dresser comme un wigwam, ou une montagne, ou une montagne wigwam. C'est à la limite de s'effondrer en permanence mais les résultat me va : les panneaux indiquent tous le ciel. Et la terre est sans noms... et les indiens sont là comme dans le texte.
le soir : aller "déboulonner" un panneau de la ville. Il est très grand, très propre. Le rajouter à l'installation???
ce matin : arrivée de Jean qui n'a pas assisté à cette journée de recherches. La ville est en fête, les rues sont barrées. nous transportons les panneaux à la main jusqu'à la galerie. surprise des passants. deux corses s'invitent immédiatement das la galerie où nous commençons à trav ailler. ils veulent un panneau, pour eux...nous le leur priomettons pour plus tard: pour l'heure, ils nous servent tous. Jean (qui a vu le résultat de ma journée expérimentale) ne se rallie pas d'emblée. il commence à tenter de faire une forme, n'y parvient pas etc.pour finir on refait ensemble le wigwam. Nombreuses discussions sur le lieu exact où doit se trouver chacun des panneaux. Forme, couleur, texte, surface etc. mais bon, c'est classique ce genre de discussions dans akenaton. Les galeristes sont sidérés. ils croyaient que nous savions exactement ce que nous allions faire. Et découvrent, en même temps que nous. C'est une "install'action" en privé.
En repartant nous songeons à une autre solution, la plus belle sans doute, qui consisterait à répartir les panneaux, au sol, de façon aléatoire, dans tous les coins de la galerie: obliger les "visiteurs" à se déplacer dans ce labyrhinthe. Mais nous ne sommes pas seuls dansl'exposition et il est douteux que Viallat ou Traquandi apprécient cette manière de "'s'étaler"... Dommage, la prochaine fois...
Nous avons décidé de ne pas utiliser le panneau de la ville. Ca n'était qu'un gag. Nous n'aimons pas ce genre de clin d'oeil. Le panneau, va falloir le remettre à sa place!
après midi : un diaporama avec les photos de l'install'action. Hélas il manque les photos des phases préliminaires.

Je le mets sur panoplie. Shockwave player nécessaire:
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/laterresansnoms.html

Lundi 10 Décembre / 19h01 :

------------------9/10 Décembre

L'isle - Marseille : sur la route une idée d'installation. nous nous arrêtons chez Ikea pour acheter 20 balances. Elles sont blanches, simples, pas chères... Nous voudrions nous en servir pour calculer le poids des mots, du moins de certains, à déterminer lesquels. Evidemment nous allons trafiquer le ressort des balances...

retour dans l'île : cargo, temps détestable, le poème que j'ai écrit à l'aller et que j'ai très mal mis en ligne (erreur de manipulation sur panoplie) est plus que jamais d'actualité; mécontent de la version précédente je réitère.

8358 - Chaplin dans un cargo

Tempête sous la coque. Personne sur les ponts.
Neige fondue, rafales. Étrave piochant l’écume, le bâteau
roule et tangue, les tôles geignent, une porte claque puis s’ouvre, claque à nouveau.

- Verrons nous les baleines, celles qui chantent ?

A l’intérieur, dans la salle du restaurant, tables
qui valsent bord sur bord, assiettes qui glissent… Les convives
se lèvent, chacun son tour. Des ombres.
Qui m’en rappellent d’autres. Laisse courir…

Dans les coursives, il y a des gens qui s’entrechoquent.
Des couples qui dérapent, se créent, se quittent.
Agrégats temporaires. La vie comme un tango
d’ idéogrammes.

On dirait du Chaplin.

- Verrons nous les baleines, celles qui chantent ?

Au bar, tout seul, un type, cramponné
À sa bouteille d’eau minérale.

« Vous pouvez me servir un whisky sans glace ? »
- j’aime quand le monde bouge.

Salon vide où couteaux et fourchettes crépitent.
Un serveur y titube, plateau tendu, à bout de bras. Chaplin.

- Verrons nous les baleines, celles qui chantent ?

A l’aube par le hublot la mer anaconda
et la côte, encore hagarde, blanche, un tas d’os : Marseille

Mais qui chante de moins en moins.
Chaplin dans un cargo. Pas de baleine.

arrivée 7 h du matin. Jean travaille à 8h moi à 8h 30; retour brutal à la réalité...

repas de midi : pas de repas de midi, pas le temps.
après midi : relever les mails; une fois jetés les spams il en reste une bonne douzaine auxquels il faut répondre. Et tout de suite. Un texte qui doit être mis en ligne sur "texto digital" ce-mois ci et l'on me dit que le fichier envoyé ne "marche pas". Après vérifications ça n'est pas grave, un lien rompu, c'est tout. Demain on verra si tout est OK. Un autre mail de Fabrice, qui doit publier un livre et un cd rom que j'ai réalisés cet été et qui rencontre des difficultés techniques: d'autres liens rompus en perspective??? - un autre mail, du CNL, auquel nous avons adressé une demande 'aide pour la manifestation que nous organisons à marseille, à montevideo en mars prochain. Il parait que la responsable ne trouve pas assez de livres (dans sa banque Electre) liés aux poètes qui sont invités . Exemple: Michel Giroud. D'où sort il celui là me demande-t-on... Trois heures à rajouter des "bibliographies" liées plus ou moins directement aux "performers" de l'événement. Derrière eux les performers ne laissent bien souvent qu'une trainée de cendres....
la colère du jour : étant allé par hasard sur wikipedia, rubrique "revues littéraires" je découvre (après avoir tenté vainement de rajouter 2 phrases sur DOC(K)S qui, me semble t il mérite quand même d'en faire l'objet, que c'est impossible parce qu'une terrible bataille de plume se livre en ce lieu. Je laisse chacun juge et de la pauvreté du texte initial, de ses extraordinaires raccourcis, qui font commencer le grand tournant des revues "fin des années 90" avec la prise en compte des signifiants matériels et la novation représentée par la revue de littérature générale. Je laisse également chacun juger des arguments développés dans la discussion. On croit rêver. En fait c'est toute cette rubrique qui est à jeter. Au delà cependant on peut s'interroger sur l'énorme vanité de tous ces gens. Quels egos !!! - Il y a une phrase que je dis souvent et qui me semble tout à fait adéquate alors je la re re dis : beaucoup d'artistes sont des trous du cul. D'artistes et de poètes. Faites-nous rire avec vos positions ultra gauche et vos discours radicaux. NOUS SOMMES 7 MILLIARDS d'HOMMES dont 2/3 crèvent de faim.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_litt%C3%A9raire
la video du soir : le voyage à l'Isle a remué en moi de vieilles choses. Et je corrige, ou complète plutôt ce que j'avais fait auparavant. Un lien supplémentaire, pour compliquer le réseau. Le lien souligne un détail qui m'avait échappé. A vous de voir.
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/cecile.html

Ma grand mère s'appelait Cécile.
demain : Corte, départ à 6 h du matin - neige au col??? - La vie est un long fleuve tranquille...

Mardi 11 Décembre / 19h53 :

------------------10/11 Décembre

matin : levé à 6 h - ajaccio/corte - pas de neige
retour : 18h (en chemin, 1 panneau qui manquait à la collection) - Achever les dossiers pour le CNL, la DRAC, la CTC etc etc
électro-encéphalogramme : plat
idées : aucune, sauf ce qui suit, en rapport avec la colère d'hier...

noms propres :

 

LES

 

DICTIONNAIRES

 

AFFICHENT

 

COMPLET

Mercredi 12 Décembre / 19h52 :

------------------11/12 Décembre

lecture du soir : j'ai attaqué le livre de Jacques Donguy, bien composé, bien imprimé, sous une épaisse couverture. Chapeau l'éditeur! - Pour le reste, bien que le livre soit très long je crois que j'en viendrai très vite à bout. Le titre, séduisant, nous promet une analyse de la situation créative actuelle et du numérique. En réalité le contenu ne correspond guère : la plupart des chapitres ne concernent que des aspects que je connais déjà assez bien, les ayant fréquentés longuement lorsque j'écrivais DOC(K)S Mode d'emploi, il y a près de 10 ans: avant gardes, poésie concrète, poésie visuelle, poésie sonore, poésie performance etc. Item s'agissant de l'iconographie où l'on retrouve, dans la plupart des cas, des objets plus que connus. Quant aux questions de nature "théorique" (sémiologie, linguistique) qui me semblent essentielles au delà de la dimension historique et qui continuent à me sembler très complexes, ce livre ne les envisage pas. Il s'en tient, méthodologiquement, à une présentation "historique" des faits. Qu'une telle présentation soit indispensable, soit. Au moins en ceci que le récit des faits, effectué avec autant d'honnêteté et de rigueur que possible, interdit certaines opérations frauduleuses (comme celle que j'évoquais hier), lesquelles, avec l'avénement du web ont toutes chances de se multiplier : le numérique, l'âge du numérique, s'inscrit dans un moment où notre rapport au temps s'est radicalement modifié, il s'y inscrit et il amplifie les transformations, il les radicalise. Tout s'y archive d'un côté, tout s'y efface de l'autre et tout s'y accélère. D'une certaine façon, "instants" et ce que je suis en train de faire, je l'envisage aussi de ce point de vue. Il ne s'agit pas d'un portrait, ou pas seulement de cela. Il s'agit d'abord du temps...

-----------comme si l'on n'existait que pour autant que l'on est connecté
-----------comme si les trous n'étaient pas aussi nécessaires que les pleins
-----------comme s'il fallait toujours être visible, disponible, présent

matin : café . OM/Liverpool. Catastrophique. enfin, il leur reste la coupe de l'UEFA. avec ça on va loin. et c'est sur qu'ils vont vendre Nasri.
matinée: envoyer les dossiers CNL. Boucler le CD son, le graver, le tester, l'envoyer à Jean Marc Montera. Le CD marche mais trop lentement à mon goût. C'est que les sons sont lourds et que, lus depuis le CD, l'ensemble tourne bien moins vite que sur le disque dur. Deux solutions: soit essayer à coup de "preload" ou de "queue" de pré-charger les sons dans la ram (mais il y a 600M0 de sons...) soit écrire un programme qui les copie sur le disque de l'utilisateur avant de lancer la lecture, c'est possible mais la copie va prendre du temps et en outre ça n'a rien d'élégant ni même de courtois!
midi : sandwich. Grosse discussion sur Ivan Colonna. Tout le monde y va de la sienne, moi aussi. On peut tout imaginer, donc l'on parle. Tiens, une phrase qui me plait.
après midi : je m'attaque au questionnaire d'Alexandre Gherban. La première question est "pour vous qu'est-ce qu'un poème", la seconde "en quoi la poésie désigne-t-elle ou pas un genre spécifique de la création littéraire" - Ca commence bien !!! - Il me faut au moins 300 pages pour répondre à ces questions et dix ans de travail. Pour l'instant, j'ai réussi à dégager deux certitudes a) quand je range ma bibliothèque je ne mets jamais Villon à côté d'Hemingway b) quand je travaille à un poème je sais que je travaille à un poème même si le résultat ne ressemble en rien à un poème de François Villon, ce que je regrette parce que j'aime beaucoup François Villon. D'où une question, qui est un poème, qui deviendra bientôt une video web cam improvisation :

 

POURQUOI

 

NE

 

PEINT-ON PLUS

 

COMME POUSSIN

 

PEIGNAIT ?

Vendredi 14 Décembre / 20h38 :


------------------13/14 Décembre

lecture : retour à Austin - Le chapitre sur les "excuses"; j'y suis revenu plusieurs fois dans la nuit ; c'est écrit de façon si simple et c'est pourtant si compliqué.
journal : le verdict du procès Colonna; occasion de songer au chapitre d'Austin. Quant au verdict lui même je ne sais quoi en penser. En tout cas ici personne ne se réjouit, certains ne disent rien, d'autres s'en prennent à la raison d'état. Certains enfin se préparent à répliquer. au bar une vieille dame déclare "maintenant on sait ce qu'il reste à faire..." - Le patron qui ne manque ni de bon sens ni d'humour lui rétorque "en tout cas éteignez les portables..."
matinée: écrire le texte pour la soirée que nous organisons à Ajaccio, avec Jean-Michel Espitallier; je connais Jean-Michel depuis longtemps et nous nous entendons bien, nous avons au moins deux passions communes, que l'un et l'autre nous efforçons de traduire poétiquement, l'humour et la logique. Il veut que nous fassions une performance ensemble mercredi. Mais c'est dur d'être à la fois dans le rôle de l'organisateur et dans celui de l'artiste. Mais je ne sais pas, ça va dépendre de l'humeur du moment, des gens etc... Les soirées en question correspondent à une idée qui résulte d'une longue expérience des "festivals" de poésie: je ne supporte plus les "grosses machines", le spectaculaire, vous avez vingt minutes, au suivant, vite l'avion, pas d'échanges, rien que du recuit. L'idée c'est donc de faire tout le contraire: d'organiser des événements à petite échelle mais très régulièrement et dans le même lieu, de faire venir quelqu'un assez longtemps pour qu'il puisse rencontrer des gens, de structurer la soirée comme une "jam session", de laisser des vides, de faire un bar, de laisser des videos tourner dans les coins etc. Le lieu dont nous disposons est très grand, viscontien. ambiance club anglais + squat. presque familial. Pour le reste, faire un truc avec jean michel me plairait beaucoup. Il y a notamment un texte, sur la corse, que j'aimerais lire à cette occasion. Pas très éloigné du climat actuel.

6008 - A C.L, poète et mathématicien 0,5 Corse

Soit (S) un système clos et composé de (N) éléments
Soit (R) l'ensemble des relations unissant les différents éléments du système
Soit (C) une échelle graduée de 1 à 100 permetant de quantifier le degré de corrélation entre un élément quelconque de (S) et un autre élément également quelconque

Soit (S1) un système tel que tous les éléments y soient corrélés par des relations affectées d'un taux de relation voisin de 100 sur l'échelle C

La Corse est un système de type S1
L'insularité correspond à l'enceinte de clôture
Les éléments sont les corses eux-mêmes

Les corses sont des hommes
La particularité d'éléments qui sont des homes est que chacun d'entre eux se forme une représentation du système qui les unit

Le système des représentations (S2) que se forme les Corses de la Corse (S1) est une représentation isomorphe à (S1)
Le système de représentations (S2) que se forment les Corses de la Corse se caractérise par un très fort degré de corrélation sur l'échelle C et entretient une relation circulairement multiplicative avec le taux de corrélation de (S1)

En Corse peu sinon pas d'événements peuvent se produire qui ne soient immédiatement mis en relation avec un, plusieurs, et potentiellement tous les éléments

Dans un système caractérisé de la sorte toute acion visant A affectera également B et ainsi de suite par récurrence

Théorème1: Quand un mulet rue à Bonifacio, la terre tremble à Ile Rousse

Dans un système de la sorte le taux de corélation ne peut globalement et localement que s'accroitre sur l'échelle C

Dans un système de la sorte je puis viser B pour atteindre A et atteindre également au passage C, D, E, ou F ..., par récurrence volontaire ou involontaire

Un système de la sorte est à l'infini un système du ricochet

Sur les parois de la Corse consdérée comme enceinte il y a des balles qui ricochent un nombre incalculable de fois

Dans un système de la sorte toute balle tirée est une balle perdue

Dans un système de la sorte toute balle perdue atteint sa cible d'une manière totalement imprévisible

Théorème 2 : Dans un système de la sorte tout tireur quel qu'il soit finit toujours par s'atteindre en plein front.

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l'affiche est en ligne là : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-live_f/index-live_f/Nouveau.html

Une autre chose que j'oubliais, c'est le travail que j'avais programmé à partir d'un poème de jean michel. Occasion pour moi de réfléchir concretement sur un thème qui me tient à coeur: celui des spécificités. Peut être que j'en ai déjà parlé? - Non? - La question est de trouver des solutions pour "traduire"informatiquement un travail présenté au départ sur un autre support ou medium. Plus le point de départ est distant plus c'est intéressant....

http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/E_f/ESPITALLIER_F/nuitanimee_F/NUIT_BLANCHE.html

après midi : emails à la queue leu leu pour annoncer la soirée. comme j'ai horreur de recevoir moi même des spams je m'efforce de personnaliser les choses, mais ça prend du temps. dans tout ça je me rends compte que ça fait quinze jours que je n'ai pas travaillé comme j'aime travailler, pas dans l'urgence, en rêvassant - ou en m'acharnant sur le même truc. quinze jours que mon application basée sur les voix synthétiques est restée en plan. entre Docks et le reste...A tort ou à raison j'ai toujours considéré que mettre d'aplomb des événements ou des objets "collectifs" est, aujourd'hui, une obligation pour tout poète. Reste que cela me pèse de plus en plus. Le temps, toujours le temps.
soirée: un mail d'Annick Bureaud qui me dit qu'elle lit ce que je mets en ligne sur panoplie. Merci! - J'avoue que je me pose la question de savoir si tout cela a un sens. Il m'est arrivé d'en douter très fort. Je me suis même amusé à mettre en ligne des travaux sans en parler à qui que ce soit afin de me faire une idée de la fréquentation réelle. C'était un truc assez proche de panoplie, un work in progress qui faisait appel à des participations. Si je me souviens bien j'ai eu trois réponses: celle de patrick burgaud, celle d'alexandre gherban et celle de jean pierre balpe. Pas terrible!
il est toujours temps de vous y mettre:

http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/H_f/HASSOMERIS_f/HASSOANIM_F/TEvar.html

(dans le même ordre d'idée, j'ai également lancé l'idée d'une collection de réveils d'artistes : pas plus de succès! - Seul Philippe Bootz m'a envoyé un réveil. Les autres continuent sans doute à dormir sur leurs deux oreilles... et pourtant l'idée me semble belle...)(elle est en ligne sur le site de Marc Veyrat)

http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/REVEILSDARTISTES_F/REVEILS.html

demain : envoyer les cartons d'invitation, coller les affiches, attaquer la maquette papier de Doc(k)s, faire une video web cam performance, réserver des places sur la bateau, aller m'occuper du mien, payer la facture EDF et donner à manger au chat.

Dimanche 16 Décembre / 20h21 :

lecture : le numero spécial du C.I sur le web 2.0. Pas appris grand chose - Austin .
sommeil : agité
temps : clair et froid
journal : lu - Ce soir OM - Bordeaux . A ne pas manquer.
matinée : j'ai changé la voiture de place: procès, le certificat d'assurance était périmé...Colère. I'z'on que ça à foutre??? - Colère aussi contre moi. certains jours c'est comme ça, je ne me supporte plus. Hier soir j'ai fait cuire sur le gaz mon dessous de plat en raphia. Vous pourriez vivre avec un mec pareil vous??? - Du coup je me suis cherché sur le web, une fois de plus. Mes avatars me changent de moi. C'est cool, ça dépayse. Résultat, ici http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29001928
je suis un moulin, c'est mon côté don quichotte qui le veut, bien sûr, http://www.dobre-vino.cz/zbozi/34/castellin-villa-chianti-classico-docg-1998/?PHPSESSID=e60c3f38c01848aeac0a8dccf02574c8 une bouteille de vin, espérons qu'il est bon, http://www.rcttheppignies.be/Results/EqK.htm une équipe de football belge, là un personnage dans un film de Mocky qui, en plus, s'appelle "vidange" (le film, pas moi, moi je m'appelle comme moi). Dans l'interview de Mocky on peut lire :

"Ce qui est intéressant c’est votre manière de faire évoluer votre personnage, Castellin, comme si vous connaissiez parfaitement le milieu des secrétaires d’état et des procureurs de la République. Avez-vous connu un Castellin ?

Oui, j’ai bien connu un type comme celui que je joue. C’est une race d’homme politique qui a choisi de rester dans l’ombre.

Dans l’ombre, mais il est tout aussi puissant que ceux qui sont dans la lumière.

Oui, c’est un homme qui connaît bien les gens du milieu, c’est une sorte de deus ex machina capable de faire chanter le tout Paris. Mais ce n’est pas un Tapie, il n’achète ni ne vend rien.

Qui plus est, Tapie est un homme de la lumière.

En plus. Castellin ne fait pas du business, il touche seulement des sommes pour les affaires qu’il arrange. Ce qui est intéressant c’est que ces personnes là existent. Ils sont des intermédiaires, on les contacte pour arranger des affaires, pour acheter des juges et étouffer des faits compromettant les hommes de la lumière.

Castellin est un personnage qui a l’air désabusé du genre humain. Il fait cela parce qu’il méprise les gens, et que pour lui, ça ou autre chose, c’est pareil, non ?

C’est ça, et donc c’est un personnage qui m’a intéressé parce que j’en ai connu deux ou trois. Ces gens là terminent souvent dans un monastère ou finissent par se suicider. Au bout d’un moment quand on côtoie trop la saloperie on finit par éprouver une espèce de dégoût et là, le dégueuli, en général, c’est le suicide....." - Voilà qui est rassurant ! - Je me demande bien qui joue mon rôle, le pire étant, si je comprends bien, que j'existe, mais sous un autre nom.

pour finir voici que je me découvre, au moyen âge et dans les Dolomites au beau milieu d'une sombre histoire de sorcières ("strie" veut dire "sorcières" en italien) : http://www.infodolomiti.it/dolomiti.run?3B023C6E,L=2

après midi : bâteau, faire tourner les moteurs, changer une bâche. Retour à l'atelier, téléphoner de tous les côtés pour trouver une batterie pour Jean Michel Espitallier. J'ai fini par y arriver mais ça m'a pris deux heures ... Puis, retour à la programmation du CD audio.

---- Heureusement qu'il y a des "mois" qui sont plus faciles à fréquenter : par exemple celui qui est argentin, joueur de football. L'ayant repéré de longue date, je suis allé voir ses derniers matchs, sur YouTube et, mixé avec un son que Philippe Boisnard a mis en ligne le mois dernier sur son site, libr&critik.com, ça a donné une petite vidéo, une de plus :
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/lematch.html.

Entendre son nom scandé par un stade en folie vous ravigote. J'en oublierais presque mon dessous de plat en raphia, que j'aimais beaucoup, qui est noir comme un pneu, que je n'ai pas encore jeté, on ne sait jamais, ça pourrait devenir un poème. Ceci étant, j'ai horreur des dimanches.

Dimanche 16 Décembre / 20h31 : Evidemment il y a un 404 dans le dernier lien: un .html., ça n'existe pas... le bon lien est: http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/lematch.html
Lundi 17 Décembre / 21h04 :

 

INSTANT

Lundi 17 Décembre / 21h05 :

 

CHAQUE

Lundi 17 Décembre / 21h07 :

 

ENTRE

Lundi 17 Décembre / 21h08 :

 

S'AGRANDIT

Lundi 17 Décembre / 21h09 :

 

OZONE

Lundi 17 Décembre / 21h10 :

 

D'

Lundi 17 Décembre / 21h10 :

 

COUCHE

Lundi 17 Décembre / 21h11 :

 

LA

Lundi 17 Décembre / 21h12 :

 

DANS

Lundi 17 Décembre / 21h12 :

 

TROU

Lundi 17 Décembre / 21h13 :

 

LE

Lundi 17 Décembre / 21h15 :

------------------16/17 Décembre

lecture : Beuys - J'ai laissé Austin pour un moment et me suis lancé dans un texte-interview de J. Beuys, l'un des artistes qui m'intéressent parce qu'il a une compréhension de l'art a) qui ne l'isole pas du moment social b) qui cependant n'en fait pas l'instrument d'un message pré-construit c) qui prend l'art au sérieux dans sa spécificité d) qui le rapporte à une démarche humaine, cognitive, philosophique e) qui est capable de réfléchir sur ce qu'il fait et comment il le fait f) qui considère cependant que le faire (et ce qui en résulte) dépassent toujours la "théorie". Je me souviens des quelques fois où j'ai été confronté directement à des oeuvres de Beuys, en Italie par exemple, où il avait installé une pierre à huile dans un musée très kleen, très art contemporain et où la pierre entrait en contradiction ouverte et massive avec toute ce qui l'entourait, avec une puissance terrible. J'aime cette forme de simplicité mutique. Au-delà, le côté shamane, la religiosité et le mysticisme qui l'enveloppent et qu'il développe ne m'attirent pas du tout.

 

JE

 

NE

 

SUIS

 

MEMBRE

 

DE RIEN

 

sommeil : 2 ou trois rêves dont je ne me suis pas souvenu sauf de façon très fragmentaire: inutilisables.
temps : de la neige aux abords d'Ajaccio. La chatte s'est installée à quelques centimètres du seul radiateur allumé dans la maison. Le froid ne me dérange pas. J'ai horreur d'étouffer en hiver. Le col est bloqué: demain pas de Corte, hourra!
journal : lu - OM - Bordeaux. Ils avaient le match en main. C'est la défense qui est nulle. Sauf Rodriguez. Cissé semble s'être réveillé, il était temps. La conférence de Bali, le récit me met en rage. Sarkozy avec Carla Bruni, passons. Sex & power & $, la formule est aussi vieille que l'empire romain, quoique les empereurs avaient plus d'audace, voir Caligula et Héliogabale.
matinée : affiches, batterie
après midi : a) finaliser le CD rom pour le son d'amour, il est gravé, il marche deux fois plus vite que l'ancienne version grâce à 2 ou trois astuces de programmation que je ne dévoilerai pas, et puis quoi encore. b) commencer à gamberger autour du DVD, toujours pour le son d'amour. La maquette est OK mais c'est la technique qui foire. Ca sera nécessairement un DVD double couche. Ou double face. Mais comment est ce qu'on grave un DVD double face. Chercher sur Google. Pour les doubles couches c'est assez clair, pour les double face pas du tout. encore une galère en perspective. et ça va coûter combien tout ça??? - Si le nombre des abonnés réels reste ce qu'il est, à peine une centaine et si les ventes ne progressent pas, va falloir délocaliser... c) panoplie: je n'ai pas envie de faire de video aujourd'hui. j'ai envie de mettre en ligne un poème que j'avais écrit après la conférence de Tokyo. Dire que, lorsque nous avons publié NATURE_DOC(K)S, il y a 3 ans, pas mal de gens nous ont reproché d'être des "verts ringards".

 

8145 - tokyo

"Est-ce-qu'il n'y a pas un moyen d'arrêter ce bordel"
tandis que les buzzers sonnent continûment et que les voyants sont au rouge
est une description probablement injuste du poste de contrôle d'une centrale nucléaire.

"Suffit de couper le circuit,
attends seulement que je finisse ma bière..."
est une métaphore correcte du monde.

Wikipedia : "Cécile" - Prénom - du latin "Caecus", aveugle. wikipedia ajoute : "La cécité était la caractéristique des devins". Moi,

je dis souvent:
on verra bien

mails : D' Annie Abrahams qui me dit qu'elle aime bien ce que je fais sur panoplie; c'est le 3° mail que je reçois à ce propos. A.A parle de "portrait". Mais il y a aussi la question du temps, du temps réel. qui me travaille depuis le début mais que je n'arrive pas à utiliser vraiment. J'essaie un truc mais avec le système de flux de panoplie en fait il faut prendre tout à l'envers, c'est tordu, j'essaie quand même :

 

Mercredi 19 Décembre / 19h41 : 18/19 Décembre---------------Aujourd'hui EXCEPTIONNELLEMENT : RIEN (soirée Cyrnos_Palace à Ajaccio, performances avec Jean Michel Espitallier: chauffe marcel !....
Jeudi 20 Décembre / 22h22 :

JE

 

DIS

 

SOUVENT

 

"ON VERRA

 

BIEN"

Jeudi 20 Décembre / 22h32 :

http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/suicideTheorie.html

----Après ça enregistrer Jean Michel lisant un de ses textes. La bande son sera utilisée pour un film que nous voulons faire tous ensemble, jean, jean-michel et moi.

18h : aéroport. Retour à l'atelier, panoplie. etc...Quand est ce que je vais trouver le temps de faire la maquette papier de DOC(K)S???
-----on verra bien....

Jeudi 20 Décembre / 22h35 :

Restaurant. Pizza. On parle de tout ça en se promettant de recommencer dès que possible. Il est très très tard. Dodo.
matin: ranger et nettoyer. après midi: video web cam à partir d'une "forme" qui est celle des "petites théories". Style "conversation". Pour le thème je me suis souvenu des propos de Mocky concernant "son" castellin. Je ne suis pas très satisfait du résultat actuel. Comment exprimer la multiplicité des voix. Il faudra que je retravaille et probablement que je passe par un montage bien plus complexe, j'ai quelques idées mais très brumeuses. En tout cas je mets la video en ligne telle que :

 

Jeudi 20 Décembre / 22h53 : Nouveau break. Whisky. On réattaque, solo de batterie, texte trafiqué en live, une demie heure, on s'éclate. Re whisky, fin de la soirée, les gens sont scotchés au bar, jean fait le service mais semble mélanger les rôles de barman et de client.
Jeudi 20 Décembre / 22h54 : Pour l'amour un poème qui appartient à un autre ensemble, des petits dialogues imaginaires entre un homme et une femme. J'en ai publié une quarantaine dans un recueil qui s' appelle l'afrique, il y a une dizaine d'années. Mais j'en ai écrit beaucoup plus depuis, inédits ou seulement lus en public. Ce que j'aime beaucoup faire même si, la plupart du temps c'est plutôt pour des performances ou des choses liées à la poésie numérique que l'on m'invite ici ou là. Tout ça s'est bien passé et les gens étaient contents. M'a t il semblé.
Jeudi 20 Décembre / 22h57 : Whisky. On réattaque en lisant des textes, chacun son tour, thèmes imposés (la guerre, l'amour, les medias). Pour les medias j'ai montré "comme à la télé", la video qui est en ligne sur le site de philippe boisnard. Pour la guerre, j'ai lu le texte concernant la corse, mis sur panoplie.
Jeudi 20 Décembre / 22h58 : la soirée d'hier : 40 spectateurs. Honnête, on a fait beaucoup mieux. Mais aussi bien pire. Au programme, d'abord la présentation de quelques objets du DVD video et du CD Rom sonore. Puis improvisation live à partir d'un texte de jean michel espitallier. jean michel lit, je travaille le son en direct, et quand ça s'installe il se lance dans un solo de batterie. Résultat très satisfaisant . Break.
Jeudi 20 Décembre / 23h00 : journal : lu. aucun souvenir.
Jeudi 20 Décembre / 23h00 : état physique : mal à la tête.
Jeudi 20 Décembre / 23h01 : bar : trop ! - Avant une performance, il faut boire un whisky. Quand on est deux chacun y va de sa tournée. Ca fait deux whiskys. Après la performance, il faut boire un whisky. Ou deux . Pour se remettre de la performance. Les soirs de performance il n'y a que pendant la performance qu'on ne boit pas.
Jeudi 20 Décembre / 23h02 : ----------------------19/20 Décembre
Samedi 22 Décembre / 15h06 :

--------- 21/22 Décembre

aéroport : cette fois c'est moi qui m'en vais, Marseille, pour y voir mes fils, y passer les fêtes et régler 3 ou 4 bricoles avec Jean Marc Montera et Jean François Meyer (notre galeriste) - Un tour à l'Isle-sur-Sorgues aussi, jeter un oeil à "la terre sans noms", aux panneaux, envisager leur avenir quand l'exposition sera finie.
après midi : attaquer la maquette papier de DOC(K)S, ce qui est toujours une aventure assez fascinante. comme un pot au feu ou comme une bouillabaisse, on met tous les ingrédients sur la table et on tente des combinaisons, des vis-à-vis, des contradictions, des "accords", des rythmes. Si DOC(K)S n'était que la simple juxtaposition des éléments, ça serait simple et sans grand intérêt pour nous, jean et moi. Mais c'est un objet créatif de second rang, méta créatif.
Puis, il faudrait aussi que je trouve le temps de faire quelque chose moi même. Il y a le projet avec les voix synthétiques, que j'ai programmé et qui fonctionne bien mais c'est interactif et aléatoire et ça ne peut pas marcher sur un DVD standard. Sons? J'en ai pas mal en réserve, liés au thème de l'amour mais ça ne me branche pas vraiment. Alors ça sera un poème visuel ou linéaire, selon ce qui me viendra. Ecrire un poème d'amour aujourd'hui n'a rien de facile, c'est même horriblement compliqué. Nous vivons une sorte de XVIII° siècle. Bourré de tabous et d'interdits mais qui ne sont pas du tout on les place. Parler du sexe, du cul, no problem. Etre ironique, être second degré,lucide, désenchanté, là aussi, no problem. C'est caresser l'époque dans le sens du poil. Les choses qui fâchent sont ailleurs: le temps, la mort, et l'amour, s'il n'est pas que le cul, ou une avantageuse relation commerciale. Le couple ,la famille comme SARL. Moi, ce sont les choses qui fâchent, les "pudenda", qui m'intéressent. Faire passer un corbillard dans la poésie contemporaine. Item pour l'amour, bien que je n'aie pas l'équivalent du corbillard. Donc...Mais comment, je veux dire sans retomber dans les poncifs romantiques ou surréalisants. Pas facile, pas du tout... Peut être qu'il n' y a pas de solution... Hier, je songeais à Rousseau, à cause du XVIII° siècle et de tout ce qui, alors, le positionnait comme "ridicule", "ringard", "naïf", face à tous ceux qui l'entouraient. Bon, qu'est ce que je dis dans ces cas là? - Je dis: on verra bien. Un poème, hélas ou heureusement, ça ne se décide pas, ça s'impose.

A propos de l'amour 2 poèmes :

1.


Il ne faut pas jouer avec le feu …dit-il, sinon
Sinon, quoi ?, dit-elle
Sinon, à la fin, ça fait des cendres, dit-il

Et alors, dit-elle, c’est beau, des cendres…
descendre, dit-il

2.


petit matin---------tiédeur-----------------------chiffons
----------------caresses
----------------------------------blottir
floconne----------------------les endroits les plus tendres
n'ont pas de nom ----------------------------------------

et,

toujours à propos de l'amour
un ready made
à peine arrangé :
http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/AKENATON_f/TRAVAUX_F/OEUVRESPLASTIQUES_F/POEMESVISUELS_F/abime.html

Lundi 24 Décembre / 13h10 :

 

---------------------23/24 décembre
intermarché : acheter du beurre, des huitres, du citron, un poisson, des côtes de boeuf...

NOUS

SOMMES

DANS

LA

VIANDE

JUSQU'AU

COU



decathlon : acheter un velo pour le fils graphiste qui ne sait toujours pas conduire
boulanger : acheter un disque dur externe pour le fils matheux
leroy merlin : acheter une perceuse pour le fils bricolo
état général : vous appelez ça "fête"???
leçon du jour : il faut que je m'y mette / il faut que je m'y mette / il faut que je m'y mette - (sitôt que je ne travaille pas (écrire, etc.) je déprime. Normal? Pas normal?)

 

 

STATIS

TIQUE

MENT

JE

SUIS

RARE

 

lendemain de fêtes : http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/DOCKS-datas_f/collect_f/auteurs_f/C_f/CASTELLIN_f/anim_f/PANOPLIE_F/maladies.html